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Politique Publié le samedi 9 janvier 2010 | Notre Voie

Dans son projet de société présenté jeudi - Bédié ne renonce pas à l’ivoirité

Le candidat du PDCI-RDA à l’élection présidentielle, l’ex-chef de l’Etat, Henri Konan Bédié, s’est dévoilé jeudi au siège de son parti à Cocody. Il a ôté le couvercle sur sa pensée profonde et sa vision de la société ivoirienne des cinq prochaines années. Une société au sein de laquelle Bédié compte réactiver son concept inique d’ivoirité, si les Ivoiriens lui renouvellent leur confiance. Ce concept qui a servi de prétexte à Alassane Ouattara et ses affidés pour mettre la Côte d’Ivoire à feu et à sang durant 7 ans. Créée par Henri Konan Bédié, l’ivoirité a fait plus de torts au pays que de bien. En dépit de cela, son concepteur n’y renonce visiblement pas. A preuve, il n’évoque, nulle part dans son programme, la révision de l’article 35 de la Constitution. Un article qu’il avait mis dans la Constitution en 1998 et que Guéï a reconduit qui incarne, selon une frange de la population ivoirienne, ainsi que certains acteurs de la communauté internationale, le concept de l’ivoirité. Bien qu’étant ni de près ni de loin concerné par ce concept, le Président Laurent Gbagbo, candidat à sa propre succession, a pris l’engagement dans son programme de gouvernement, de réviser, dès sa réélection, l’article 35 de la Constitution. Dans le point de son programme intitulé «Le défi de la démocratie et de la bonne gouvernance», Henri Konan Bédié dit ceci : «Nous soumettrons à référendum la révision de la constitution, afin de consolider les institutions républicaines, en assurant un équilibre entre les différents pouvoirs. L’institution d’un Sénat déjà prévue dans la constitution révisée en 1998, aux côtés de l’Assemblée nationale, permettra au parlement bicaméral ainsi constitué de jouer pleinement son rôle de contre-pouvoir. Le Sénat devrait être mis en place après les élections de 2000. Les refondateurs en ont décidé autrement. L’indépendance de la Justice sera effectivement assurée et consolidée. Le pouvoir exécutif érigera la bonne gouvernance en norme dans l’action gouvernementale. Il s’agira également d’anticiper pour prévenir les crises et réduire les incertitudes face au futur». Comme on le constate, la préoccupation de Bédié se trouve ailleurs. Pas dans la révision de l’article 35 ni l’abandon de l’ivoirité.
Didier Depry didierdepri@yahoo.fr
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