La Direction nationale de campagne adjointe du président Laurent Gbagbo, chargée des femmes, a animé jeudi dernier un point de presse pour signifier sa gratitude au chef de l’Etat. Après la mesure de grâce qui prend en compte les femmes ayant été jugées et condamnées pour les délits dits mineurs (escroqueries, abus de confiance…). « Suite au décret n° 2010-01 du 4 janvier 2010, accordant une remise gracieuse de peines aux détenus de sexe féminin, le président de la République a fait une ouverture aux fins d’étendre le bénéfice de grâce au plus grand nombre de femmes détenues », a argumenté la responsable n° 1 de la DCNA, chargée des femmes, Mme Géneviève Bro Grébé. Selon elle, cet acte « constitutionnel et d’humanisme » que vient de prendre le chef de l’Etat en faveur de la gente féminine est accueilli avec une grande joie par toutes les femmes. « Nous voulons lui exprimer notre infinie gratitude. Il est important de rappeler que le droit de grâce est régi par l’article 49 de la constitution ivoirienne », a-t-elle précisé. Selon Géneviève Bro Grébé, ce sont environ une centaine de femmes qui recouvre la liberté. « Au-delà de cet acte constitutionnel, il faut considérer aussi l’aspect social et humanitaire d’une telle décision. Tout le monde peut commettre des erreurs et payer pour ces erreurs, mais il est toujours bon de pardonner et de donner une seconde chance », a-t-elle souhaité. Pour la DNCA, chargée des femmes de La Majorité Présidentielle, le président Gbagbo a toujours reconnu le mérite de la femme. Et depuis son accession à la magistrature suprême, des progrès significatifs ont été enregistrés.
Benjamin Soro
Benjamin Soro