“Je ne vais pas m’enfermer dans un palais pour faire des discours”
Honorables chefs de Canton,
Honorables chefs de villages,
Chefs religieux,
Chers frères et sœurs d’Azaguié.
Je suis à Azaguié pour vous saluer.
Avant toute chose, je voudrais vous dire bonne et heureuse année ! Bon année à chacune et à chacun de vous ! Je voudrais vous dire que nous souhaitons pour notre pays, une année de paix Je suis très heureux d’être ici ce matin. Beaucoup de choses se sont passées dans notre pays. Des choses d’une grande tristesse. Mais il faut savoir tourner la page. Il faut savoir se pardonner. En ce qui me concerne, moi, j’ai pardonné. Je demande à chacun de vous d’en faire autant. Et surtout, de nous concentrer sur les élections. Dans deux mois, nous irons aux urnes pour l’élection présidentielle. Je viens donc vous demander de voter dans deux mois, de participer à l’élection présidentielle. C’est une élection très, très importante. Vous savez, je n’ai pas besoin de faire un discours ici car, chacun de nous vit au quotidien la situation de notre pays. Nous savons que c’est une situation difficile. Je dirai même catastrophique. La pauvreté s’est accrue. Beaucoup d’Ivoiriens n’arrivent plus à manger 2 ou 3 fois par jour. Ils ne mangent qu’une fois par jour. Beaucoup n’arrivent plus à se soigner ou à envoyer leurs enfants à l’école. Il n’y a pas assez d’écoles, de centres de santé, de dispensaires. Les produits agricoles dont la quantité est importante dans cette zone, que ce soit l’ananas, la banane, le café, les fleurs, ne peuvent plus être écoulés parce qu’il n’y a pas de routes. Je viens vous dire qu’après 10 ans de ce constat, je crois que les choses sont simples. Nous voulons le changement, la prochaine fois que nous aurons l’occasion de voter, c'est-à-dire dans deux mois. Il faut le changement. Je suis venu vous dire que si moi je suis candidat à cette élection, c’est parce que j’ai des solutions pour les problèmes de notre pays. Oui, j’ai les solutions parce que ce que je propose de faire, je l’ai déjà fait. Je l’ai fait de 90 à 93 quand le pays avait des difficultés. Le Président Houphouët m’a demandé de venir pour aider mon pays. C’est ce que j’ai fait. J’ai sorti la Côte d’Ivoire de la crise à cette époque-là. Bien sûr, ceux qui ont 18 ans aujourd’hui, et qui sont sur la liste provisoire, ne souviennent pas de cette période. Mais vous, honorables chefs traditionnels, chefs religieux, pères de famille, mères de famille vous savez ce que nous avons fait en 90. Vous savez que je suis venu sauver la Côte d’Ivoire de la situation d’alors. Voilà que 20 ans après, mon pays se trouve dans les mêmes difficultés. Alors que nous avions réglé les problèmes de la Côte d’Ivoire. Il y a certains qui s’appellent refondateurs, ou quelque chose comme cela. Ils sont venus et ils ont vraiment détruit la Côte d’Ivoire. Moi, je viens à nouveau pour aider la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens. Je viens vous dire le bilan est là. Nous savons ce qu’ils avaient promis. Souvenez-vous qu’ils avaient promis d’acheter le cacao à 3000 FCFA. Aujourd’hui à combien payent-t-ils le cacao ? A peine 1000 F. Or, vous savez que1000 francs d’aujourd’hui n’ont pas la même valeur que 500 francs dans le passé. Cela veut dire qu’ils ont échoué. Ils ont échoué et il faut qu’ils partent par des élections. Je vous demande de voter ADO pour que nous puissions changer les choses en Côte d’Ivoire. J’aurai l’occasion de présenter les détails de mon programme tout à l’heure à Adzopé. J’ai demandé à mon directeur régional de campagne, Adama Bictogo, de faire tous les départements, toutes les sous-préfectures de l’Agnéby pour expliquer dans le détail, tout ce que nous allons faire pour chaque village, chaque sous-préfecture et pour le département en général. Nous allons vous dire des choses concrètes. Je ne suis pas quelqu’un qui aime parler pour parler. Je suis un homme d’action, un homme concret. Je le dis parce que beaucoup le savent ici en 90, il n’y avait qu’une seule université, celle de Cocody. En deux ans, j’ai construit deux universités, une à Abobo Adjamé, et une autre à Bouaké. Je vais procéder à une décentralisation des universités à Abidjan et à la construction de cinq universités dans les régions de la Côte d’Ivoire. Je voudrais que ceux qui bavardent tout le temps à la télévision, viennent nous dire ce qu’ils ont fait depuis 10 ans. Combien d’universités, de lycées ? Rien du tout. Ils ont confisqué la télévision à leur compte. Pour nous faire de la littérature et de l’histoire. Ce que les Ivoiriens veulent, c’est de manger à leur faim. C’est de pouvoir envoyer leurs enfants à l’école. Quant aux enfants, ils veulent en retour pouvoir soigner leurs parents, leurs familles. Les Ivoiriens veulent des routes et non pas du bavardage à la télévision. Il faut que les responsables dans ce pays apprennent à travailler, plutôt qu’à bavarder. Nous sommes fatigués des bavardages. Moi, je vous promets que quand je serai aux affaires du pays, dans deux mois, je mettrai le pays au travail. Je visiterai les régions, les départements, les villages, les régions. Je ne vais pas m’enfermer dans un palais pour faire des discours. Les palais, j’en ai visité toute ma vie. J’ai visité des palais dans les pays Arabes, en Chine, en Inde, j’ai visité des palais partout. Ça ne m’émeut pas d’être au Palais. Ce que je veux, c’est d’être à vos côtés. C’est de m’occuper de vos problèmes. Je ne viens pas vous dire du « gnaman gnaman » comme on le dit. Nous devons, au cours de cette élection, faire un choix important. Nous n’accepterons pas que quelqu’un tente de retarder les élections. Ils ont fait cela pendant longtemps. Nous n’accepterons pas qu’on n’aille pas aux élections au mois de Mars. Je préviens déjà les uns et les autres. Et je demande à la Commission Electorale Indépendante (CEI) de faire son travail tranquillement. La CEI a le soutien des Ivoiriens pour aller aux élections. Nous sommes fatigués de ne pas avoir des élections. Quel est ce pays qui, pendant 10 ans, a à sa tête un chef d’Etat qui n’a jamais été élu. Il faut qu’on arrête les coups de force. Les coups d’Etat, qu’on aille aux élections et que chacun d’entre nous puisse voter la personne qu’il souhaite. C’est cela la démocratie. Ce ne sont pas les discours qui font la démocratie. Ce sont les actes, c’est de pouvoir voter le jour qui sera arrêté par la CEI.
Chers parents, je viens vous dire que si moi, je suis pressé, pour aller à ces élections, c’est parce que je sais que chaque jour nous souffrons, que chaque jour, la pauvreté grandit, que chaque jour, il y a des gens malades qui n’arrivent pas à se soigner, chaque jour, il y’ a des enfants qui ne peuvent pas aller à l’école. Nous devons, pour tout cela, nécessairement, faire ces élections. Ceci me paraît indispensable. Pour terminer, je voudrais vous dire très sincèrement que je suis content d’être ici. Je sais que vous avez fait du bon travail au niveau de l’enrôlement. Vous êtes nombreux et vous êtres pressés d’aller aux élections comme moi. Je voudrais qu’Azaguié soit un symbole en donnant la majorité des voix à Alassane Ouattara. Je voudrais remercier les chefs traditionnels, le chef de canton, tous les chefs de village. Je voudrais vous dire que moi aussi je suis fils de chef. Et je sais ce que cela comporte comme responsabilité. Moi, je modifierai la Constitution, pas pour créer un Sénat comme certains le proposent, mais, pour donner un statut aux chefs traditionnels et rois de Côte d’Ivoire afin de leur permettre de bien mener le travail qu’ils abattent déjà sur le terrain.
Merci chers parents, je dois continuer mon chemin, mais, je vous promets qu’après les élections, je reviendrai pour qu’ensemble nous fassions le bilan de ce que je vous ai promis.
Recueillis par Thierry Latt
(Envoyé spécial)
Honorables chefs de Canton,
Honorables chefs de villages,
Chefs religieux,
Chers frères et sœurs d’Azaguié.
Je suis à Azaguié pour vous saluer.
Avant toute chose, je voudrais vous dire bonne et heureuse année ! Bon année à chacune et à chacun de vous ! Je voudrais vous dire que nous souhaitons pour notre pays, une année de paix Je suis très heureux d’être ici ce matin. Beaucoup de choses se sont passées dans notre pays. Des choses d’une grande tristesse. Mais il faut savoir tourner la page. Il faut savoir se pardonner. En ce qui me concerne, moi, j’ai pardonné. Je demande à chacun de vous d’en faire autant. Et surtout, de nous concentrer sur les élections. Dans deux mois, nous irons aux urnes pour l’élection présidentielle. Je viens donc vous demander de voter dans deux mois, de participer à l’élection présidentielle. C’est une élection très, très importante. Vous savez, je n’ai pas besoin de faire un discours ici car, chacun de nous vit au quotidien la situation de notre pays. Nous savons que c’est une situation difficile. Je dirai même catastrophique. La pauvreté s’est accrue. Beaucoup d’Ivoiriens n’arrivent plus à manger 2 ou 3 fois par jour. Ils ne mangent qu’une fois par jour. Beaucoup n’arrivent plus à se soigner ou à envoyer leurs enfants à l’école. Il n’y a pas assez d’écoles, de centres de santé, de dispensaires. Les produits agricoles dont la quantité est importante dans cette zone, que ce soit l’ananas, la banane, le café, les fleurs, ne peuvent plus être écoulés parce qu’il n’y a pas de routes. Je viens vous dire qu’après 10 ans de ce constat, je crois que les choses sont simples. Nous voulons le changement, la prochaine fois que nous aurons l’occasion de voter, c'est-à-dire dans deux mois. Il faut le changement. Je suis venu vous dire que si moi je suis candidat à cette élection, c’est parce que j’ai des solutions pour les problèmes de notre pays. Oui, j’ai les solutions parce que ce que je propose de faire, je l’ai déjà fait. Je l’ai fait de 90 à 93 quand le pays avait des difficultés. Le Président Houphouët m’a demandé de venir pour aider mon pays. C’est ce que j’ai fait. J’ai sorti la Côte d’Ivoire de la crise à cette époque-là. Bien sûr, ceux qui ont 18 ans aujourd’hui, et qui sont sur la liste provisoire, ne souviennent pas de cette période. Mais vous, honorables chefs traditionnels, chefs religieux, pères de famille, mères de famille vous savez ce que nous avons fait en 90. Vous savez que je suis venu sauver la Côte d’Ivoire de la situation d’alors. Voilà que 20 ans après, mon pays se trouve dans les mêmes difficultés. Alors que nous avions réglé les problèmes de la Côte d’Ivoire. Il y a certains qui s’appellent refondateurs, ou quelque chose comme cela. Ils sont venus et ils ont vraiment détruit la Côte d’Ivoire. Moi, je viens à nouveau pour aider la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens. Je viens vous dire le bilan est là. Nous savons ce qu’ils avaient promis. Souvenez-vous qu’ils avaient promis d’acheter le cacao à 3000 FCFA. Aujourd’hui à combien payent-t-ils le cacao ? A peine 1000 F. Or, vous savez que1000 francs d’aujourd’hui n’ont pas la même valeur que 500 francs dans le passé. Cela veut dire qu’ils ont échoué. Ils ont échoué et il faut qu’ils partent par des élections. Je vous demande de voter ADO pour que nous puissions changer les choses en Côte d’Ivoire. J’aurai l’occasion de présenter les détails de mon programme tout à l’heure à Adzopé. J’ai demandé à mon directeur régional de campagne, Adama Bictogo, de faire tous les départements, toutes les sous-préfectures de l’Agnéby pour expliquer dans le détail, tout ce que nous allons faire pour chaque village, chaque sous-préfecture et pour le département en général. Nous allons vous dire des choses concrètes. Je ne suis pas quelqu’un qui aime parler pour parler. Je suis un homme d’action, un homme concret. Je le dis parce que beaucoup le savent ici en 90, il n’y avait qu’une seule université, celle de Cocody. En deux ans, j’ai construit deux universités, une à Abobo Adjamé, et une autre à Bouaké. Je vais procéder à une décentralisation des universités à Abidjan et à la construction de cinq universités dans les régions de la Côte d’Ivoire. Je voudrais que ceux qui bavardent tout le temps à la télévision, viennent nous dire ce qu’ils ont fait depuis 10 ans. Combien d’universités, de lycées ? Rien du tout. Ils ont confisqué la télévision à leur compte. Pour nous faire de la littérature et de l’histoire. Ce que les Ivoiriens veulent, c’est de manger à leur faim. C’est de pouvoir envoyer leurs enfants à l’école. Quant aux enfants, ils veulent en retour pouvoir soigner leurs parents, leurs familles. Les Ivoiriens veulent des routes et non pas du bavardage à la télévision. Il faut que les responsables dans ce pays apprennent à travailler, plutôt qu’à bavarder. Nous sommes fatigués des bavardages. Moi, je vous promets que quand je serai aux affaires du pays, dans deux mois, je mettrai le pays au travail. Je visiterai les régions, les départements, les villages, les régions. Je ne vais pas m’enfermer dans un palais pour faire des discours. Les palais, j’en ai visité toute ma vie. J’ai visité des palais dans les pays Arabes, en Chine, en Inde, j’ai visité des palais partout. Ça ne m’émeut pas d’être au Palais. Ce que je veux, c’est d’être à vos côtés. C’est de m’occuper de vos problèmes. Je ne viens pas vous dire du « gnaman gnaman » comme on le dit. Nous devons, au cours de cette élection, faire un choix important. Nous n’accepterons pas que quelqu’un tente de retarder les élections. Ils ont fait cela pendant longtemps. Nous n’accepterons pas qu’on n’aille pas aux élections au mois de Mars. Je préviens déjà les uns et les autres. Et je demande à la Commission Electorale Indépendante (CEI) de faire son travail tranquillement. La CEI a le soutien des Ivoiriens pour aller aux élections. Nous sommes fatigués de ne pas avoir des élections. Quel est ce pays qui, pendant 10 ans, a à sa tête un chef d’Etat qui n’a jamais été élu. Il faut qu’on arrête les coups de force. Les coups d’Etat, qu’on aille aux élections et que chacun d’entre nous puisse voter la personne qu’il souhaite. C’est cela la démocratie. Ce ne sont pas les discours qui font la démocratie. Ce sont les actes, c’est de pouvoir voter le jour qui sera arrêté par la CEI.
Chers parents, je viens vous dire que si moi, je suis pressé, pour aller à ces élections, c’est parce que je sais que chaque jour nous souffrons, que chaque jour, la pauvreté grandit, que chaque jour, il y a des gens malades qui n’arrivent pas à se soigner, chaque jour, il y’ a des enfants qui ne peuvent pas aller à l’école. Nous devons, pour tout cela, nécessairement, faire ces élections. Ceci me paraît indispensable. Pour terminer, je voudrais vous dire très sincèrement que je suis content d’être ici. Je sais que vous avez fait du bon travail au niveau de l’enrôlement. Vous êtes nombreux et vous êtres pressés d’aller aux élections comme moi. Je voudrais qu’Azaguié soit un symbole en donnant la majorité des voix à Alassane Ouattara. Je voudrais remercier les chefs traditionnels, le chef de canton, tous les chefs de village. Je voudrais vous dire que moi aussi je suis fils de chef. Et je sais ce que cela comporte comme responsabilité. Moi, je modifierai la Constitution, pas pour créer un Sénat comme certains le proposent, mais, pour donner un statut aux chefs traditionnels et rois de Côte d’Ivoire afin de leur permettre de bien mener le travail qu’ils abattent déjà sur le terrain.
Merci chers parents, je dois continuer mon chemin, mais, je vous promets qu’après les élections, je reviendrai pour qu’ensemble nous fassions le bilan de ce que je vous ai promis.
Recueillis par Thierry Latt
(Envoyé spécial)