Les institutions de Bretton Woods (FMI-Banque mondiale) même si elles ont adressé un satisfecit à la gestion du ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, souhaitent que les efforts se poursuivent. La Douane, lors de la dernière visite des partenaires au développement, a été épinglée pour n’avoir pas respecté les prévisions. Le FMI et la Banque mondiale ont dénoncé cette contre-performance et intimé l’ordre à Mangly (Directeur général des Douanes ivoiriennes) de se ressaisir. En outre, ces institutions, tout en demandant au gouvernement ivoirien d’affecter réellement les ressources aux secteurs vitaux et au développement social, exigent de la Côte d’Ivoire qu’elle revoit à la baisse sa masse salariale (814 milliards de Fcfa) soit 45% de son budget. Chiffre très supérieur au critère de convergence de l'Union économique et monétaire ouest-africaine qui est de 35 %. La masse salariale, un os dans la gorge du ministre Diby. La marche pour atteindre le point d’achèvement est encore longue.
J.E.A.
J.E.A.