La Côte d’Ivoire qui a connu son temps de miracle sous le Pdci, entame aujourd’hui sous la refondation sa chute vertigineuse dans l’enfer. L’état de délabrement des infrastructures routières, scolaires etc… en est une parfaite illustration.
L’accession du Fpi à la tête du pouvoir d’Etat en Côte d’Ivoire aura été comme une malédiction pour ce pays autrefois très envié de ses voisins. Par la faute des refondateurs, ce pays que le Pdci sous Houphouët et Bédié s’est donné du mal à construire, n’est aujourd’hui que l’ombre de lui-même. En dix (10) ans de gestion du pouvoir, les refondateurs sont encore à la recherche de bilan. La raison c’est que, Laurent Gbagbo et ses camarades n’ont rien fait. Ce régime vit sur les acquis du Pdci sans y avoir rien ajouté, peut-on dire. Les routes sont en état de dégradation très avancée. L’axe Abengourou-Agnibilékro laisse à désirer. Cette voie est difficile, sinon impossible à pratiquer. On peut également citer celle d’Abobo-Anyama, Yakassé Attobrou-Adzopé, Boundiali-Tengrela et bien d’autres. Comme pour dire que les refondateurs se présentent plutôt comme des destructeurs. Pourtant, Laurent Gbagbo fait des promesses. Aux populations de Yakassé Attobrou, dont il a érigé la localité en chef-lieu de département, le chef de l’Etat avait promis du bitume dans les mois qui suivaient sa présence là- bas. Hélas, voici plusieurs années maintenant que cette population attend que le candidat de la mouvance présidentielle concrétise sa promesse. C’est pareil pour l’axe Boundiali-Tengrela, où le locataire du palais présidentiel a donné le premier coup de pioche ,mais au jour d’aujourd’hui, les travaux de bitumage ne sont pas encore effectifs. Plus de 80% des routes en Côte d’Ivoire sont impraticables sous la refondation. C’est dire qu’en plus de n’avoir rien construit, le Fpi et Laurent Gbagbo n’arrivent pas à entretenir les infrastructures routières faites par le Pdci. Le chef de l’Etat en visite au nord en 2007 a effectué le trajet de Boundiali à Tengréla en hélicoptère à cause du mauvais état de la route. Ce qui témoigne la gravité de la situation. Dans toutes les régions de Côte d’Ivoire, les paysans n’arrivent plus à écouler correctement leurs produits agricoles. Lorsque le Pdci avec Houphouët prenait le pouvoir en 1960, c’était seulement l’axe Abidjan-Dabou qui était bitumé. Il suffit donc de regarder les infrastructures routières que possèdent la Côte d’Ivoire pour avoir une idée du travail énorme abattu dans ce sens. Car comme Houphouët aimait à le dire : « la route précède le développement ». De ce fait, on n’a pas été étonné de voir la Côte d’Ivoire sous le Pdci, se hisser au rang de leader de l’Afrique de l’ouest et d’entendre parler du « miracle ivoirien ». Mais tout cela n’est que du passé sous le Fpi et Laurent Gbagbo qui, en seulement dix (10) ans, ont réussi le pari de tout foutre en l’air. Les nids de poule font la loi sur nos routes aujourd’hui sous le regard des dirigeants. Même les ponts construits sous Houphouët ne respirent pas la grande forme à cause du manque d’entretien. Pis, le troisième (3) pont dont le financement a été bouclé grâce au président Bédié, n’a jusque là pas encore connu un début d’exécution. Bien au contraire, le parti au pouvoir l’a abandonné pour projeter la construction d’un pont qui bien avant d’être construit, porte déjà le nom de Laurent Gbagbo. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les infrastructures routières et les ponts construits au temps du Pdci sont sous la refondation en état de dégradation très avancée et risquent de s’effondrer si Laurent Gbagbo et son équipe s’éternisent au pouvoir.
Les hôpitaux comme des mouroirs
Au début des indépendances, les pays africains, au nom de leur collaboration avec leur métropole, avaient bénéficié d’aides tous azimuts, notamment au plan de la santé. Progressivement, certains pays dont la Côte-d’Ivoire, au vu de leur développement sans cesse croissant, se sont intelligemment libérés de la tutelle paternaliste. Se prenant en charge, les dirigeants de la Côte-d’Ivoire moderne, en l’occurrence le régime Pdci, ont mis sur place une politique d’un social hardi qui s’est sensiblement ressenti au niveau du domaine de la santé. Les ivoiriens se souviennent bien que jusqu’en 1999, les produits de première nécessité ne manquaient pas dans les hôpitaux. Les médicaments étaient gratuits, ainsi que les soins. L’ivoirien n’avait pas la phobie de la maladie en tant que telle, car l’hôpital offrait aux patients des médicaments. Aujourd’hui, tomber malade est devenu une hantise, et pour cause : dans les hôpitaux, tout manque et tout se paye. Le matériel de stérilisation fait défaut. Au niveau de la capitale économique, l’on est obligé de rallier la Pisam pour pouvoir résorber cette carence, c'est-à-dire stériliser ledit matériel pour les interventions chirurgicales. Depuis l’avènement du pouvoir Fpi à la magistrature suprême, les hôpitaux sont devenus des mouroirs. Si vous n’avez pas d’argent, il vaut mieux ne même pas y aller. Les ivoiriens démunis ont pris la route des tradi-praticiens, Ce qui a contribué à l’essor de ces nouveaux « marabouts ». Ceux qui ont les moyens prennent d’assaut les cliniques, et ils y trouvent leur compte, moyennant d’énormes sommes d’argent. Les nantis vont dans les pays qui offrent des structures et infrastructures médicales fiables à leurs patients. C’est le cas par exemple du chef de l’Etat qui, pour soigner une dent, a fait un déplacement jusqu’au Maroc. Et Dieu seul sait combien coûte un voyage présidentiel, surtout que c’est pour cause de santé. Et pour berner le peuple, Le chef de l’Etat avait promis dans des communes de la capitale économique, notamment à Abobo, à Koumassi et à Akouédo, de transformer les centres de santé de ces lieux en des Chu. Là encore, le discours démagogique a pris le pas sur la souffrance quotidienne des enfants de Côte-d’Ivoire. Le projet de l’assurance maladie universelle a été rangé aux calendes grecques, ou tout simplement oublié dans les tiroirs. Pire, les refondateurs n’ont pas construit de centres de santé, encore moins un petit hôpital de village depuis qu’ils sont aux affaires. Et ce manquement, le chef de l’Etat l’a reconnu à une des rédactions de la place. Il a dit qu’il a trouvé sur place 154 centres de santé qu’il a lui-même inaugurés. C’est la preuve que le Pdci avait déjà posé les premières pierres d’un édifice solide, et ceci est la démonstration assez claire que le parti sexagénaire avait pour souci primordial la santé des ivoiriens. C’est malheureux de voir de nos jours les hôpitaux, non seulement dans un état de délabrement avancé, mais qui inspirent l’angoisse et la détresse, car sans moyens, vous ne pouvez pas vous y rendre. Seule la désolation vous y attend. Pauvre Côte-d’Ivoire. Quand renaîtras-tu ?
Infrastructures socio-
culturelles en lambeau
A l’heure du bilan, la note est vraiment salée quand on parle d’infrastructures socio-culturelles sous la refondation. Parce qu’elles sont quasi inexistantes ou du moins celles qui ont été bâties par le Pdci, sont tous tombées en ruine par manque d’entretien. Les refondateurs n’ont préservé aucun acquis laissé par les ex-gérants du pouvoir. Et les ivoiriens s’en sont rendu compte après seulement une décennie sous les frontistes. Le spectacle est désolant à la vue de ce qui reste encore à la Côte d’Ivoire comme infrastructure socio-culturelle. La bibliothèque nationale, ce patrimoine situé en plein cœur de la commune du Plateau et qui jadis faisait la fierté de la Côte d’Ivoire, est aujourd’hui dans une léthargie totale, abandonnée qu’elle est aux souris et aux reptiles. La Bibliothèque agonise sous l’œil insensible des tenants du pouvoir. Tirbuce Koffi, ex-directeur des lieux avait, à cor et cri, attirer l’attention des refondateurs sur le mal pernicieux qui rongeait sa structure. Mais son appel est tombé dans l’oreille de sourds. L’immeuble la Pyramide, lieu de référence par excellence au Plateau n’a aucun égard de la part de ceux qui s’essaient à la gestion du pouvoir depuis dix ans. La preuve, l’illustre bâtiment est en train de s’effondrer. Les différents niveaux de l’immeuble sont inondés d’eau. Le béton qui soutien la bâtisse se relâche progressivement. En lieu, et place de ses occupants qui on déserté, la Pyramide est désormais à la merci des bandits et des prostituées. Si on y prend garde, cet immeuble risque de s’écrouler tant son état de dégradation est avancé. Que dire de l’immeuble qui abrite ce lieu de rassemblement public appelé communément la Sorbonne. Ce bâtiment à plusieurs étages, situé au cœur du quartier des affaires donne l’allure d’un immeuble en chantier à cause de l’état piteux dans lequel il baigne. Les supporters de Laurent Gbagbo l’on prit en otage et en ont fait leur lieux de résidence aux grands dam des autorités administratives. Le palais de la Culture construit sous Bédié, essaie tant bien que mal de résister aux assauts de la ruine. Ce joyau architectural a commencé à perdre sa fière allure d’antan. Les toilettes et autres salles annexes échappent aux différents travaux sporadiques menés dans le temple de la culture. Résultat, le palais cours inexorablement vers l’abandon. La maison des députés, dans la capitale politique Yamoussoukro, est une vraie pacotille que la refondation a servie. La bâtisse n’est pas solide puisque certaines parties, à peine achevées, ont cédé. Véritablement « Chine toc » des frontistes, pourrait-on dire. Outre ces bâtiments de renom, nous pouvons énumérer des lieux et non des moindre tels que, la maison de la Bourse de travail l’AITCI, la cité à Treichville, la cité rail au Plateau, la maison des Combattants etc… Tous ces patrimoines ont une seul dénomination commune. L’abandon, la ruine. Bref sous la refondation, les infrastructures riment avec le désastre, la destruction. Plus les frontistes s’éternisent au pouvoir, moins la Côte d’Ivoire se dote d’infrastructures.
Ecoles, universités, lycées professionnels, tous au point mort
Sous la refondation, l’éducation a foutu le camp depuis la source. Tous les ivoiriens constatent l’échec catastrophique des élèves en classes d’examen. Les parents accusent les enseignants, pendant que les élèves sont accusés par les formateurs. Pourtant, personne ne s’interroge sur les conditions dans lesquelles le savoir est dispensé aux élèves. Pendant près de dix ans que les refondateurs sont arrivés au pouvoir, les établissements scolaires n’ont bénéficié d’aucune réfection. Pis, tout ce que les refondateurs ont trouvé sur place, tombe en ruine. Allez faire un tour dans les établissements primaires et secondaires du public et le constat est fait. Plus de matériel didactique, plus de laboratoire dans les lycées. Les bancs, la craie et d’autres matériels sont imposés aux élèves. Les classes sont décoiffées, les bâtiments tombent en ruine. C’est dans une chaleur indescriptible que les enseignants donnent les cours. Les lycées techniques et professionnels ont perdu leur raison d’être. Au lieu de la pratique, c’est la théorie qui est dispensée aux futurs techniciens. Sous la refondation, le Certificat d’Aptitude Professionnel (CAP), le Brevet de Technicien (BT) et le Brevet d’Etude Préparatoire (BEP) n’ont plus de valeur que dans les cabines téléphoniques. L’Université avec le FPI est devenue un champ de bataille où la machette et les armes à feu ont remplacé les stylos. Les enseignants sont bastonnés. Les cités universitaires sont devenues des lieus de prostitution, de cyber-café, de piraterie d’œuvres musicales… Impossible de jeter un coup d’œil dans les toilettes de ces cités. Tout est démoli. C’est dans la nature que les étudiants, filles comme garçons vont se soulager. Rien n’a évolué dans les universités. Au contraire, tout a changé dans le mauvais sens. Pourtant le chef de file des refondateurs avait crié sur tous les toits qu’avec dix (10) milliards de francs Cfa, il réglerait tous les problèmes de l’école ivoirienne. Aujourd’hui, avec un budget de souveraineté de près de cent (100) milliards de FCFA, qu’a fait Laurent Gbagbo pour cette école qui agonise de seconde en seconde ? Pourtant, personne n’ignore que ces refondateurs qui sont devenus tous des milliardaires en un temps record, sont allés à l’école sous le PDCI dans des conditions agréables. Cela devrait au moins interpeller ces enseignants politiciens au pouvoir qui ont tout réuni pour tuer l’école ivoirienne depuis la maternelle jusqu’au supérieur.
Dossier réalisé par
Lance Touré, Etienne Lemistick, JN, Dos
L’accession du Fpi à la tête du pouvoir d’Etat en Côte d’Ivoire aura été comme une malédiction pour ce pays autrefois très envié de ses voisins. Par la faute des refondateurs, ce pays que le Pdci sous Houphouët et Bédié s’est donné du mal à construire, n’est aujourd’hui que l’ombre de lui-même. En dix (10) ans de gestion du pouvoir, les refondateurs sont encore à la recherche de bilan. La raison c’est que, Laurent Gbagbo et ses camarades n’ont rien fait. Ce régime vit sur les acquis du Pdci sans y avoir rien ajouté, peut-on dire. Les routes sont en état de dégradation très avancée. L’axe Abengourou-Agnibilékro laisse à désirer. Cette voie est difficile, sinon impossible à pratiquer. On peut également citer celle d’Abobo-Anyama, Yakassé Attobrou-Adzopé, Boundiali-Tengrela et bien d’autres. Comme pour dire que les refondateurs se présentent plutôt comme des destructeurs. Pourtant, Laurent Gbagbo fait des promesses. Aux populations de Yakassé Attobrou, dont il a érigé la localité en chef-lieu de département, le chef de l’Etat avait promis du bitume dans les mois qui suivaient sa présence là- bas. Hélas, voici plusieurs années maintenant que cette population attend que le candidat de la mouvance présidentielle concrétise sa promesse. C’est pareil pour l’axe Boundiali-Tengrela, où le locataire du palais présidentiel a donné le premier coup de pioche ,mais au jour d’aujourd’hui, les travaux de bitumage ne sont pas encore effectifs. Plus de 80% des routes en Côte d’Ivoire sont impraticables sous la refondation. C’est dire qu’en plus de n’avoir rien construit, le Fpi et Laurent Gbagbo n’arrivent pas à entretenir les infrastructures routières faites par le Pdci. Le chef de l’Etat en visite au nord en 2007 a effectué le trajet de Boundiali à Tengréla en hélicoptère à cause du mauvais état de la route. Ce qui témoigne la gravité de la situation. Dans toutes les régions de Côte d’Ivoire, les paysans n’arrivent plus à écouler correctement leurs produits agricoles. Lorsque le Pdci avec Houphouët prenait le pouvoir en 1960, c’était seulement l’axe Abidjan-Dabou qui était bitumé. Il suffit donc de regarder les infrastructures routières que possèdent la Côte d’Ivoire pour avoir une idée du travail énorme abattu dans ce sens. Car comme Houphouët aimait à le dire : « la route précède le développement ». De ce fait, on n’a pas été étonné de voir la Côte d’Ivoire sous le Pdci, se hisser au rang de leader de l’Afrique de l’ouest et d’entendre parler du « miracle ivoirien ». Mais tout cela n’est que du passé sous le Fpi et Laurent Gbagbo qui, en seulement dix (10) ans, ont réussi le pari de tout foutre en l’air. Les nids de poule font la loi sur nos routes aujourd’hui sous le regard des dirigeants. Même les ponts construits sous Houphouët ne respirent pas la grande forme à cause du manque d’entretien. Pis, le troisième (3) pont dont le financement a été bouclé grâce au président Bédié, n’a jusque là pas encore connu un début d’exécution. Bien au contraire, le parti au pouvoir l’a abandonné pour projeter la construction d’un pont qui bien avant d’être construit, porte déjà le nom de Laurent Gbagbo. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les infrastructures routières et les ponts construits au temps du Pdci sont sous la refondation en état de dégradation très avancée et risquent de s’effondrer si Laurent Gbagbo et son équipe s’éternisent au pouvoir.
Les hôpitaux comme des mouroirs
Au début des indépendances, les pays africains, au nom de leur collaboration avec leur métropole, avaient bénéficié d’aides tous azimuts, notamment au plan de la santé. Progressivement, certains pays dont la Côte-d’Ivoire, au vu de leur développement sans cesse croissant, se sont intelligemment libérés de la tutelle paternaliste. Se prenant en charge, les dirigeants de la Côte-d’Ivoire moderne, en l’occurrence le régime Pdci, ont mis sur place une politique d’un social hardi qui s’est sensiblement ressenti au niveau du domaine de la santé. Les ivoiriens se souviennent bien que jusqu’en 1999, les produits de première nécessité ne manquaient pas dans les hôpitaux. Les médicaments étaient gratuits, ainsi que les soins. L’ivoirien n’avait pas la phobie de la maladie en tant que telle, car l’hôpital offrait aux patients des médicaments. Aujourd’hui, tomber malade est devenu une hantise, et pour cause : dans les hôpitaux, tout manque et tout se paye. Le matériel de stérilisation fait défaut. Au niveau de la capitale économique, l’on est obligé de rallier la Pisam pour pouvoir résorber cette carence, c'est-à-dire stériliser ledit matériel pour les interventions chirurgicales. Depuis l’avènement du pouvoir Fpi à la magistrature suprême, les hôpitaux sont devenus des mouroirs. Si vous n’avez pas d’argent, il vaut mieux ne même pas y aller. Les ivoiriens démunis ont pris la route des tradi-praticiens, Ce qui a contribué à l’essor de ces nouveaux « marabouts ». Ceux qui ont les moyens prennent d’assaut les cliniques, et ils y trouvent leur compte, moyennant d’énormes sommes d’argent. Les nantis vont dans les pays qui offrent des structures et infrastructures médicales fiables à leurs patients. C’est le cas par exemple du chef de l’Etat qui, pour soigner une dent, a fait un déplacement jusqu’au Maroc. Et Dieu seul sait combien coûte un voyage présidentiel, surtout que c’est pour cause de santé. Et pour berner le peuple, Le chef de l’Etat avait promis dans des communes de la capitale économique, notamment à Abobo, à Koumassi et à Akouédo, de transformer les centres de santé de ces lieux en des Chu. Là encore, le discours démagogique a pris le pas sur la souffrance quotidienne des enfants de Côte-d’Ivoire. Le projet de l’assurance maladie universelle a été rangé aux calendes grecques, ou tout simplement oublié dans les tiroirs. Pire, les refondateurs n’ont pas construit de centres de santé, encore moins un petit hôpital de village depuis qu’ils sont aux affaires. Et ce manquement, le chef de l’Etat l’a reconnu à une des rédactions de la place. Il a dit qu’il a trouvé sur place 154 centres de santé qu’il a lui-même inaugurés. C’est la preuve que le Pdci avait déjà posé les premières pierres d’un édifice solide, et ceci est la démonstration assez claire que le parti sexagénaire avait pour souci primordial la santé des ivoiriens. C’est malheureux de voir de nos jours les hôpitaux, non seulement dans un état de délabrement avancé, mais qui inspirent l’angoisse et la détresse, car sans moyens, vous ne pouvez pas vous y rendre. Seule la désolation vous y attend. Pauvre Côte-d’Ivoire. Quand renaîtras-tu ?
Infrastructures socio-
culturelles en lambeau
A l’heure du bilan, la note est vraiment salée quand on parle d’infrastructures socio-culturelles sous la refondation. Parce qu’elles sont quasi inexistantes ou du moins celles qui ont été bâties par le Pdci, sont tous tombées en ruine par manque d’entretien. Les refondateurs n’ont préservé aucun acquis laissé par les ex-gérants du pouvoir. Et les ivoiriens s’en sont rendu compte après seulement une décennie sous les frontistes. Le spectacle est désolant à la vue de ce qui reste encore à la Côte d’Ivoire comme infrastructure socio-culturelle. La bibliothèque nationale, ce patrimoine situé en plein cœur de la commune du Plateau et qui jadis faisait la fierté de la Côte d’Ivoire, est aujourd’hui dans une léthargie totale, abandonnée qu’elle est aux souris et aux reptiles. La Bibliothèque agonise sous l’œil insensible des tenants du pouvoir. Tirbuce Koffi, ex-directeur des lieux avait, à cor et cri, attirer l’attention des refondateurs sur le mal pernicieux qui rongeait sa structure. Mais son appel est tombé dans l’oreille de sourds. L’immeuble la Pyramide, lieu de référence par excellence au Plateau n’a aucun égard de la part de ceux qui s’essaient à la gestion du pouvoir depuis dix ans. La preuve, l’illustre bâtiment est en train de s’effondrer. Les différents niveaux de l’immeuble sont inondés d’eau. Le béton qui soutien la bâtisse se relâche progressivement. En lieu, et place de ses occupants qui on déserté, la Pyramide est désormais à la merci des bandits et des prostituées. Si on y prend garde, cet immeuble risque de s’écrouler tant son état de dégradation est avancé. Que dire de l’immeuble qui abrite ce lieu de rassemblement public appelé communément la Sorbonne. Ce bâtiment à plusieurs étages, situé au cœur du quartier des affaires donne l’allure d’un immeuble en chantier à cause de l’état piteux dans lequel il baigne. Les supporters de Laurent Gbagbo l’on prit en otage et en ont fait leur lieux de résidence aux grands dam des autorités administratives. Le palais de la Culture construit sous Bédié, essaie tant bien que mal de résister aux assauts de la ruine. Ce joyau architectural a commencé à perdre sa fière allure d’antan. Les toilettes et autres salles annexes échappent aux différents travaux sporadiques menés dans le temple de la culture. Résultat, le palais cours inexorablement vers l’abandon. La maison des députés, dans la capitale politique Yamoussoukro, est une vraie pacotille que la refondation a servie. La bâtisse n’est pas solide puisque certaines parties, à peine achevées, ont cédé. Véritablement « Chine toc » des frontistes, pourrait-on dire. Outre ces bâtiments de renom, nous pouvons énumérer des lieux et non des moindre tels que, la maison de la Bourse de travail l’AITCI, la cité à Treichville, la cité rail au Plateau, la maison des Combattants etc… Tous ces patrimoines ont une seul dénomination commune. L’abandon, la ruine. Bref sous la refondation, les infrastructures riment avec le désastre, la destruction. Plus les frontistes s’éternisent au pouvoir, moins la Côte d’Ivoire se dote d’infrastructures.
Ecoles, universités, lycées professionnels, tous au point mort
Sous la refondation, l’éducation a foutu le camp depuis la source. Tous les ivoiriens constatent l’échec catastrophique des élèves en classes d’examen. Les parents accusent les enseignants, pendant que les élèves sont accusés par les formateurs. Pourtant, personne ne s’interroge sur les conditions dans lesquelles le savoir est dispensé aux élèves. Pendant près de dix ans que les refondateurs sont arrivés au pouvoir, les établissements scolaires n’ont bénéficié d’aucune réfection. Pis, tout ce que les refondateurs ont trouvé sur place, tombe en ruine. Allez faire un tour dans les établissements primaires et secondaires du public et le constat est fait. Plus de matériel didactique, plus de laboratoire dans les lycées. Les bancs, la craie et d’autres matériels sont imposés aux élèves. Les classes sont décoiffées, les bâtiments tombent en ruine. C’est dans une chaleur indescriptible que les enseignants donnent les cours. Les lycées techniques et professionnels ont perdu leur raison d’être. Au lieu de la pratique, c’est la théorie qui est dispensée aux futurs techniciens. Sous la refondation, le Certificat d’Aptitude Professionnel (CAP), le Brevet de Technicien (BT) et le Brevet d’Etude Préparatoire (BEP) n’ont plus de valeur que dans les cabines téléphoniques. L’Université avec le FPI est devenue un champ de bataille où la machette et les armes à feu ont remplacé les stylos. Les enseignants sont bastonnés. Les cités universitaires sont devenues des lieus de prostitution, de cyber-café, de piraterie d’œuvres musicales… Impossible de jeter un coup d’œil dans les toilettes de ces cités. Tout est démoli. C’est dans la nature que les étudiants, filles comme garçons vont se soulager. Rien n’a évolué dans les universités. Au contraire, tout a changé dans le mauvais sens. Pourtant le chef de file des refondateurs avait crié sur tous les toits qu’avec dix (10) milliards de francs Cfa, il réglerait tous les problèmes de l’école ivoirienne. Aujourd’hui, avec un budget de souveraineté de près de cent (100) milliards de FCFA, qu’a fait Laurent Gbagbo pour cette école qui agonise de seconde en seconde ? Pourtant, personne n’ignore que ces refondateurs qui sont devenus tous des milliardaires en un temps record, sont allés à l’école sous le PDCI dans des conditions agréables. Cela devrait au moins interpeller ces enseignants politiciens au pouvoir qui ont tout réuni pour tuer l’école ivoirienne depuis la maternelle jusqu’au supérieur.
Dossier réalisé par
Lance Touré, Etienne Lemistick, JN, Dos