Où est passé l'argent des femmes, collecté à Korhogo par les dignitaires du Rdr ? Au moment où enfle la grogne suite à l'agression que les grenadiers voltigeurs (Gon et Ahmed Bakayoko) font subir aux citoyens en ex-zones cno, les frustrés ont décidé de leur faire payer cela, cash ! Le Sénoufo et plus généralement, le ressortissant du Nord (de la Côte d'Ivoire) est connu pour sa pondération. L'histoire du patriarche Gbon qui, par son comportement, a évité à son peuple les affres des affrontements avec Samory Touré, est encore dans bien des esprits. Et son enseignement a fait tâche d'huile. En effet, en 1990, avec l'avènement du multipartisme, feu Coulibaly Daouda, maire de Korhogo, décida d'empêcher le secrétaire général du Fpi, Laurent Gbagbo (opposant à Houphouët-Boigny) de tenir son meeting dans la capitale du poro. Pour ce faire, le maire convoya des jeunes à l'entrée de la ville, au niveau de Lcci (ancienne route d'Abidjan) pour bloquer le convoi de celui qui, dix ans après, deviendra le Président de la République de Côte d'Ivoire. Le député Gon (paix à son âme), père de Ahmadou Gon (Ddc de Alassane Ouattara) et son équipe, firent preuve de sagesse. Ils s'opposeront à cette initiative malheureuse du maire et de ses perturbateurs. Par des termes bien choisis : "Si Monsieur Gbagbo a pu quitter librement Abidjan où réside son adversaire politique Houphouët-Boigny, pour venir tenir un meeting politique à Korhogo, au Nord du pays, sans être inquiété par Houphouët lui-même, ce n'est pas à Korhogo que nous allons gâter notre nom par des attitudes de violence ".
De sa tombe, le député Gon doit aujourd'hui, en vouloir terriblement à son fils Ahmadou Gon qui n'honore par sa mémoire. N'est- ce pas que, trahissant la mémoire de son illustre géniteur, le Ddc de Ouattara Alassane a choisi de faire la politique avec des armes condamnables : La violence verbale et physique, les injures, les menaces et autres attitudes nauséeuses. A la mosquée de Koko (à Korhogo), tout ministre de l'agriculture qu'il est, Ahmadou Gon osera, en compagnie de ses affidés, en pleine prière de la tabaski, empêcher le Dr Malick Coulibaly, son oncle qui plus est, le Directeur national de campagne du Président de la République, de prendre la parole qui lui avait été donnée par le préfet de région. Ses hommes liges détruiront peu après, des bâches qui devaient servir pour le meeting que prévoyait tenir l'émissaire du chef de l'Etat. Au grand dam de tous.
Les victimes n'ont pas voulu faire de vagues. D'après Coulibaly Alassane, digne fils de la famille du patriarche péléfero Gbon, les agresseurs de Dr Issa Malick ont perdu tout sens de la mesure et la sagesse. Car en pays sénoufo, il est dit que, " quand tu commences à citer les parties de ton corps, tu finis par t'insulter toi-même ". Autrement dit, la vomissure déversée sur le Directeur de campagne du président de la République par Hamed Bakayoko (ce ministre-déchet) qui excelle dans le style loubard, a moins sali le croyant Coulibaly Issa Malick, que l'instigateur de cette folie : Ahmadou Gon lui-même. Simplement parce que Dr Malick et Gon, sont du même sang.
Frustrées, les populations des zones Cno qui ne demandent que des actes de développement aux cadres et fils de la région, demeurent pour autant pacifiques. Elles ont choisi de faire payer cash à Gon et à ses thuriféraires, leurs mépris vis-à-vis d'elles. Désormais, les affidés du parti de Ouattara, comme de véritables transhumants (parti du Pdci, ils se sont acoquinés à Guéi pour chasser Bédié du pouvoir, puis se sont rapprochés des Fn pour tordre en vain le bras à Gbagbo) exigent intéressement avant de se rendre aux meetings et autres réunions publiques de leur parti. C'est maintenant par cars, camions, et autres moyens logistiques que ces curieux sont convoyés sur les lieux de rassemblement. Plus de spontanéité comme par le passé où, à pied, à vélo, on se rendait avec enthousiasme au meeting du Rdr. Pour donner l'illusion de mobiliser, on ne se gêne plus à organiser des séances publiques de gueulement, le jour de marché et souvent en plein marché. En comptant sur la vigilance du caméraman instrumentalisé, pour qu'il montre tout, sauf la réalité qui est la désaffection des militants. Le récent échec du meeting animé par Gon et Ahmed Bakayoko au Nord, est l'expression du désamour qui s'installe dans la " case ". Trompés au départ par le discours mielleux de ceux-là mêmes qui reconnaissent aujourd'hui, avoir enfanté la rébellion, puisqu'ils disent que les rebelles sont " sortis de notre pipi ", les habitants du Nord, ont fini par " voir clair ". La désinformation à elles servie depuis des années, a fini par se craqueler face à la vérité. Et la vérité ? C'est que, tout comme bon nombre de personnes vivant au Nord, les femmes de Korhogo et sous- préfecture, sont dépitées. Elles en veulent aux menteurs qui les ont fait cotiser d'énormes sommes d'argent, pour rien. Ces menteurs ? Gon les connaît. Puisque dit-on, ce sont ses hommes de mains qui, au nom du Rdr, ont demandé que ces braves femmes leur remettent comme caution, la somme de 2000 fcfa. Afin de pouvoir bénéficier de prêt ou de financement que Mme Dominique Ouattara (l'épouse de l'autre) qui devait arriver dans la région, ferait, par la création d'une institution de financement de projet.
Au final, aucune trace de ce financement, encore moins d'un quelconque projet au profit de ces mères de familles. Ça sent l'arnaque ! Surtout que le remboursement qui devait s'opérer en catimini, tarde à se faire. C'est quand même des millions de Fcfa, qui se sont, ainsi volatilisés dans la bouche des héritiers des grilleurs d'arachides. Aux dernières nouvelles, Gon se démène comme un beau diable pour étouffer cette affaire qui ne fait que flétrir davantage son image et celle du Rdr dont il est l'élu local et Directeur de campagne de Ouattara, son mentor.
Francesca Adeva
francescaudrey@yahoo.fr
De sa tombe, le député Gon doit aujourd'hui, en vouloir terriblement à son fils Ahmadou Gon qui n'honore par sa mémoire. N'est- ce pas que, trahissant la mémoire de son illustre géniteur, le Ddc de Ouattara Alassane a choisi de faire la politique avec des armes condamnables : La violence verbale et physique, les injures, les menaces et autres attitudes nauséeuses. A la mosquée de Koko (à Korhogo), tout ministre de l'agriculture qu'il est, Ahmadou Gon osera, en compagnie de ses affidés, en pleine prière de la tabaski, empêcher le Dr Malick Coulibaly, son oncle qui plus est, le Directeur national de campagne du Président de la République, de prendre la parole qui lui avait été donnée par le préfet de région. Ses hommes liges détruiront peu après, des bâches qui devaient servir pour le meeting que prévoyait tenir l'émissaire du chef de l'Etat. Au grand dam de tous.
Les victimes n'ont pas voulu faire de vagues. D'après Coulibaly Alassane, digne fils de la famille du patriarche péléfero Gbon, les agresseurs de Dr Issa Malick ont perdu tout sens de la mesure et la sagesse. Car en pays sénoufo, il est dit que, " quand tu commences à citer les parties de ton corps, tu finis par t'insulter toi-même ". Autrement dit, la vomissure déversée sur le Directeur de campagne du président de la République par Hamed Bakayoko (ce ministre-déchet) qui excelle dans le style loubard, a moins sali le croyant Coulibaly Issa Malick, que l'instigateur de cette folie : Ahmadou Gon lui-même. Simplement parce que Dr Malick et Gon, sont du même sang.
Frustrées, les populations des zones Cno qui ne demandent que des actes de développement aux cadres et fils de la région, demeurent pour autant pacifiques. Elles ont choisi de faire payer cash à Gon et à ses thuriféraires, leurs mépris vis-à-vis d'elles. Désormais, les affidés du parti de Ouattara, comme de véritables transhumants (parti du Pdci, ils se sont acoquinés à Guéi pour chasser Bédié du pouvoir, puis se sont rapprochés des Fn pour tordre en vain le bras à Gbagbo) exigent intéressement avant de se rendre aux meetings et autres réunions publiques de leur parti. C'est maintenant par cars, camions, et autres moyens logistiques que ces curieux sont convoyés sur les lieux de rassemblement. Plus de spontanéité comme par le passé où, à pied, à vélo, on se rendait avec enthousiasme au meeting du Rdr. Pour donner l'illusion de mobiliser, on ne se gêne plus à organiser des séances publiques de gueulement, le jour de marché et souvent en plein marché. En comptant sur la vigilance du caméraman instrumentalisé, pour qu'il montre tout, sauf la réalité qui est la désaffection des militants. Le récent échec du meeting animé par Gon et Ahmed Bakayoko au Nord, est l'expression du désamour qui s'installe dans la " case ". Trompés au départ par le discours mielleux de ceux-là mêmes qui reconnaissent aujourd'hui, avoir enfanté la rébellion, puisqu'ils disent que les rebelles sont " sortis de notre pipi ", les habitants du Nord, ont fini par " voir clair ". La désinformation à elles servie depuis des années, a fini par se craqueler face à la vérité. Et la vérité ? C'est que, tout comme bon nombre de personnes vivant au Nord, les femmes de Korhogo et sous- préfecture, sont dépitées. Elles en veulent aux menteurs qui les ont fait cotiser d'énormes sommes d'argent, pour rien. Ces menteurs ? Gon les connaît. Puisque dit-on, ce sont ses hommes de mains qui, au nom du Rdr, ont demandé que ces braves femmes leur remettent comme caution, la somme de 2000 fcfa. Afin de pouvoir bénéficier de prêt ou de financement que Mme Dominique Ouattara (l'épouse de l'autre) qui devait arriver dans la région, ferait, par la création d'une institution de financement de projet.
Au final, aucune trace de ce financement, encore moins d'un quelconque projet au profit de ces mères de familles. Ça sent l'arnaque ! Surtout que le remboursement qui devait s'opérer en catimini, tarde à se faire. C'est quand même des millions de Fcfa, qui se sont, ainsi volatilisés dans la bouche des héritiers des grilleurs d'arachides. Aux dernières nouvelles, Gon se démène comme un beau diable pour étouffer cette affaire qui ne fait que flétrir davantage son image et celle du Rdr dont il est l'élu local et Directeur de campagne de Ouattara, son mentor.
Francesca Adeva
francescaudrey@yahoo.fr
