Le Pr. Yangni Angaté milite en faveur de la reconnaissance et le statut de l'embryon humain.
Un colloque sur les cellules souches embryonnaires, l'euthanasie et les soins palliatifs, organisé par l'Association ivoirienne de formation universitaire et professionnelle (Aifup), a eu lieu tout récemment dans les locaux de l'Assemblée nationale sis à Abidjan-Plateau. Le Pr.Yangni Angaté Hervé, spécialiste de bioéthique et président de l'Aifup, a livré dans sa communication, quelques éléments de compréhension sur l'euthanasie. Celui-ci a défini l'euthanasie comme étant : "Un geste ou omission du geste qui provoque délibérément la mort du malade qui souffre de façon insupportable ou vit une dégradation insoutenable". Pour le Pr.Yangni-Angaté, la légitimation de l'euthanasie induit une complicité perverse du médecin qui, de par son identité professionnelle et surtout en vertu des exigences déontologiques, est appelé à soutenir la vie et à soigner la douleur. Il est donc hors de question a-t-il poursuivi, qu'un médecin donne la mort à un malade, même si cette demande est faite sur l'insistance attentionnée de qui que ce soit. Parce que le serment d'Hippocrate a-t-il précisé, le lui interdit. L'euthanasie est donc un acte hautement immoral pour pr. Yangni Angaté qui le considère comme étant un meurtre ou une omission de porter secours à une personne en danger. Sur les cellules souches, le conférencier a expliqué les vertus thérapeutiques que possèdent les cellules souches embryonnaires. Le Pr. Yangni Angaté a soutenu que, les caractéristiques particulières de ses cellules souches embryonnaires, permettent d'envisager une utilisation thérapeutique pour traiter certaines pathologies incurables. Ces cellules souches embryonnaires sont donc beaucoup convoitées a-t-on appris, parce qu'elles participent à l'édification de tous les tissus du futur individu.
Cependant, l'utilisation des cellules souches embryonnaires se heurte à des problèmes d'éthiques liés au fait que, pour les obtenir, il faut absolument passer par la destruction de l'embryon dont elles sont issues. Cette situation selon les explications du conférencier, a remis à l'ordre du jour, l'éternel débat du statut de l'embryon humain. Le Pr. prône alors le respect de la dignité humaine en encourageant les scientifiques à l'utilisation des cellules souches adultes ou du cordon. Sur le plan éthique, les cellules souches adultes a-t-il poursuivi, ne posent aucun problème parce que respectueuses de la vie humaine.
Jean-Baptiste Essis
Jejbessis8@gmail.com
Un colloque sur les cellules souches embryonnaires, l'euthanasie et les soins palliatifs, organisé par l'Association ivoirienne de formation universitaire et professionnelle (Aifup), a eu lieu tout récemment dans les locaux de l'Assemblée nationale sis à Abidjan-Plateau. Le Pr.Yangni Angaté Hervé, spécialiste de bioéthique et président de l'Aifup, a livré dans sa communication, quelques éléments de compréhension sur l'euthanasie. Celui-ci a défini l'euthanasie comme étant : "Un geste ou omission du geste qui provoque délibérément la mort du malade qui souffre de façon insupportable ou vit une dégradation insoutenable". Pour le Pr.Yangni-Angaté, la légitimation de l'euthanasie induit une complicité perverse du médecin qui, de par son identité professionnelle et surtout en vertu des exigences déontologiques, est appelé à soutenir la vie et à soigner la douleur. Il est donc hors de question a-t-il poursuivi, qu'un médecin donne la mort à un malade, même si cette demande est faite sur l'insistance attentionnée de qui que ce soit. Parce que le serment d'Hippocrate a-t-il précisé, le lui interdit. L'euthanasie est donc un acte hautement immoral pour pr. Yangni Angaté qui le considère comme étant un meurtre ou une omission de porter secours à une personne en danger. Sur les cellules souches, le conférencier a expliqué les vertus thérapeutiques que possèdent les cellules souches embryonnaires. Le Pr. Yangni Angaté a soutenu que, les caractéristiques particulières de ses cellules souches embryonnaires, permettent d'envisager une utilisation thérapeutique pour traiter certaines pathologies incurables. Ces cellules souches embryonnaires sont donc beaucoup convoitées a-t-on appris, parce qu'elles participent à l'édification de tous les tissus du futur individu.
Cependant, l'utilisation des cellules souches embryonnaires se heurte à des problèmes d'éthiques liés au fait que, pour les obtenir, il faut absolument passer par la destruction de l'embryon dont elles sont issues. Cette situation selon les explications du conférencier, a remis à l'ordre du jour, l'éternel débat du statut de l'embryon humain. Le Pr. prône alors le respect de la dignité humaine en encourageant les scientifiques à l'utilisation des cellules souches adultes ou du cordon. Sur le plan éthique, les cellules souches adultes a-t-il poursuivi, ne posent aucun problème parce que respectueuses de la vie humaine.
Jean-Baptiste Essis
Jejbessis8@gmail.com