Après son élection au 7è congrès de la Fesci / Mian Augustin : “Il n’y a pas eu de congrès à Yamoussoukro, le congrès s`est tenu à Abidjan”

Le nouveau secrétaire général de la Fesci, Mian Augustin, qui se succède à lui-même, était, hier sur les antennes de la télévision 1ère chaîne à 20 heures. Il a répondu aux questions de notre consoeur Abiba Dembélé.

Vous avez gagné à 92, 12% ?
Les étudiants et les élèves ont eu confiance en moi, ils m'ont accordé leurs suffrages. Je voudrais saluer le président de la République, dire merci au Premier ministre, au ministre de l'Enseignement supérieur, M. Cissé Bacongo et nos aînés, Charles Blé Goudé et le commandant KB.

Sous quel signe allez-vous placer votre mandat ?
Nous plaçons notre mandat sous le signe de la maturité, mais surtout du travail parce que les deux mandats passés, nous avons essayé de repositionner la Fesci dans l'opinion. Nous avons essayé de corriger notre comportement de sorte que la Fesci se transforme en un instrument de développement. Aujourd'hui, cela est relatif au thème du congrès. Le thème est le suivant : "Amélioration des rendements du système scolaire et universitaire ivoirien" parce que les résultats sont minables, vous le savez. Donc il faut que nous nous engagions sur la voie du travail. Il faut que nous nous mettions au travail pour avoir les meilleurs résultats chaque fin d'année.

Les trois autres candidats vont-ils rentrer dans votre staff ? Une dissidence à travers un autre congrès a eu lieu à Yamoussoukro ?
Dissidence ? C'est un peu trop dire. Vous savez, en toute chose, surtout quand il s'agit d'élections, il y a toujours des gens malheureux qui ne sont jamais contents. Donc c'est une sorte de manipulation. C'est le flou que des gens jettent dans l'opinion. Je voudrais les rassurer qu'il n-y a pas eu de congrès à Yamoussoukro. Le congrès s'est tenu à Abidjan. Les quatre candidats ont déposé leur candidature entre les mains du président du congrès. Leurs dossiers ont été étudiés et les candidatures ont été admises pour l'élection. Les uns et les autres ont été votés. Malheureusement, ils sont sortis perdants. Je voudrais les rassurer, la Fesci est une famille. Je voudrais les appeler à venir pour qu'ensemble, nous travaillions. Il faut voir l'intérêt supérieur. Il ne s'agit pas pour nous de nous diviser, de nous entredéchirer. Nous avons lutté contre la violence, nous avons décidé d'extirper la violence de nos rangs. Ce n'est pas à l'occasion de ce 7ème congrès que nous allons retomber dans cette violence. Je voudrais rassurer les uns et les autres et appeler tout le monde à l'esprit de maturité et de responsabilité pour que nous puissions ensemble sauver l'école ivoirienne.
Propos recueillis sur la télévision 1ère chaîne par Diarrassouba Sory