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Faits Divers Publié le mardi 5 janvier 2010 | Nord-Sud

Vol de nuit en réunion : Des ex-employés d’Uniwax emportent plusieurs ballots de pagnes

Unea série de forfaits ont été commis dans les magasins de Uniwax. La dernière attaque remonte à la nuit du 5 au 6 octobre 2008. Pour les précédentes opérations, les malfrats ont emporté plusieurs ballots de pagnes (le nombre n’a pas été révélé, lors de l’interrogatoire au tribunal, Nldr). La bande se compose de Diarassouba Mamadou, mécanicien et de quatre vigiles appartenant à la société de gardiennage G4 Seccuricor. Il s’agit de Traoré Losséni, de Yao N’guessan Raoul, de N’Gnangui Anicet et de Katti N’Gréko. Cette nuit du 6 octobre, à la zone industrielle de Yopougon, précisément à l’usine Uniwax, spécialisée dans la fabrication de pagne, Diarrassouba, le cerveau de la bande, se met en relation avec Katti, le chef de l’équipe de vigiles commis pour la surveillance des lieux. « J’ai volé les pagnes avec la complicité des quatre vigiles. Il y a aussi le chef de production qui est au courant de l’affaire. Nous ciblons d’abord les magasins où se trouvent les marchandises. A l’intérieur de l’usine, mes complices font sortir les ballots de pagnes. C’est Losséni qui m’aide à transporter la marchandise chez moi à Wassakara», raconte Diarrassouba. Selon lui, les pagnes sont ainsi découpés en complets de six pièces vendus sur le marché noir. « Nous avons récolté 7 millions de Fcfa. J’ai eu 2 millions comme part du butin. Chaque vigile a empoché 100.000 Fcfa », détaille le chef du groupe, affirmant que le reste du butin s’est retrouvé dans les poches du chef de la production. Celui-ci, n’a jamais existé selon le rapport des enquêteurs. Ainsi, la première opération donne des appétits à la bande. Elle remet le couvert en octobre 2008. Le même scenario est mis en place par Diarrassouba. Entre temps, les responsables de l’entreprise, ayant constaté la récurrence des cas de vols, mettent fin au contrat de la société de gardiennage qui emploie les complices de Diarrasouba. La séparation est effective le 28 août 2008. La nuit du second forfait, explique le mécano, il informe Katti sur son intention de voler des pagnes. Celui-ci met la puce à l’oreille de ses acolytes. Mais, l’opération échoue car les nouveaux vigiles refusent de collaborer. «Tout est tombé à l’eau. Cela a coïncidé avec ma maladie. Donc, je suis allé à Bouaké pour me faire soigner », explique Diarrassouba. En réalité, il s’était rendu dans la capitale du Centre pour échapper aux fins limiers de la Police judicaire (Pj). Ceux-ci avaient réussi à mettre la main sur le reste de la bande le 10 décembre 2009. «En liaison avec nos frères d’armes de Bouaké, nous avons appréhendé le sieur Diarrasouba Mamadou », confie l’officier en charge du dossier. Lors de l’audition des prévenus, ils reconnaissent l’accusation de vol de nuit en réunion qui leur est reprochée. Coup de théâtre ! Hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Yopougon, ils nient en bloc le chef d’accusation. Selon eux, c’est sous la torture à la police qu’ils ont été obligés de reconnaître les fait. Après un débat houleux, où les avocats des deux parties ont plaidé en faveur de leurs clients, le tribunal a déclaré Diarrassouba Mamadou coupable du forfait. Il a été condamné à 36 mois de réclusion. Il doit verser la somme de 15 millions Fcfa à Uniwax qui s’est constitué partie civile. Quand aux quatre vigiles, le juge a prononcé la relaxe pour insuffisances de preuves.

Ouattara Moussa (Stagiaire)
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