En meeting hier à Montézo, dans le département d'Alépé, le président du Rassemblement des républicains (Rdr), Alassane Ouattara a riposté aux attaques du chef de l'Etat, Laurent Gbagbo. « On se connait dans ce pays », a-t-il répondu.
Réponse du berger à la bergère hier à Montézo où Alassane Ouattara n'aura pas résisté à la tentation de porter la réplique à Laurent Gbagbo. « Nous ne répondrons pas à ceux qui ont la mémoire courte et que le pouvoir a enivré. Nous n'allons pas répondre à la provocation. Arrêtons d'insulter les Ivoiriens. Arrêtons de faire comme s'il y a dix ans, on ne vous avait pas vu ici, à pied ou à vélo, en train de vous endetter pour 10.000F ou 20.000F auprès de nombreux cadres du Rdr. Allons aux élections et les Ivoiriens décideront. Nous voulons des élections au cours desquelles les Ivoiriens pourront dire telle personne est capable de régler les problèmes de la Côte d'Ivoire. Nous ne voulons plus d'accusations gratuites. Il ne faut pas qu'on nous oblige à parler. Nous nous connaissons bien dans ce pays et nous savons qui est qui », a-t-il assené de prime abord à l'occasion du meeting qu'il a animé hier. Cette subtile contre-attaque visait le chef de l'Etat sortant qui avait dit de lui la semaine dernière «Tu n'es rien, tu n'as rien et tu te promènes pour distribuer des milliards». Tout en promettant de ne pas «descendre dans la poubelle », le président du Rdr ne s'est pas privé de décocher plusieurs flèches en direction de Laurent Gbagbo et de son régime. « Contrairement à leurs allégations, ils ne sont pas les enfants des élections. Ce sont des enfants des coups de force. C'est par des coups de force et la violence qu'ils sont arrivés là où ils sont », a-t-il indexé le pouvoir Fpi, accusé d'avoir entravé le déroulement du processus de sortie de crise. «Ils ont tenté d'empêcher les audiences foraines, ils ont tenté d'empêcher l'enrôlement et tout récemment encore, à l'occasion du traitement du contentieux, ils sont sortis avec leur langage haineux et diviseur», a ajouté ADO. Et d’appeler ses partisans venus nombreux l'écouter à bouter hors du pouvoir les refondateurs. «Nous les avons vus à la manœuvre. Dix ans, ça suffit. Dix ans, c'est trop pour eux. Il faut donc qu'ils dégagent. Ils ont tout fait pour repousser tout ce qui a trait au processus électoral», a soutenu l'ancien Premier ministre, arguant que : «depuis dix ans, notre pays est confronté à une crise sans précédent. Les Ivoiriens n'arrivent plus à faire face à leurs besoins essentiels. Cette pauvreté est la conséquence de la politique laxiste menée depuis dix ans. Le pouvoir en place a montré son incapacité à gérer la Côte d'Ivoire». Au terme de toute cette riposte, Alassane Ouattara s'est posé comme le candidat capable de sortir le pays de la crise. « Si j'ai accepté d'être candidat, c'est parce que je connais les problèmes de tous les Ivoiriens. Pour tous ces problèmes, j'ai des solutions. Je ne peux pas rester indifférent aux préoccupations de mes compatriotes. Les solutions que je propose sont le fruit de mon expérience. Et si Alassane Ouattara est élu, le pays sera à nouveau bien géré», a fait valoir M. Ouattara qui a rassuré ses militants que : «2010 est une année importante parce que c'est l'année des élections, notamment de l'élection présidentielle qui aura lieu dans deux mois. Il n'y a pas de raison que ces élections n'aient pas lieu en fin février-début mars car des avancées importantes ont été réalisées. Nous demandons donc à la Cei de respecter le chronogramme présenté lors du Cpc le 3 décembre 2009 à Ouagadougou. Cette élection est importante parce que depuis dix ans, c'est la seule élection démocratique que nous aurons ». Avant le meeting de Montézo qui donne le coup d'envoie de quatre jours de conquête du pays Akyé, ADO marqué une escale à Memni. Dans ce village réputé être celui de Géneviève Bro Grébé, présidente des « Femmes patriotes » et de Jean Jacques Béchio, numéro deux de l'Alliance pour la nouvelle Côte d'Ivoire (Anci), le chef de file des républicains a été fait membre de la « génération Nandô ». Rassuré par les engagements de ses camarades de génération qui lui ont apporté leur soutien, le « brave-tchè » a assuré qu'il sera « un bon pilote » à la tête du pays. Pour le département d'Alépé, c'est la bagatelle de 44 milliards qu'Alassane Ouattara a promis injecter, notamment dans la réalisation d'infrastructures routières. Aujourd'hui, c'est le département d'Adzopé qui recevra le candidat Ouattara.
Marc Dossa, Envoyé special
Réponse du berger à la bergère hier à Montézo où Alassane Ouattara n'aura pas résisté à la tentation de porter la réplique à Laurent Gbagbo. « Nous ne répondrons pas à ceux qui ont la mémoire courte et que le pouvoir a enivré. Nous n'allons pas répondre à la provocation. Arrêtons d'insulter les Ivoiriens. Arrêtons de faire comme s'il y a dix ans, on ne vous avait pas vu ici, à pied ou à vélo, en train de vous endetter pour 10.000F ou 20.000F auprès de nombreux cadres du Rdr. Allons aux élections et les Ivoiriens décideront. Nous voulons des élections au cours desquelles les Ivoiriens pourront dire telle personne est capable de régler les problèmes de la Côte d'Ivoire. Nous ne voulons plus d'accusations gratuites. Il ne faut pas qu'on nous oblige à parler. Nous nous connaissons bien dans ce pays et nous savons qui est qui », a-t-il assené de prime abord à l'occasion du meeting qu'il a animé hier. Cette subtile contre-attaque visait le chef de l'Etat sortant qui avait dit de lui la semaine dernière «Tu n'es rien, tu n'as rien et tu te promènes pour distribuer des milliards». Tout en promettant de ne pas «descendre dans la poubelle », le président du Rdr ne s'est pas privé de décocher plusieurs flèches en direction de Laurent Gbagbo et de son régime. « Contrairement à leurs allégations, ils ne sont pas les enfants des élections. Ce sont des enfants des coups de force. C'est par des coups de force et la violence qu'ils sont arrivés là où ils sont », a-t-il indexé le pouvoir Fpi, accusé d'avoir entravé le déroulement du processus de sortie de crise. «Ils ont tenté d'empêcher les audiences foraines, ils ont tenté d'empêcher l'enrôlement et tout récemment encore, à l'occasion du traitement du contentieux, ils sont sortis avec leur langage haineux et diviseur», a ajouté ADO. Et d’appeler ses partisans venus nombreux l'écouter à bouter hors du pouvoir les refondateurs. «Nous les avons vus à la manœuvre. Dix ans, ça suffit. Dix ans, c'est trop pour eux. Il faut donc qu'ils dégagent. Ils ont tout fait pour repousser tout ce qui a trait au processus électoral», a soutenu l'ancien Premier ministre, arguant que : «depuis dix ans, notre pays est confronté à une crise sans précédent. Les Ivoiriens n'arrivent plus à faire face à leurs besoins essentiels. Cette pauvreté est la conséquence de la politique laxiste menée depuis dix ans. Le pouvoir en place a montré son incapacité à gérer la Côte d'Ivoire». Au terme de toute cette riposte, Alassane Ouattara s'est posé comme le candidat capable de sortir le pays de la crise. « Si j'ai accepté d'être candidat, c'est parce que je connais les problèmes de tous les Ivoiriens. Pour tous ces problèmes, j'ai des solutions. Je ne peux pas rester indifférent aux préoccupations de mes compatriotes. Les solutions que je propose sont le fruit de mon expérience. Et si Alassane Ouattara est élu, le pays sera à nouveau bien géré», a fait valoir M. Ouattara qui a rassuré ses militants que : «2010 est une année importante parce que c'est l'année des élections, notamment de l'élection présidentielle qui aura lieu dans deux mois. Il n'y a pas de raison que ces élections n'aient pas lieu en fin février-début mars car des avancées importantes ont été réalisées. Nous demandons donc à la Cei de respecter le chronogramme présenté lors du Cpc le 3 décembre 2009 à Ouagadougou. Cette élection est importante parce que depuis dix ans, c'est la seule élection démocratique que nous aurons ». Avant le meeting de Montézo qui donne le coup d'envoie de quatre jours de conquête du pays Akyé, ADO marqué une escale à Memni. Dans ce village réputé être celui de Géneviève Bro Grébé, présidente des « Femmes patriotes » et de Jean Jacques Béchio, numéro deux de l'Alliance pour la nouvelle Côte d'Ivoire (Anci), le chef de file des républicains a été fait membre de la « génération Nandô ». Rassuré par les engagements de ses camarades de génération qui lui ont apporté leur soutien, le « brave-tchè » a assuré qu'il sera « un bon pilote » à la tête du pays. Pour le département d'Alépé, c'est la bagatelle de 44 milliards qu'Alassane Ouattara a promis injecter, notamment dans la réalisation d'infrastructures routières. Aujourd'hui, c'est le département d'Adzopé qui recevra le candidat Ouattara.
Marc Dossa, Envoyé special