Le jeudi 07 janvier, le Président Henri Konan Bédié, candidat du PDCI-RDA à la prochaine présidentielle ivoirienne, a présenté à la Nation et au monde entier la vision qu'il a de la société ivoirienne et pour laquelle il brigue la magistrature suprême. Les Ivoiriens auront tout le temps d'analyser en profondeur ce projet ambitieux, mais réaliste et réalisable. Mais, avant que M. Bédié ne présente son projet de société le jeudi dernier, que de situations traversées ? Que de chemin parcouru avec des hauts et des bas ? Que d'ancre et de salive ont coulé depuis ce 24 décembre 1999, où les armes l'ont contraint à l'exil. C'est un homme tout à fait nouveau, mais qui garde intactes les valeurs de la Paix, de la démocratie participative, de Développement, de Progrès, de Bonheur qui se présente à l'ensemble des Ivoiriens.
L'exil
Le 24 décembre 1999, quand le général Guéi annonçait sur les antennes de la radio Nostalgie : " A partir de maintenant, Monsieur Henri Konan Bédié n'est plus président de la République de Côte d'Ivoire ", très peu, à la vérité, donnaient cher de la vie du Président du PDCI-RDA. Le 25 décembre, le Président Bédié quittait la Côte d'Ivoire, sous la contrainte des armes pour l'exil. Sur place, à Abidjan, beaucoup de ceux qui, il y avait 48 heures, juraient encore par lui, se mirent à déchirer ses posters et à l'insulter à tout bout de champ. Ses adversaires clamaient partout qu'il n'allait plus remettre les pieds en Côte d'Ivoire et qu'il était désormais proscrit de la politique ivoirienne. Mais, bien que traqués, humiliés partout, les militants convaincus du PDCI-RDA ont tenu bon et ont continué à parler et à soutenir le Président comme si de rien n'était. C'est grâce à leur opiniâtreté et aussi grâce au sang froid et à la ténacité dont il a fait preuve pendant les 22 mois d'exil, que le Président a préservé la cohésion du Parti
Le congrès extraordinaire
De l'exil, le Président était encore, théoriquement le Chef du PDCI-RDA. Même si l'intérimaire qui était le secrétaire Général Dona-Fologo avait presque toutes les préogatives et agissait en toute autonomie au nom du PDCI-RDA. Seulement, comme le PDCI-RDA était un parti sérieux, il fallait tenir un congrès extraordinaire qui allait au moins définir la conduite à tenir devant la crise consécutive au coup d'Etat. Au Congrès extraordinaire d'avril 2000 donc, Bédié avait face à lui deux autres candidats déclarés, Paul Akoto Yao, Lamine Fadika pour qui l'heure était venue de remplacer le Président à la tête du Parti. Avec ces hommes, plusieurs militants qui avaient déjà manifesté leur position bancale vis-à-vis du Parti, qui connaissait sa première véritable crise depuis l'indépendance. Mais, le Bureau Politique et les sages du Parti, dans un sursaut de militantisme et d'amour propre, ont dû proposer et obtenir le maintien du Président Bédié à la tête du PDCI-RDA en ne confiant à Fologo que l'intérim et en mettant fin au Comité de crise créé dès le lendemain du coup d'Etat.
La convention de Yamoussoukro
Depuis février 2000, de l'exil, le Président Bédié avait annoncé sa volonté de se porter candidat à la présidence pour démontrer que ce n'est pas la volonté du peuple qui l'a mis hors du pouvoir, mais aussi et surtout pour pouvoir continuer son programme novateur. Convaincu que le coup d'Etat n'apporterait rien de bon au pays. En août 2000, se tient à la Fondation Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix de Yamoussoukro, la convention pour la désignation du candidat du PDCI-RDA. Sur huit intentions de candidature, six (Constant Bombet, Ouassenan Koné, Assana Sangaré, Boa Thiémélé Edjampan, Emile Brou, Lanzéni Coulibaly) ont décidé, dans la salle, de se rallier à Bédié. Seul Lamine Fadika voulait en découdre avec Bédié. Fologo organisa malgré tout un vote. Sur les présents, le ministre d'Etat Emile Constant Bombet fut investi.
Les élections de 2000
Comme pour donner suffisamment de chance au PDCI-RDA de revenir rapidement au pouvoir, la direction du parti s'est lancée dans la compétion, en plus du candidat investi et du Président Bédié, tous ceux qui se réclament de lui. Avec une équitable bénédiction. " Considérant que le certificat médical produit par l'intéressé ne répond pas aux exigences des articles 35 susvisés et 54 du Code électoral. Qu'il échet dès lors, en application de l'article 57 du Code électoral aux termes duquel est rejetée toute candidature dont la composition du dossier n'est pas conforme aux dispositions du Code électoral, de rejeter la candidature de BEDIE KONAN AIME HENRI " C'est par cette phrase froide que le président de la Cour Constitutionnelle, Tia Koné, a éliminé le 06 octobre 2000, la candidature du Président Bédié. Avec lui, toutes les autres candidatures proches du parti. Au terme du processus électoral au pas de course, c'est Laurent Gbagbo qui est élu dans des "conditions calamiteuses", selon ses propres termes. Faisant entrer la Côte d'Ivoire dans la gestion approximative.
Le retour en octobre 2001
Le 15 octobre 2001, il était un peu plus de 18H quand l'avion de la Compagnie Air France, en provenance de Paris, avec à son bord, le Président Henri Konan Bédié et son épouse, atterrissait à l'aéroport International Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan Port-Bouet. Le Président a été accueilli par une foule compacte d'Ivoiriens en liesse. La transition et la réfondation ayant fait comprendre au peuple que le bonheur ne se trouvait pas avec ceux qu'on croyait, mais avec celui qu'on avait chassé. De l'aéroport à la maison du Parti à Cocody, ce fut une véritable haie humaine, noire de monde qui souhaitait le bon retour à celui qu'on n'aurait jamais dû chasser. Le premier test venait d'être réussi. Jamais un président renversé n'a été accueilli en triomphe comme Bédié l'a été. Le pacte d'amour avec les Ivoiriens étant renouvelé, il fallait reprendre véritablement le parti en main.
Le congrès ordinaire du PDCI en avril 2002
Les 28, 29 et 30 avril 2002, s'est tenu le congrès ordinaire du PDCI-RDA à l'Hôtel Ivoire. Ce congrès électif devait renouveler la présidence et le Secrétariat général du PDCI-RDA. Laurent Dona-Fologo, l'intérimaire qui avait d'abord voulu donner le parti au général Guéi, et qui a finalement fait alliance avec le FPI de Gbagbo pour avoir un poste de président du Conseil Economique et Social, s'est présenté contre Bédié. En plus de Lamine Fadika qui défiait ainsi le Président pour la 3ème fois. Des choses ont été dites et écrites. Mais Fologo sera battu à plate couture. Bédié a obtenu plus de 85% des voix. Ce revers, Fologo ne l'a jamais digéré. Et ce qu'il cachait depuis des mois a été mis au grand jour. Il a fini par quitter le PDCI-RDA pour se mettre à l'entière disposition de Gbagbo en créant pour lui le RPPP, un club de soutien à usage de campagne.
La convention de 2004
Cinq ans après avoir perdu le pouvoir, le PDCI-RDA s'engage véritablement à nouveau dans la course pour la reconquête de ce pouvoir en organisant en 2004 au Palais de sports de Treichville, sa convention qui porte le choix sur Henri Konan Bédié pour la présidentielle. Depuis, l'homme qui incarne le véritable espoir des Ivoiriens de revoir la croissance, la prospérité et la paix, ne se lasse pas de prendre rendez-vous avec son peuple.
Les tournées
depuis septembre 2007
C'est par Dabou que le candidat Bédié a entamé le 22 septembre 2007 le périple de remobilisation et de sensibilisation des Ivoiriens qui le conduira dans plusieurs régions de la Côte d’Ivoire. Il sera ce jour à Attécoubé, Plateau et Adjamé. Et dans les semaines à venir, Bédié rendra visite aux populations de l'Ouest Montagneux.
Le projet de société
En exposant le jeudi dernier sa vision de la Côte d'Ivoire de demain avec le PDCI-RDA, le Président Bédié prend rendez-vous avec l'histoire et toute la jeunesse qui croit en lui et fonde sur lui l'espoir de la renaissance du pays. Les 10 défis majeurs qu'il s'apprête à relever avec l'onction du peuple ivoirien constituent le socle du redécollage et du repositionnement de la Côte d'Ivoire dans le concert des Nations, qui comptent dans le monde. Son élection ne sera que justice rendue à la Côte d'Ivoire qui n'a que trop souffert de son absence aux affaires.
Eddy PEHE
L'exil
Le 24 décembre 1999, quand le général Guéi annonçait sur les antennes de la radio Nostalgie : " A partir de maintenant, Monsieur Henri Konan Bédié n'est plus président de la République de Côte d'Ivoire ", très peu, à la vérité, donnaient cher de la vie du Président du PDCI-RDA. Le 25 décembre, le Président Bédié quittait la Côte d'Ivoire, sous la contrainte des armes pour l'exil. Sur place, à Abidjan, beaucoup de ceux qui, il y avait 48 heures, juraient encore par lui, se mirent à déchirer ses posters et à l'insulter à tout bout de champ. Ses adversaires clamaient partout qu'il n'allait plus remettre les pieds en Côte d'Ivoire et qu'il était désormais proscrit de la politique ivoirienne. Mais, bien que traqués, humiliés partout, les militants convaincus du PDCI-RDA ont tenu bon et ont continué à parler et à soutenir le Président comme si de rien n'était. C'est grâce à leur opiniâtreté et aussi grâce au sang froid et à la ténacité dont il a fait preuve pendant les 22 mois d'exil, que le Président a préservé la cohésion du Parti
Le congrès extraordinaire
De l'exil, le Président était encore, théoriquement le Chef du PDCI-RDA. Même si l'intérimaire qui était le secrétaire Général Dona-Fologo avait presque toutes les préogatives et agissait en toute autonomie au nom du PDCI-RDA. Seulement, comme le PDCI-RDA était un parti sérieux, il fallait tenir un congrès extraordinaire qui allait au moins définir la conduite à tenir devant la crise consécutive au coup d'Etat. Au Congrès extraordinaire d'avril 2000 donc, Bédié avait face à lui deux autres candidats déclarés, Paul Akoto Yao, Lamine Fadika pour qui l'heure était venue de remplacer le Président à la tête du Parti. Avec ces hommes, plusieurs militants qui avaient déjà manifesté leur position bancale vis-à-vis du Parti, qui connaissait sa première véritable crise depuis l'indépendance. Mais, le Bureau Politique et les sages du Parti, dans un sursaut de militantisme et d'amour propre, ont dû proposer et obtenir le maintien du Président Bédié à la tête du PDCI-RDA en ne confiant à Fologo que l'intérim et en mettant fin au Comité de crise créé dès le lendemain du coup d'Etat.
La convention de Yamoussoukro
Depuis février 2000, de l'exil, le Président Bédié avait annoncé sa volonté de se porter candidat à la présidence pour démontrer que ce n'est pas la volonté du peuple qui l'a mis hors du pouvoir, mais aussi et surtout pour pouvoir continuer son programme novateur. Convaincu que le coup d'Etat n'apporterait rien de bon au pays. En août 2000, se tient à la Fondation Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix de Yamoussoukro, la convention pour la désignation du candidat du PDCI-RDA. Sur huit intentions de candidature, six (Constant Bombet, Ouassenan Koné, Assana Sangaré, Boa Thiémélé Edjampan, Emile Brou, Lanzéni Coulibaly) ont décidé, dans la salle, de se rallier à Bédié. Seul Lamine Fadika voulait en découdre avec Bédié. Fologo organisa malgré tout un vote. Sur les présents, le ministre d'Etat Emile Constant Bombet fut investi.
Les élections de 2000
Comme pour donner suffisamment de chance au PDCI-RDA de revenir rapidement au pouvoir, la direction du parti s'est lancée dans la compétion, en plus du candidat investi et du Président Bédié, tous ceux qui se réclament de lui. Avec une équitable bénédiction. " Considérant que le certificat médical produit par l'intéressé ne répond pas aux exigences des articles 35 susvisés et 54 du Code électoral. Qu'il échet dès lors, en application de l'article 57 du Code électoral aux termes duquel est rejetée toute candidature dont la composition du dossier n'est pas conforme aux dispositions du Code électoral, de rejeter la candidature de BEDIE KONAN AIME HENRI " C'est par cette phrase froide que le président de la Cour Constitutionnelle, Tia Koné, a éliminé le 06 octobre 2000, la candidature du Président Bédié. Avec lui, toutes les autres candidatures proches du parti. Au terme du processus électoral au pas de course, c'est Laurent Gbagbo qui est élu dans des "conditions calamiteuses", selon ses propres termes. Faisant entrer la Côte d'Ivoire dans la gestion approximative.
Le retour en octobre 2001
Le 15 octobre 2001, il était un peu plus de 18H quand l'avion de la Compagnie Air France, en provenance de Paris, avec à son bord, le Président Henri Konan Bédié et son épouse, atterrissait à l'aéroport International Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan Port-Bouet. Le Président a été accueilli par une foule compacte d'Ivoiriens en liesse. La transition et la réfondation ayant fait comprendre au peuple que le bonheur ne se trouvait pas avec ceux qu'on croyait, mais avec celui qu'on avait chassé. De l'aéroport à la maison du Parti à Cocody, ce fut une véritable haie humaine, noire de monde qui souhaitait le bon retour à celui qu'on n'aurait jamais dû chasser. Le premier test venait d'être réussi. Jamais un président renversé n'a été accueilli en triomphe comme Bédié l'a été. Le pacte d'amour avec les Ivoiriens étant renouvelé, il fallait reprendre véritablement le parti en main.
Le congrès ordinaire du PDCI en avril 2002
Les 28, 29 et 30 avril 2002, s'est tenu le congrès ordinaire du PDCI-RDA à l'Hôtel Ivoire. Ce congrès électif devait renouveler la présidence et le Secrétariat général du PDCI-RDA. Laurent Dona-Fologo, l'intérimaire qui avait d'abord voulu donner le parti au général Guéi, et qui a finalement fait alliance avec le FPI de Gbagbo pour avoir un poste de président du Conseil Economique et Social, s'est présenté contre Bédié. En plus de Lamine Fadika qui défiait ainsi le Président pour la 3ème fois. Des choses ont été dites et écrites. Mais Fologo sera battu à plate couture. Bédié a obtenu plus de 85% des voix. Ce revers, Fologo ne l'a jamais digéré. Et ce qu'il cachait depuis des mois a été mis au grand jour. Il a fini par quitter le PDCI-RDA pour se mettre à l'entière disposition de Gbagbo en créant pour lui le RPPP, un club de soutien à usage de campagne.
La convention de 2004
Cinq ans après avoir perdu le pouvoir, le PDCI-RDA s'engage véritablement à nouveau dans la course pour la reconquête de ce pouvoir en organisant en 2004 au Palais de sports de Treichville, sa convention qui porte le choix sur Henri Konan Bédié pour la présidentielle. Depuis, l'homme qui incarne le véritable espoir des Ivoiriens de revoir la croissance, la prospérité et la paix, ne se lasse pas de prendre rendez-vous avec son peuple.
Les tournées
depuis septembre 2007
C'est par Dabou que le candidat Bédié a entamé le 22 septembre 2007 le périple de remobilisation et de sensibilisation des Ivoiriens qui le conduira dans plusieurs régions de la Côte d’Ivoire. Il sera ce jour à Attécoubé, Plateau et Adjamé. Et dans les semaines à venir, Bédié rendra visite aux populations de l'Ouest Montagneux.
Le projet de société
En exposant le jeudi dernier sa vision de la Côte d'Ivoire de demain avec le PDCI-RDA, le Président Bédié prend rendez-vous avec l'histoire et toute la jeunesse qui croit en lui et fonde sur lui l'espoir de la renaissance du pays. Les 10 défis majeurs qu'il s'apprête à relever avec l'onction du peuple ivoirien constituent le socle du redécollage et du repositionnement de la Côte d'Ivoire dans le concert des Nations, qui comptent dans le monde. Son élection ne sera que justice rendue à la Côte d'Ivoire qui n'a que trop souffert de son absence aux affaires.
Eddy PEHE