" La réponse des collectivités locales et régionales d'Afrique à la crise globale. Promouvoir le développement local et durable et l'emploi ". Tel est le thème de la Conférence mondiale qui s'est tenue du 16 au 20 décembre 2010 à Marrakech au Maroc lors des Africités. Le maire de Treichville, le ministre Albert François Amichia, président de l'Union des villes et communes de Côte d'Ivoire (Uvicoci) a pris part à cette conférence qui a été organisée par le Cglua (Cités et gouvernements locaux unis d'Afrique). A l'occasion, le président de l'Uvicoci s'est prêté aux questions de notre confrère : " Le quotidien Africités ".
Vous présentez à ce Sommet Africités une communication sur le rôle de l'entreprise dans l'économie locale. Quelle est votre expérience sur le sujet?
Je dois d'abord féliciter les organisateurs d'Africités. J'en suis à ma 5ème participation, comme vous le savez, la 1 ère avait lieu à Abidjan en 1998, je venais tout juste d'être élu maire. Cette 5ème édition répond à toutes nos attentes. Je suis maire de la commune de Treichville qui est une commune à vocation commerciale. Une commune cosmopolite qui abrite beaucoup de citoyens "de l'Afrique de l'Ouest. Et qui sont là généralement pour des affaires. Le conseil municipal ayant pris conscience de ce fait, a mis des dispositions de telle sorte que ces ressortissants puissent s'exprimer au bénéfice des populations de la commune. Treichville dans le passé, c'était la foire commerciale, la semaine commerciale. Avec l'évolution des nouvelles technologies de l'information et de la communication, nous avons voulu donner un autre caractère qui permette à nos commerçants de les utiliser pour pouvoir faire plus. Et c'est ainsi que nous avons créé le marché virtuel où, à partir de l'outil informatique, nos commerces peuvent vendre leurs marchandises sur le marché international. C'est une première expérience que nous avons lancée. Nous tenions à le faire partager avec nos collègues d'Afrique.
Comment les élus locaux parviennent-ils à faciliter l'implantation des entreprises?
La 1ère tâche que nous nous sommes donnée en arrivant à la tête de la commune, nous avons facilité l'installation des entreprises, pas seulement pour payer des taxes, nous avons décidé de créer des conditions telles que les entreprises puissent véritablement s'installer dans la commune et puissent donner de l'emploi aux jeunes de la Commune. Cela s'est passé par l'implication de ces entreprises, pour la gestion municipale.
Il y a une économie informelle dynamique dans une ville comme Treichville. Est-ce que vous avez senti une résorption du chômage par votre action?
Il Y a deux actions. Il y a le côté structuré et le côté informel. Mais bien que ce côté-là soit informel, il fallait quand même le rationaliser. Et c'est ce que nous avons fait par étapes. Notre souci premier étant d'assurer de l'emploi au maximum. Le développement local passe inévitablement par les populations, ce ne sont pas seulement ceux qui sont représentés dans le conseil municipal, mais toute la population. La décentralisation doit concerner toute la population.
Source : Le Quotidien Africités
www.africites.org
Vous présentez à ce Sommet Africités une communication sur le rôle de l'entreprise dans l'économie locale. Quelle est votre expérience sur le sujet?
Je dois d'abord féliciter les organisateurs d'Africités. J'en suis à ma 5ème participation, comme vous le savez, la 1 ère avait lieu à Abidjan en 1998, je venais tout juste d'être élu maire. Cette 5ème édition répond à toutes nos attentes. Je suis maire de la commune de Treichville qui est une commune à vocation commerciale. Une commune cosmopolite qui abrite beaucoup de citoyens "de l'Afrique de l'Ouest. Et qui sont là généralement pour des affaires. Le conseil municipal ayant pris conscience de ce fait, a mis des dispositions de telle sorte que ces ressortissants puissent s'exprimer au bénéfice des populations de la commune. Treichville dans le passé, c'était la foire commerciale, la semaine commerciale. Avec l'évolution des nouvelles technologies de l'information et de la communication, nous avons voulu donner un autre caractère qui permette à nos commerçants de les utiliser pour pouvoir faire plus. Et c'est ainsi que nous avons créé le marché virtuel où, à partir de l'outil informatique, nos commerces peuvent vendre leurs marchandises sur le marché international. C'est une première expérience que nous avons lancée. Nous tenions à le faire partager avec nos collègues d'Afrique.
Comment les élus locaux parviennent-ils à faciliter l'implantation des entreprises?
La 1ère tâche que nous nous sommes donnée en arrivant à la tête de la commune, nous avons facilité l'installation des entreprises, pas seulement pour payer des taxes, nous avons décidé de créer des conditions telles que les entreprises puissent véritablement s'installer dans la commune et puissent donner de l'emploi aux jeunes de la Commune. Cela s'est passé par l'implication de ces entreprises, pour la gestion municipale.
Il y a une économie informelle dynamique dans une ville comme Treichville. Est-ce que vous avez senti une résorption du chômage par votre action?
Il Y a deux actions. Il y a le côté structuré et le côté informel. Mais bien que ce côté-là soit informel, il fallait quand même le rationaliser. Et c'est ce que nous avons fait par étapes. Notre souci premier étant d'assurer de l'emploi au maximum. Le développement local passe inévitablement par les populations, ce ne sont pas seulement ceux qui sont représentés dans le conseil municipal, mais toute la population. La décentralisation doit concerner toute la population.
Source : Le Quotidien Africités
www.africites.org