Pendant deux jours (du mercredi 06 au jeudi 07 janvier 2010), la Direction du foncier rural et du cadastre rural du ministère de l’Agriculture a organisé un atelier sur la programmation et le suivi du projet de sécurisation du foncier rural.
Cet atelier est destiné aux acteurs impliqués dans la mise en œuvre de la loi sur le foncier rural. Il vise entre autres à améliorer leur niveau de connaissance générale sur le cadre juridique du foncier rural, fournir aux différents acteurs les rudiments nécessaires à la constitution de l’information foncière régionale et à la prévention des litiges en zone rurale. Un des enjeux de l’atelier est de permettre la maîtrise des procédures de délivrance des titres de propriété dans le domaine foncier ainsi que la délimitation des terroirs villageois afin d’assurer la supervision et le suivi de leur mise en œuvre.
Intervenant à l’ouverture du séminaire, le directeur général du Développement rural, Traoré Salif, représentant le ministre de l’Agriculture a souligné l’impérieuse nécessité de moderniser l’agriculture ivoirienne vu son importance dans l’économie. « Mesdames et messieurs, il est d’usage de dire que l’agriculture est le moteur de l’économie de notre pays. Pour que cela demeure une réalité de tous les jours, il faut que cette agriculture sorte des sentiers battus pour s’adapter aux mutations effrénées du monde moderne. En d’autres termes, notre agriculture se doit de se moderniser. La modernisation de cette agriculture passe inéluctablement par celle des droits sur le foncier rural », a expliqué le représentant du ministre de l’Agriculture. Désiré Zalo Léon, directeur du foncier rural et du cadastre rural s’est appesanti sur la présentation du programme national de sécurisation du foncier rural. La sécurisation des droits sur les terres rurales ou les investissements afférents se font, selon le directeur du cadastre rural par deux mécanismes. Il se fait, soit par la délivrance de titres de propriétés, soit par la contractualisation de rapports entre les propriétaires et les exploitants non propriétaires. Au terme des journées de réflexion, le représentant du ministre de l’Agriculture a exigé de la direction régionale dudit ministère dirigée par Edi Assiro Mathias des résultats dans un bref délai. «Nous devons voir les premiers certificats signés au plutôt fin janvier 2010. Nous vous prions pour que vous puissiez tenir ce délai », a-t-il recommandé. Les comités de gestion foncière rurale ont bénéficié d’une enveloppe de 300.000 FCFA chacune. Ont participé aux travaux, le corps préfectoral, les agents du ministère de l’agriculture et les élus locaux.
Ernest Famin, correspondant régional
Cet atelier est destiné aux acteurs impliqués dans la mise en œuvre de la loi sur le foncier rural. Il vise entre autres à améliorer leur niveau de connaissance générale sur le cadre juridique du foncier rural, fournir aux différents acteurs les rudiments nécessaires à la constitution de l’information foncière régionale et à la prévention des litiges en zone rurale. Un des enjeux de l’atelier est de permettre la maîtrise des procédures de délivrance des titres de propriété dans le domaine foncier ainsi que la délimitation des terroirs villageois afin d’assurer la supervision et le suivi de leur mise en œuvre.
Intervenant à l’ouverture du séminaire, le directeur général du Développement rural, Traoré Salif, représentant le ministre de l’Agriculture a souligné l’impérieuse nécessité de moderniser l’agriculture ivoirienne vu son importance dans l’économie. « Mesdames et messieurs, il est d’usage de dire que l’agriculture est le moteur de l’économie de notre pays. Pour que cela demeure une réalité de tous les jours, il faut que cette agriculture sorte des sentiers battus pour s’adapter aux mutations effrénées du monde moderne. En d’autres termes, notre agriculture se doit de se moderniser. La modernisation de cette agriculture passe inéluctablement par celle des droits sur le foncier rural », a expliqué le représentant du ministre de l’Agriculture. Désiré Zalo Léon, directeur du foncier rural et du cadastre rural s’est appesanti sur la présentation du programme national de sécurisation du foncier rural. La sécurisation des droits sur les terres rurales ou les investissements afférents se font, selon le directeur du cadastre rural par deux mécanismes. Il se fait, soit par la délivrance de titres de propriétés, soit par la contractualisation de rapports entre les propriétaires et les exploitants non propriétaires. Au terme des journées de réflexion, le représentant du ministre de l’Agriculture a exigé de la direction régionale dudit ministère dirigée par Edi Assiro Mathias des résultats dans un bref délai. «Nous devons voir les premiers certificats signés au plutôt fin janvier 2010. Nous vous prions pour que vous puissiez tenir ce délai », a-t-il recommandé. Les comités de gestion foncière rurale ont bénéficié d’une enveloppe de 300.000 FCFA chacune. Ont participé aux travaux, le corps préfectoral, les agents du ministère de l’agriculture et les élus locaux.
Ernest Famin, correspondant régional