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Politique Publié le jeudi 7 janvier 2010 | Le Nouveau Réveil

Candidat du Pdci-Rda à la présidentielle : Bédié dévoile le sens de son dernier combat

BEDIE présente son projet de société, son programme de gouvernement aux membres des instances de son parti dont il est le candidat à l`élection présidentielle. Que va contenir ce projet ? Que n`a pas encore fait ce grand serviteur de l`Etat ivoirien qu`il va dire aux Ivoiriens via les militants de son parti ? Qui ne connaît pas Aimé Henri KONAN BEDIE, dont la vie politique est confondue à celle du progrès prodigieux de la Côte d`Ivoire moderne. Bédié est-il encore à présenter aux Ivoiriens pour que l`on s`attarde sur le passé édifiant de ce grand commis de l`Etat ? Aimé Henri KONAN BEDIE s`adresse ce matin à la Côte d`Ivoire à travers l`immense majorité des cadres et autres couches socioprofessionnelles militants du PDCI RDA.
Sur ce grand homme d`Etat, l`on peut dire tout ce que l`on veut. L`on peut porter tous les jugements humains possibles. Mais il n`est pas condamnable. De la méchanceté à l`admiration des hommes et des femmes, Aimé Henri KONAN BEDIE demeure l`une des grandes valeurs sûres de la Côte d`Ivoire. Il est l`un de ces rares Républicains que l`on rencontre dans les grandes démocraties européennes et américaines.
Aimé Henri KONAN BEDIE n`avait pas besoin de se présenter aux Ivoiriens ce matin. Mais la dynamique politique électorale exige que tout candidat populaire ou impopulaire, connu ou inconnu dévoile ses intentions sur le bonheur qu`il veut procurer à ses compatriotes pour les mobiliser à porter leur choix massif sur lui pendant le vote. C`est pourquoi aujourd`hui Aimé Henri KONAN BEDIE dira aux Ivoiriens ce qu`il compte faire pour eux pour les cinq années à venir et dans le cadre de ce dernier combat qu`il compte mener dans la perspective de la renaissance de la Côte d`Ivoire. Ainsi, il dévoile le sens de son combat aux Ivoiriens. Lui qui était au travail avec un gouvernement de brillants technocrates dans l`objectif d`atteindre une croissance économique à deux chiffres lorsque les ennemis intérieurs et extérieurs de notre pays ont perpétré ce fameux coup de force militaire. Son gouvernement avait atteint l`initiative PPTE dont le point d`achèvement était prévu pour le mois de mars 2001 et dont les effets allaient profiter à la marche glorieuse de notre pays lorsque des brigands politiques ont freiné la réalisation de cette belle promesse économique. Lui qui, depuis la dévaluation de 1994, avait relevé les salaires à quatre reprises sans triomphalisme et était décidé malgré les rigueurs imposées par les plans d`ajustement structurel à permettre à chaque travailleur ivoirien de trouver en termes très concrets de salaires réajustés et de meilleures conditions de vie.
Au travail, Aimé Henri KONAN BEDIE a été victime d`un coup d`Etat gratuit, inutile et improductif pour la cause nationale. Malgré sa meurtrissure et loin des siens, Aimé Henri KONAN BEDIE a adressé de Paris, le 25 février 2000, une lettre aux militants et militantes du PDCI RDA. Lettre que mes amis TANOH K. Pascal, alors Président de section JPDCI RDA, aujourd`hui Secrétaire Général de Section du PDCI RDA à Cocody, TOSSIO Mathieu, Président de Section JPDCI RDA et moi, Ange DAGARET DASSAUD, alors Président de la Jeunesse Communale du PDCI RDA de Cocody avons, en tant que membres statutaires de ce congrès et sous manteau avec le soutien actif du grand frère GNAMIEN Yao, alors bouillant membre du Bureau Politique du PDCI RDA, distribué au 4ème congrès extraordinaire du PDCI RDA en avril 2000 au palais des sports de Treichville.
Dans cette lettre, le Président du PDCI RDA en exil forcé demandait de façon courageuse et responsable pardon aux Ivoiriens pour ce qu`ils enduraient face au coup d`Etat idiot. Il l`exprimait ainsi : "Face à l`épreuve que constitue le coup d`Etat du 24 décembre, je voudrais, dans la contrition sincère, vous demander pardon pour la très profonde blessure infligée à notre chère Côte d`Ivoire, pour les souffrances que les uns et les autres, vous endurez courageusement." Il ne se dérobe pas de ses responsabilités dans la chute de son parti du pouvoir Aimé Henri KONAN BEDIE en est tellement conscient qu`il l`affirme : "Personne ne peut se réjouir de la chute de notre démocratie et de l`affaiblissement de notre grand parti. Nous avons sans doute péché par excès de confiance en nous-mêmes. Nous avons cru dans la loyauté et le sens du devoir des autres. Ces certitudes se sont avérées irréalistes. Elles ont été payées très cher ; c`est aussi clair que triste d`en faire le constat. Nous en sommes tous, en un certain sens, responsables, bien sûr à des degrés différents". Dans la piété, le Président croyant ajoute : "Je prie chaque jour que Dieu fasse en sorte que cette souffrance nous fortifie et nous aide à éloigner ces malheurs". Malgré l`humiliation faite à la République de la Côte d`Ivoire par les ennemis du progrès et de la stabilité politique de notre pays et ressentie comme une humiliation personnelle faite à un homme d`Etat rompu à la gestion des affaires publiques ; Aimé Henri KONAN BEDIE, de son exil forcé, n`a ni baissé les bras, ni cédé au découragement. Dans cette lettre, il invitait les Ivoiriens à travers les militants de son parti, au courage politique pour le combat pour la liberté, pour la discipline et la cohésion. Pour Aimé Henri KONAN BEDIE, malgré le coup d`Etat et tout ce qu`il allait engendrer comme désordres directs et des dégâts collatéraux, il faut croire en la liberté et en la démocratie : "Maintenant il nous faut regarder devant nous, mesurer ce que cette épreuve impose d`exigence, pour changer les choses et pour donner un nouveau dynamisme à notre combat pour la liberté. La démocratie plurielle est notre avenir."
Bédié sait qu` "Aucun projet de société de cette envergure n`eut été concevable sans une inspiration forte soutenue par l`amour de la patrie". Dans un esprit militant par fidélité à la Côte d`Ivoire et au PDCI RDA. Pour cela, déjà en 2000 ; Bédié envisageait cinq vérités premières qu`il nous faut défendre car il s`agit de notre survie.
Premier devoir : ne pas transformer le PDCI RDA en un parti d`intrigues et de discordes.
Deuxième action : rétablir la démocratie.
Troisième action : défendre l`indépendance et l`identité de la Côte d`Ivoire.
Quatrième action : défendre notre bilan avec hardiesse.
Cinquième action : gagner les élections.
Déjà en 2000 et en exil forcé, Aimé Henri KONAN BEDIE avait le souci de la reconquête du pouvoir d`Etat par son parti et sous son inspiration éclairée. Ainsi, pour ce qu`il va dire ce matin, les quatrième et cinquième actions dans cette lettre nous intéressent. Dans cette lettre du 25 février 2000, le Président Bédié avait conscience que le PDCI RDA serait le parti à battre parce qu`il est celui qui a un bilan élogieux de 40 années de progrès et de développement. Pour y arriver, il conseille ceci : "Si l`on veut qu`un immense espoir demeure dans le cœur des Ivoiriens, l`action de notre parti depuis l`indépendance et celle du gouvernement, notamment depuis 1994, doivent être défendues sans aucune hésitation". Il rappelle à cet effet "l`action de modernisation entreprise à travers des réalisations multiples dans tous les domaines. Les avancées sont certaines, voire spectaculaires et sans précédent, qu`il s`agisse des investissements pour les infrastructures de base, de l`habitat rural, de l`électrification, de l`hydraulique, de nouvelles pistes, des grands chantiers, de la santé, de l`éducation et, bien sûr des reformes institutionnelles pour plus de participation et de démocratie."
Aimé Henri KONAN BEDIE, un homme d`Etat, sérieux et honnête, qui a été aux affaires et qui connaît très bien le fonctionnement de l`Etat sait aussi bien que: " toute œuvre humaine, ( ) comporte des échecs et des erreurs qu`il nous tenait à cœur de reconnaître et de diriger". Il ne cache pas qu`il y a eu des erreurs dans sa gestion du pouvoir d`Etat, mais cela ne doit pas inhiber la détermination de ses militants à gagner l`élection présidentielle de 2010. Les succès et les victoires engrangées par notre parti sont plus que les échecs et les erreurs. Et c`est ce qui devrait motiver une fois de plus les militants du PDCI RDA et les Ivoiriens sachant faire la différence entre le bien et le mal. Car notre vision, ambitieuse et réaliste de notre avenir ne pouvait que nous mobiliser à bâtir un projet de faire de la Côte d`Ivoire un nouveau pays industrialisé selon les dix sentiers du futur encore et toujours en vigueur soutenu par l`amour de la patrie. Par le progrès pour tous et le bonheur pour chacun toujours d`actualité. Parce qu`une nation en mouvement ne finit jamais avec le progrès et la recherche du bonheur de chaque citoyen. Aimé Henri KONAN BEDIE l`a compris de sitôt pour propulser son pays vers une nation aux nouvelles frontières de développement à travers l`éléphant d`Afrique.
Raison de plus pour gagner l`élection présidentielle de 2010 qui est la cinquième et dernière action de la lettre du 25 février 2000 adressée aux militants et militants du PDCI RDA. Car pour Aimé Henri KONAN BEDIE : "Dans la pratique du combat politique et électoral, nous avons acquis une expérience étendue, une profonde connaissance de nos régions, de nos villes, de nos villages, en somme de la population ivoirienne. Le PDCI ne saurait se résigner à accepter la propagande mensongère sans réaction. Les ruines que les mensonges ont accumulées, la vérité peut les relever. Un réalisme sain et vigoureux peut réparer les erreurs d`une conjuration de circonstance". Et notre candidat d`interpeller les uns et les autres à comprendre que cette élection présidentielle, " c`est un nouveau combat que nous devons embrasser avec une énergie égale à celle des pionniers de notre parti dans leur lutte pour accéder à la liberté et à la dignité. (…) Aujourd`hui, nombreux sont nos compatriotes qui ont perdu l`espoir et vivent dans la crainte du lendemain." A tous, Bédié conseille que "si le malheur nous a frappés, il ne doit pas nous abattre." Parce que reconnaît-il "le PDCI RDA a bâti un grand pays, notre Côte d`Ivoire bien aimée. Nous devons travailler ensemble pour la construire à la relever des ruines morales et matérielles subies en un laps de temps si court."
Un tel homme d`Etat de valeur ayant un bilan et un programme mérite la confiance de toute la Côte d`Ivoire pour la renaissance de notre pays. Et le PDCI RDA dans son entièreté doit se mobiliser pour dire non à la décadence programmée d`un pays promis à un développement prodigieux. Et 2010 doit être l`année où les Ivoiriens doivent se décider à dire OUI AU PROGRES POUR TOUS ET AU BONHEUR POUR CHACUN.
Ange DAGARET DASSAUD
angedagaret@yahoo.fr
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