ADO à Memni : "Je sais ce qu’il faut faire pour qu’un pays se relève"

(…) Je voudrais, honorables chefs, vous dire un grand merci pour l’accueil que vous me réservez ce matin. Vous m’avez accueilli à l’entrée du village et nous avons marché ensemble jusqu’ici. Ensuite, vous avez procédé à mon investiture comme membre de la génération « Gnando ». Je voudrais vous dire toute ma gratitude. Je suis venu à Memni pour vous saluer et pour vous confier ma candidature. Je sais que tous ceux qui sont passés ici et qui ont eu la chance de participer à cette cérémonie ont tous connu un grand destin. Vous l’avez dit vous-mêmes. Moi, j’ai la chance d’avoir été Gouverneur, DGA du FMI, d’avoir été Premier ministre, maintenant je suis candidat à la présidence de la République. Je souhaite que les mânes exhaussent vos paroles et vos prières pour que je puisse accéder à la magistrature suprême comme vous l’avez dit. Je le souhaite pour aider notre pays qui est en crise. Je le souhaite pour aider toute la région, pour aider cette commune de Memni. Je le souhaite vivement parce que je vois qu’il y a beaucoup de choses à faire ici. En venant, j’ai vu l’état des routes. J’ai vu beaucoup de jeunes malheureusement qui n’ont pas d’emploi. Et qui peut-être ne vont même pas à l’école. J’ai vu des femmes qui me demandaient de descendre et de les aider. J’ai vu des personnes âgées qui manifestement ont besoin de soins médicaux. J’ai vu, en très peu de temps, tous les maux que vivent la plupart des populations de notre nation. Je voudrais vous dire que vous pouvez compter sur moi. Je voudrais que vous puissiez dire aux populations de Memni qu’elles peuvent compter sur moi. Et que je ferai tout pour le développement de notre pays. Si j’ai accepté d’être candidat à la demande de mon parti, c’est parce que j’ai des solutions aux problèmes de la Côte d’Ivoire. J’ai des solutions parce que moi, j’ai fait des choses importantes dans ma vie. Malgré toute la modestie que je mets à le dire, j’ai aidé quasiment tous les pays du continent y compris mon propre pays, de 90 à 93, quand Houphouët-Boigny m’a fait appel, j’ai aidé de grands pays comme le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Ghana notre voisin, comme l’Algérie, le Maroc. J’ai aidé des pays en Europe comme la Suisse, le Portugal. J’ai aidé des pays en Amérique Latine, en Asie. Je sais ce qu’il faut faire pour qu’un pays se relève. Je ne suis pas venu ici pour répondre à quoi que ce soit et à qui que ce soit. Je suis venu vous dire de me juger à ma valeur intrinsèque. Celui à qui Félix Houphouët-Boigny a fait appel il y a 20 ans, quand la Côte d’Ivoire avait des problèmes. Et c’est moi, grâce à sa sagesse, grâce à sa confiance, qui ai sorti la Côte d’Ivoire des difficultés. Nous savons tous aujourd’hui que le pays a des problèmes. Je vous demande de me faire confiance. De me donner la direction du pays car, je serai un bon pilote pour la Côte d’Ivoire.

Chers parents, je suis honoré de cette cérémonie. Et, je voudrais vous dire qu’avec moi, vous ne serez pas déçus. Je le dirai dans quelques jours à Agboville. J’ai promis un statut spécial pour les chefs et rois de Côte d’Ivoire. Je sais, l’importance de votre contribution dans la gestion des crises locales. Ce qui me caractérise le plus, c’est que j’ai toujours tenu mes engagements. Vous pouvez regardez tout ce que j’ai fait. Que ce soit comme Premier ministre, comme Gouverneur de la Banque Centrale, comme DGA du FMI. J’ai été décoré au FMI pour mon intégrité, pour ma loyauté, pour le travail que j’y ai fait. Je viens dire à mes parents de Memni de me donner 5 ans. 5 ans pour vous montrer qu’il est possible de faire autrement pour la Côte d’Ivoire. Et que les engagements que je prends, que je vais développer plus tard seront tenus. Que ce soit en matière de routes, d’écoles, de dispensaires, de centre de santé, en matière d’Universités. Souvenez-vous que j’ai créé deux Universités en 3 ans. Personne d’autres ne l’a fait en Côte d’Ivoire. Je tiendrai mes engagements. J’ai besoin de votre soutien, de vos bénédictions. Je vous fais confiance.

Je vous remercie

Recueillis par T . L