Le candidat du parti cinquantenaire, le Pdci-Rda a présenté avant-hier son projet de société revisité pour la Côte d'Ivoire. Et au cours de cet excercice, le président Bédié a pris l'engagement de relever 10 défis, si les Ivoiriens lui accordent leurs suffrages au soir de la prochaine élection présidentielle. Et l'un de ces 10 défis, à savoir " le défi de l'unité et de la sécurité nationale " lui tient, au même titre que les autres, particulièrement à cœur. En effet, nul n'est sans ignorer que la crise que traverse la Côte d'Ivoire depuis bientôt 8 ans, est la conséquence des actes malveillants des ennemis de la stabilité qui ont perpétré le sinistre coup d'Etat de 1999. Dans l'euphorie de l'accession au pouvoir après les calamiteuses élections de 2000, ils ont oublié que le premier devoir d'un Etat est de maintenir la cohésion sociale et surtout de protéger les populations contre toute agression extérieure. En laissant la guerre s'installer dans le pays, les tenants actuels du pouvoir ont failli à leur devoir et hypothéqué la sécurité du pays et la tranquillité des Ivoiriens. C'est pour cette raison que le candidat du Pdci fait de la construction de l'unité de tous les Ivoiriens, un chantier extrêmement important dont l'achèvement permettra de " vaincre la peur qui s'est emparée des populations ivoiriennes, en réduisant la distance psychologique entre les habitants de ce pays et les principaux acteurs de la vie politique. De Surmonter les replis identitaires en brisant les murs de la méfiance intercommunautaire et en réussissant la réconciliation nationale ". De même que la sécurité nationale qui passe en l'état actuel de la situation du pays, par la restauration de l'intégrité territoriale. Ce qui suppose la mise en place d'une armée reformée et républicaine ayant " le sens de leur mission républicaine " et " dotée de moyens adéquats ". Le candidat du Pdci l'a donc compris. En l'état actuel de la situation politique et sociale de notre pays, la réconciliation nationale est un chantier qu'un candidat national ne peut négliger.
PAUL KOUDOU
PAUL KOUDOU