Duekoué : Insécurité au corridor : Un racket organisé

Depuis quelques temps, au corridor de Duékoué, notamment sur celui situé du côté de Man, les usagers de la route sont victimes de racket de la part de certains jeunes gens originaires de cette localité. Et ce fait déplorable se déroule au nez et à la barbe des agents de sécurité. En effet, certains passagers, après le contrôle des leur pièce d’identité ou en attendant celui de leurs compagnons de voyage s’orientent vers les broussailles pour se soulager. Quand ils finissent, ils sont interpelés par un groupe de jeunes gens qui leur font savoir qu’il est strictement interdit d’uriner à cet endroit . Pourtant, aucune pancarte n’y est installée pour le signifier. Ainsi, le passager pris dans le filet de ces derniers, est soumis à une alternative : payer la somme de cinq mille francs (5000 FCA) par exemple ou le nettoyage des lieux à la machette. Evidemment, le passager optera pour le premier choix. Cette situation entraîne régulièrement les incidents entre ces « protecteurs » de l’environnement et les voyageurs à tel point que les chauffeurs sont obligés d’intervenir afin que ces « écologistes » relâchent leurs passagers. Mais ce qui est incompréhensible, c’est le silence coupable des agents de sécurité face à l’amertume des voyageurs, dans le mesure où leurs rôles est de veiller à la circulation des personnes et des biens. Pourquoi ne demandent-ils pas à ces jeunes de mettre une pancarte à cet endroit afin d’éviter chaque fois des désagréments aux passants ? Ne seraient –ils pas complices de cette autre forme d’escroquerie ? Incompréhensible, l’attitude des FDS de ce corridor ! Plus loin, au cours de nos différents voyages, plusieurs chauffeurs et passagers nous ont confié que ces jeunes sont en réalité des agents de renseignements des coupeurs de route. Selon eux, ces derniers ont pour rôle d’indiquer la position des véhicules de transports par le biais des téléphones portables. Pour la crédibilité de leur mission, il serait souhaitable que le FDS de ce corridor ramène ces jeunes gens à l’ordre.

Toh Samuel