En 2008, il a été choisi par les internautes de portail abidjan.net comme l’homme politique qui a marqué l’année. Les douze derniers mois, le candidat Alassane Ouattara n’a fait que confirmer toutes les attentes placées en lui. Si Laurent Gbagbo s’est vu obligé de produire un livre, censé contenir son programme de gouvernement, s’il s’est vu dans l’urgence de tenir un meeting à Yopougon pour parler travail, emploi, formation et éducation avec des jeunes, ce n’est pas qu’il l’avait programmé. Le candidat du FPI a vu qu’effectivement face à lui, il y a Alassane Ouattara, un candidat méthodique qui a décidé de faire une campagne hautement civilisée, sans injures, ni acrimonies.
Mais une campagne de développement, de proximité s’adressant directement aux populations, les écoutant et leur disant la vérité. Convaincre par les propositions. Devant les jeunes, à la place FICGAYO de Yopougon en mai dernier, devant le patronat de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), devant la rédaction de Frat-mat, le candidat Alassane Dramane Ouattara a montré sa hauteur d’esprit face aux défis qui attendent son pays, refusant les débats au ras des pâquerettes, encore moins la dissertation sur le sexe des anges. L’ancien Premier ministre a placé le débat très haut. Et la Côte d’Ivoire lui doit cela. Grâce à lui, la période électorale qui ne manquera pas, hélas du piment et du poivre, ne sera pas non plus démoniaque. Pour une fois, depuis qu’ils sont appelés aux urnes sous le parti unique, les Ivoiriens parleront de programme, d’écoles, de formation, de routes, de santé, du bilan des principaux candidats. Si la candidature d’ADO est tant redoutée par ses adversaires, jusqu’à sa validation par le Conseil constitutionnel, en octobre 2009, après quinze années de lutte acharnée contre l’arbitraire, c’est bien parce que beaucoup dans la classe politique ivoirienne, ne prospèrent que dans l’anarchie. Cette page de l’obscurantisme est fermée. Il leur faudra, en 2010, battre campagne et convaincre les électeurs par la force des arguments et pas par l’argument e la force. Pour cela, Alassane Ouattara mérite d’être désigné homme politique ivoirien de l’année.
C.S.
Mais une campagne de développement, de proximité s’adressant directement aux populations, les écoutant et leur disant la vérité. Convaincre par les propositions. Devant les jeunes, à la place FICGAYO de Yopougon en mai dernier, devant le patronat de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), devant la rédaction de Frat-mat, le candidat Alassane Dramane Ouattara a montré sa hauteur d’esprit face aux défis qui attendent son pays, refusant les débats au ras des pâquerettes, encore moins la dissertation sur le sexe des anges. L’ancien Premier ministre a placé le débat très haut. Et la Côte d’Ivoire lui doit cela. Grâce à lui, la période électorale qui ne manquera pas, hélas du piment et du poivre, ne sera pas non plus démoniaque. Pour une fois, depuis qu’ils sont appelés aux urnes sous le parti unique, les Ivoiriens parleront de programme, d’écoles, de formation, de routes, de santé, du bilan des principaux candidats. Si la candidature d’ADO est tant redoutée par ses adversaires, jusqu’à sa validation par le Conseil constitutionnel, en octobre 2009, après quinze années de lutte acharnée contre l’arbitraire, c’est bien parce que beaucoup dans la classe politique ivoirienne, ne prospèrent que dans l’anarchie. Cette page de l’obscurantisme est fermée. Il leur faudra, en 2010, battre campagne et convaincre les électeurs par la force des arguments et pas par l’argument e la force. Pour cela, Alassane Ouattara mérite d’être désigné homme politique ivoirien de l’année.
C.S.