Messieurs les élus ;
Autorités coutumières d'Attécoubé, d'Adjamé et du Plateau;
Militantes et Militants du PDCI-RDA;
Chers Frères et sœurs d'Adjamé, du Plateau et d'Attécoubé ;
C'est une grande joie pour mon épouse, pour moi-même et pour la délégation de la direction du Parti qui m'accompagne, de vous présenter nos meilleurs vœux de bonne et heureuse année 2010 !
Puisse l'année nouvelle, qui commence, être porteuse de progrès pour la Côte d'Ivoire ! Que l'an 2010 apporte la paix et la prospérité, la santé et le bonheur à vos familles et à chacun de vous. Qu'elle éloigne de nous les souffrances inutiles que les refondateurs infligent à la Côte d'Ivoire, à nos familles, à notre jeunesse et aux populations.
Je salue les élus, les autorités coutumières, et administratives ainsi que les populations venues témoigner, dans cette mobilisation exceptionnelle, leur soutien et leur confiance aux idéaux du PDCI-RDA.
Il me plaît de saluer fraternellement Messieurs les délégués communaux, le doyen N'Koumo Mobio, Monsieur Koutouan Jerôme, les Maires Akossi Benjo et Danho Paulin, pour leur dévouement au service de notre grand parti.
Je salue tous les cadres, les militants, hommes, femmes, et jeunes, les secrétaires généraux, les présidents de comité de bases. J'exprime, à vous tous, ma très sincère gratitude pour votre grande disponibilité, pour les sacrifices et les efforts consentis quotidiennement pour le parti et en particulier, pour l'organisation de cet accueil fraternel. Je voudrais vous féliciter, vous militants d'Adjamé, du Plateau et d'Attécoubé, pour votre fidélité au PDCI-RDA. Merci pour votre persévérance !
Merci d'être demeurés sourds aux sirènes du FPI et à leurs mensonges ! Je vous exhorte à l'union et à l'entente car, le PDCI-RDA, votre parti, demeure, pour les Ivoiriens et les populations laborieuses, le parti de l'espoir. Je vous encourage à la cohésion autour de vos délégués communaux et des responsables locaux du parti. Je ne saurais oublier les mouvements de soutien et ceux de la société civile dont les actions positives en faveur de la démocratie constituent pour nous un grand motif de réconfort. Je les encourage à persévérer dans cette voie, car c'est ensemble que nous mettrons fin à la désespérance que le FPI nous impose comme horizon ultime.
Je ne puis me trouver à Attécoubé, commune qui abrite le siège de l'ONUCI, sans rendre hommage à ses responsables et à ses contingents pour le travail accompli en faveur des populations et de la paix que le FPI n'a pas su préserver.
Militantes et Militants, nous entrons encore une fois dans une année nouvelle avec les mêmes angoisses qui, depuis 2000, nous étreignent tous, face aux incertitudes qui menacent nos horizons et déçoivent nos espoirs légitimes de progrès. En effet, malgré ses promesses, l'année 2009, comme les années précédentes, a été, pour nous tous, une année de grande désillusion. Installé dans l'arrogance, le mépris et l'indifférence qui caractérisent les régimes dictatoriaux gagnés par le vertige de la toute-puissance, le pouvoir guerrier et barbare du FPI ne veut offrir aux Ivoiriens que des perspectives d'affrontements meurtriers avec l'opposition, avec la communauté internationale et avec nos partenaires au développement. Ce pouvoir incompétent, obnubilé par son désir de se maintenir illégalement et illégitimement, a provoqué la régression de notre pays en semant la mort, la détresse et la pauvreté. Pour la survie des familles, nos braves femmes sont chaque jour à la tâche pour s'occuper de leur foyer et de leurs enfants dans un contexte où les maris ont perdu leur emploi et où il n'y a plus d'opportunités d'embauche. En effet, avec ses vandales abusivement appelés " patriotes ", le FPI a mis à sac les entreprises et provoqué leur délocalisation, aggravant ainsi le chômage des Ivoiriens et les conditions de vie de la femme en particulier. Quant à notre jeunesse, sous la refondation, elle a perdu ses repères. Dans la confusion des registres créée par ce régime du désordre, de l'anarchie et du refus des normes et convenances sociales, notre jeunesse s'est fourvoyée dans la culture de l'irrévérence, dans l'incivisme, la déviance et l'agressivité gratuite. Leurs écarts de conduite ont brisé la chaîne des générations. Détournée de ses préoccupations essentielles d'éducation, notre jeunesse est devenue, sous l'instigation perverse du FPI, le bras séculier par lequel s'organisent la chienlit et les zones de non-droit, dans nos cités et nos villes, dans nos villages et nos quartiers. Je pense avec amertume au Plateau, la vitrine d'Abidjan, devenue méconnaissable et en passe de se transformer en un véritable ghetto déserté par les grandes entreprises au profit des activités informelles voire criminelles. Nous ne pouvons tolérer que l'insanité, l'insalubrité, l'insécurité se transforment en secteur d'activités organisées et encouragées par les autorités centrales en dépit et en contradiction avec les magistrats de nos communes.
Le FPI et son régime se trompent. Ce n'est pas en créant, par une permissivité coupable, des espaces de perdition et de marginalité sociales comme la " sorbonne ", les " agora " et autres " parlements " qu'ils réussiront l'insertion sociale et professionnelle des jeunes.
Empêtrés dans leur politique d'illusion, les refondateurs ont délaissé l'éducation et la formation des enfants de ce pays. C'est pourquoi, aujourd'hui encore, sous le FPI, on compte des localités de plus de 1000 âmes où des enfants ne vont pas à l'école parce qu'il n'y a pas d'école ! C'est ça son projet d'école gratuite! De plus, le système éducatif de notre pays est bloqué. Les nouveaux bacheliers attendent deux à trois ans après leur orientation et leur inscription en première année d'université sans pouvoir commencer les cours. Je ne cesserai jamais de répéter que ce régime n'aime pas notre jeunesse dont il fait son bouclier dans sa quête insensée du pouvoir par la rue, le mensonge, la duplicité, la violence et les armes. Ce n'est pas le sort qui doit être réservé à nos jeunes. C'est honteux ! Ils méritent mieux !
Le destin de notre jeunesse n'est pas de venir grossir les rangs de la société criminelle et mafieuse. Le destin de notre jeunesse n'est pas d'être jetée dans la rue où elle est en proie à tous les dévoiements. Le destin de notre jeunesse est d'être l'avenir de la nation, la noblesse et l'élite de demain, les capitaines d'industrie de la société nouvelle aux frontières nouvelles du développement, les incubateurs de progrès pour tous et du bonheur pour chacun. Il nous faut donc changer de cap ! Il nous faut sortir de ce cercle infernal dans lequel la refondation veut enfermer la politique et la Côte d'Ivoire. Il nous faut recréer l'espoir en sortant nos femmes, nos jeunes, nos parents paysans, nos travailleurs et nos entreprises de la détresse et de la désespérance.
Je veux développer le droit de la femme qui n'a cessé d'être au coeur du projet de société du PDCI-RDA. Je veux le renforcer par de nouvelles avancées du code civil, par des politiques de promotion de la femme en développant les capacités et le leadership féminins, en assurant l'égalité des droits civils en matière de responsabilité parentale et de fiscalité.
Il faut également développer et accélérer la scolarisation de la jeune fille partout sur le territoire national. A cette fin, nous améliorerons les capacités d'accueil et l'environnement scolaires. L'Etat et les collectivités territoriales construiront de nouvelles classes au rythme annuel moyen de 2000. Chaque préfecture sera dotée d'au moins un lycée et chaque sous-préfecture d'un collège. Les internats seront rétablis et mieux gérés, avec une priorité pour les internats de jeunes filles afin de les protéger contre les abus de toute nature qui hypothèquent le déroulement normal de leur formation. L'application rigoureuse de la loi sur la protection des petites filles fera l'objet d'un suivi particulier.
Enfin, outre la protection de la santé de la femme et de la jeune fille, nous renforcerons leur autonomie, en réactivant nos projets de marchés de gros et de bourse du vivrier dans le cadre du développement de la sécurité et de l'autosuffisance alimentaires. Je veux reconstruire l'image de la jeunesse ivoirienne. Je veux lui offrir un cadre sain propice à son épanouissement et à son ouverture au monde moderne dont elle est appelée à maîtriser les leviers. Nous maintiendrons toujours, au coeur de l'action gouvernementale du PDCI-RDA, l'éducation nationale, l'éducation de notre jeunesse, comme la priorité des priorités.
Pour accroître les opportunités de formation technique et professionnelle des jeunes, nous réhabiliterons les centres et lycées professionnels existants et construirons de nouveaux établissements au rythme moyen de 12 par an. Pour accélérer l'auto-emploi des jeunes, je réactiverai la politique des Fonds sociaux revue et corrigée en vue d'une plus grande efficacité.Un service civique à caractère civil, orienté vers l'insertion sociale et l'épanouissement personnel, sera mis en oeuvre et étendu aux chantiers de jeunes volontaires, aux échanges de jeunes et aux centres de vacances dont nous accroîtrons le nombre. Mes actions d'insertion sociales concerneront également l'enfance en difficulté, les jeunes en situation difficile notamment les jeunes de la rue, les jeunes incarcérés et les jeunes drogués ou exposés à la pandémie du SIDA.
Concernant la protection des mineurs, la lutte contre les abus sexuels sur les mineurs sera intensifiée, les violences familiales, la violence psychologique et le trafic des enfants, combattues.
Enfin, comme je l'ai déjà indiqué, je renforcerai l'éducation civique et la culture démocratique des jeunes en vue d'en faire des citoyens bien formés, responsables et préparés à résister à toutes les manipulations, aux sirènes et aux promesses des marchands d'illusions. Je veux pour la nouvelle société ivoirienne, une jeunesse au travail, studieuse, pétrie de science, de technicité, de civilité et d'urbanité. Je veux bâtir une jeunesse capable de relever les défis de l'industrialisation de notre pays dans un contexte de mondialisation dominé par des avancées technologiques prodigieuses et la compétitivité. Mais ce rêve ne deviendra réalité que si l'autorité de la famille et des parents est assumée et exercée. Nous ouvrirons un vaste chantier de sensibilisation nationale sur le rôle et les responsabilités des parents et des familles dans l'éducation morale et civique de leurs enfants. Nous en créerons le cadre institutionnel à travers un dialogue social national et la révision des lois de réforme de l'enseignement de 1977 et 1995. C'est pourquoi, à tous les militants du Plateau, d'Adjamé et d'Attécoubé, je lance un appel pressant à renouer avec le courage et la vérité qui permettent de construire sur des bases solides et durables.
Face à ces préoccupations, le FPI fait encore, hélas, de la diversion. Il poursuit ses promesses démagogiques. Ce que les Ivoiriens attendent de lui, c'est le bilan de ses dix années de règne. Au lieu de cela, il continue dans la désinformation et la propagande. Comme toujours, les refondateurs ne réaliseront rien pour les Ivoiriens. Ce que nos compatriotes attendent en ce début d'année 2010, ce sont des élections démocratiques et transparentes pour se donner des dirigeants légitimes Ici encore le FPI, après avoir volé un mandat, sollicite un troisième. Pour quoi faire ? Pour reprendre la guerre annoncée ? Ce régime doit reconnaître son incapacité à gouverner la Côte d'Ivoire au lieu de s'acharner par ressentiment sur l'ère de Félix Houphouët-Boigny et du PDCI-RDA dont il rêve d'effacer jusqu'au souvenir parce qu'il ne peut faire mieux ! Cette attitude contradictoire est ridicule.
Chers Frères et Soeurs, Militants et Militantes, nous sommes avec ce meeting aux termes de mes tournées dans le Grand Abidjan. Au cours de ces rencontres fraternelles, j'ai indiqué que le combat que je mène aujourd'hui est un combat pour demain, un combat pour la jeunesse, l'avenir de ce pays qui n'a plus d'école, plus de service de santé et d'hygiène publiques, plus d'emploi, bref, plus d'avenir à cause de l'incapacité des refondateurs à maîtriser les enjeux du troisième millénaire. J'ai affirmé avec l'insistance et la sincérité des hommes de parole, que je suis sans haine, sans rancune et sans rancœur. Un bâtisseur est un rassembleur. Il n'a pas d'énergie à consacrer en pure perte à la vengeance et aux ressentiments. Je veux mettre un terme à la régression de notre pays. Je veux rendre à nouveau possible, pour chacun et pour chacune, le rêve d'une vie réussie dans le mérite et dans la justice. Avec vous, avec le PDCI-RDA, je veux faire revenir la paix, la liberté, la prospérité, le progrès pour tous et le bonheur pour chacun et pour chacune. Je veux un partage équitable de la richesse dans ce pays de la fraternité et de l'hospitalité. Je veux extirper la misère insoutenable de ce pays qui a tout pour assurer le bien-être de ses populations. Le PDCI-RDA le peut et le PDCI-RDA l'a fait.
Je le dis et je le ferai !
A tous les déçus de la refondation, je lance un appel à rejoindre la dynamique de l'espoir. Rassemblons nos forces et nos intelligences. Donnons-nous la main pour relever la Côte d'Ivoire.
Chers Frères et Soeurs,
Les élections sont maintenant à notre portée. Evitons les pièges de ceux qui ne veulent pas des élections et qui veulent se maintenir au pouvoir par la violence en suscitant des affrontements meurtriers. Le jour de l'élection, allez massivement dans les urnes voter PDCI-RDA pour faire savoir au FPI que vous ne voulez pas de la Côte d'Ivoire de malheur et de misère qu'il impose aux Ivoiriens. Je compte sur chacun de vous, sur votre détermination à sauver la Côte d'Ivoire. Ensemble, en avant pour la paix, le progrès et la prospérité pour tous !
Vive Attécoubé, Adjamé et le Plateau !
Vive le PDCI-RDA !
Vive la Côte d'Ivoire !
Henri Konan BEDIE
Président du PDCI-RDA
Autorités coutumières d'Attécoubé, d'Adjamé et du Plateau;
Militantes et Militants du PDCI-RDA;
Chers Frères et sœurs d'Adjamé, du Plateau et d'Attécoubé ;
C'est une grande joie pour mon épouse, pour moi-même et pour la délégation de la direction du Parti qui m'accompagne, de vous présenter nos meilleurs vœux de bonne et heureuse année 2010 !
Puisse l'année nouvelle, qui commence, être porteuse de progrès pour la Côte d'Ivoire ! Que l'an 2010 apporte la paix et la prospérité, la santé et le bonheur à vos familles et à chacun de vous. Qu'elle éloigne de nous les souffrances inutiles que les refondateurs infligent à la Côte d'Ivoire, à nos familles, à notre jeunesse et aux populations.
Je salue les élus, les autorités coutumières, et administratives ainsi que les populations venues témoigner, dans cette mobilisation exceptionnelle, leur soutien et leur confiance aux idéaux du PDCI-RDA.
Il me plaît de saluer fraternellement Messieurs les délégués communaux, le doyen N'Koumo Mobio, Monsieur Koutouan Jerôme, les Maires Akossi Benjo et Danho Paulin, pour leur dévouement au service de notre grand parti.
Je salue tous les cadres, les militants, hommes, femmes, et jeunes, les secrétaires généraux, les présidents de comité de bases. J'exprime, à vous tous, ma très sincère gratitude pour votre grande disponibilité, pour les sacrifices et les efforts consentis quotidiennement pour le parti et en particulier, pour l'organisation de cet accueil fraternel. Je voudrais vous féliciter, vous militants d'Adjamé, du Plateau et d'Attécoubé, pour votre fidélité au PDCI-RDA. Merci pour votre persévérance !
Merci d'être demeurés sourds aux sirènes du FPI et à leurs mensonges ! Je vous exhorte à l'union et à l'entente car, le PDCI-RDA, votre parti, demeure, pour les Ivoiriens et les populations laborieuses, le parti de l'espoir. Je vous encourage à la cohésion autour de vos délégués communaux et des responsables locaux du parti. Je ne saurais oublier les mouvements de soutien et ceux de la société civile dont les actions positives en faveur de la démocratie constituent pour nous un grand motif de réconfort. Je les encourage à persévérer dans cette voie, car c'est ensemble que nous mettrons fin à la désespérance que le FPI nous impose comme horizon ultime.
Je ne puis me trouver à Attécoubé, commune qui abrite le siège de l'ONUCI, sans rendre hommage à ses responsables et à ses contingents pour le travail accompli en faveur des populations et de la paix que le FPI n'a pas su préserver.
Militantes et Militants, nous entrons encore une fois dans une année nouvelle avec les mêmes angoisses qui, depuis 2000, nous étreignent tous, face aux incertitudes qui menacent nos horizons et déçoivent nos espoirs légitimes de progrès. En effet, malgré ses promesses, l'année 2009, comme les années précédentes, a été, pour nous tous, une année de grande désillusion. Installé dans l'arrogance, le mépris et l'indifférence qui caractérisent les régimes dictatoriaux gagnés par le vertige de la toute-puissance, le pouvoir guerrier et barbare du FPI ne veut offrir aux Ivoiriens que des perspectives d'affrontements meurtriers avec l'opposition, avec la communauté internationale et avec nos partenaires au développement. Ce pouvoir incompétent, obnubilé par son désir de se maintenir illégalement et illégitimement, a provoqué la régression de notre pays en semant la mort, la détresse et la pauvreté. Pour la survie des familles, nos braves femmes sont chaque jour à la tâche pour s'occuper de leur foyer et de leurs enfants dans un contexte où les maris ont perdu leur emploi et où il n'y a plus d'opportunités d'embauche. En effet, avec ses vandales abusivement appelés " patriotes ", le FPI a mis à sac les entreprises et provoqué leur délocalisation, aggravant ainsi le chômage des Ivoiriens et les conditions de vie de la femme en particulier. Quant à notre jeunesse, sous la refondation, elle a perdu ses repères. Dans la confusion des registres créée par ce régime du désordre, de l'anarchie et du refus des normes et convenances sociales, notre jeunesse s'est fourvoyée dans la culture de l'irrévérence, dans l'incivisme, la déviance et l'agressivité gratuite. Leurs écarts de conduite ont brisé la chaîne des générations. Détournée de ses préoccupations essentielles d'éducation, notre jeunesse est devenue, sous l'instigation perverse du FPI, le bras séculier par lequel s'organisent la chienlit et les zones de non-droit, dans nos cités et nos villes, dans nos villages et nos quartiers. Je pense avec amertume au Plateau, la vitrine d'Abidjan, devenue méconnaissable et en passe de se transformer en un véritable ghetto déserté par les grandes entreprises au profit des activités informelles voire criminelles. Nous ne pouvons tolérer que l'insanité, l'insalubrité, l'insécurité se transforment en secteur d'activités organisées et encouragées par les autorités centrales en dépit et en contradiction avec les magistrats de nos communes.
Le FPI et son régime se trompent. Ce n'est pas en créant, par une permissivité coupable, des espaces de perdition et de marginalité sociales comme la " sorbonne ", les " agora " et autres " parlements " qu'ils réussiront l'insertion sociale et professionnelle des jeunes.
Empêtrés dans leur politique d'illusion, les refondateurs ont délaissé l'éducation et la formation des enfants de ce pays. C'est pourquoi, aujourd'hui encore, sous le FPI, on compte des localités de plus de 1000 âmes où des enfants ne vont pas à l'école parce qu'il n'y a pas d'école ! C'est ça son projet d'école gratuite! De plus, le système éducatif de notre pays est bloqué. Les nouveaux bacheliers attendent deux à trois ans après leur orientation et leur inscription en première année d'université sans pouvoir commencer les cours. Je ne cesserai jamais de répéter que ce régime n'aime pas notre jeunesse dont il fait son bouclier dans sa quête insensée du pouvoir par la rue, le mensonge, la duplicité, la violence et les armes. Ce n'est pas le sort qui doit être réservé à nos jeunes. C'est honteux ! Ils méritent mieux !
Le destin de notre jeunesse n'est pas de venir grossir les rangs de la société criminelle et mafieuse. Le destin de notre jeunesse n'est pas d'être jetée dans la rue où elle est en proie à tous les dévoiements. Le destin de notre jeunesse est d'être l'avenir de la nation, la noblesse et l'élite de demain, les capitaines d'industrie de la société nouvelle aux frontières nouvelles du développement, les incubateurs de progrès pour tous et du bonheur pour chacun. Il nous faut donc changer de cap ! Il nous faut sortir de ce cercle infernal dans lequel la refondation veut enfermer la politique et la Côte d'Ivoire. Il nous faut recréer l'espoir en sortant nos femmes, nos jeunes, nos parents paysans, nos travailleurs et nos entreprises de la détresse et de la désespérance.
Je veux développer le droit de la femme qui n'a cessé d'être au coeur du projet de société du PDCI-RDA. Je veux le renforcer par de nouvelles avancées du code civil, par des politiques de promotion de la femme en développant les capacités et le leadership féminins, en assurant l'égalité des droits civils en matière de responsabilité parentale et de fiscalité.
Il faut également développer et accélérer la scolarisation de la jeune fille partout sur le territoire national. A cette fin, nous améliorerons les capacités d'accueil et l'environnement scolaires. L'Etat et les collectivités territoriales construiront de nouvelles classes au rythme annuel moyen de 2000. Chaque préfecture sera dotée d'au moins un lycée et chaque sous-préfecture d'un collège. Les internats seront rétablis et mieux gérés, avec une priorité pour les internats de jeunes filles afin de les protéger contre les abus de toute nature qui hypothèquent le déroulement normal de leur formation. L'application rigoureuse de la loi sur la protection des petites filles fera l'objet d'un suivi particulier.
Enfin, outre la protection de la santé de la femme et de la jeune fille, nous renforcerons leur autonomie, en réactivant nos projets de marchés de gros et de bourse du vivrier dans le cadre du développement de la sécurité et de l'autosuffisance alimentaires. Je veux reconstruire l'image de la jeunesse ivoirienne. Je veux lui offrir un cadre sain propice à son épanouissement et à son ouverture au monde moderne dont elle est appelée à maîtriser les leviers. Nous maintiendrons toujours, au coeur de l'action gouvernementale du PDCI-RDA, l'éducation nationale, l'éducation de notre jeunesse, comme la priorité des priorités.
Pour accroître les opportunités de formation technique et professionnelle des jeunes, nous réhabiliterons les centres et lycées professionnels existants et construirons de nouveaux établissements au rythme moyen de 12 par an. Pour accélérer l'auto-emploi des jeunes, je réactiverai la politique des Fonds sociaux revue et corrigée en vue d'une plus grande efficacité.Un service civique à caractère civil, orienté vers l'insertion sociale et l'épanouissement personnel, sera mis en oeuvre et étendu aux chantiers de jeunes volontaires, aux échanges de jeunes et aux centres de vacances dont nous accroîtrons le nombre. Mes actions d'insertion sociales concerneront également l'enfance en difficulté, les jeunes en situation difficile notamment les jeunes de la rue, les jeunes incarcérés et les jeunes drogués ou exposés à la pandémie du SIDA.
Concernant la protection des mineurs, la lutte contre les abus sexuels sur les mineurs sera intensifiée, les violences familiales, la violence psychologique et le trafic des enfants, combattues.
Enfin, comme je l'ai déjà indiqué, je renforcerai l'éducation civique et la culture démocratique des jeunes en vue d'en faire des citoyens bien formés, responsables et préparés à résister à toutes les manipulations, aux sirènes et aux promesses des marchands d'illusions. Je veux pour la nouvelle société ivoirienne, une jeunesse au travail, studieuse, pétrie de science, de technicité, de civilité et d'urbanité. Je veux bâtir une jeunesse capable de relever les défis de l'industrialisation de notre pays dans un contexte de mondialisation dominé par des avancées technologiques prodigieuses et la compétitivité. Mais ce rêve ne deviendra réalité que si l'autorité de la famille et des parents est assumée et exercée. Nous ouvrirons un vaste chantier de sensibilisation nationale sur le rôle et les responsabilités des parents et des familles dans l'éducation morale et civique de leurs enfants. Nous en créerons le cadre institutionnel à travers un dialogue social national et la révision des lois de réforme de l'enseignement de 1977 et 1995. C'est pourquoi, à tous les militants du Plateau, d'Adjamé et d'Attécoubé, je lance un appel pressant à renouer avec le courage et la vérité qui permettent de construire sur des bases solides et durables.
Face à ces préoccupations, le FPI fait encore, hélas, de la diversion. Il poursuit ses promesses démagogiques. Ce que les Ivoiriens attendent de lui, c'est le bilan de ses dix années de règne. Au lieu de cela, il continue dans la désinformation et la propagande. Comme toujours, les refondateurs ne réaliseront rien pour les Ivoiriens. Ce que nos compatriotes attendent en ce début d'année 2010, ce sont des élections démocratiques et transparentes pour se donner des dirigeants légitimes Ici encore le FPI, après avoir volé un mandat, sollicite un troisième. Pour quoi faire ? Pour reprendre la guerre annoncée ? Ce régime doit reconnaître son incapacité à gouverner la Côte d'Ivoire au lieu de s'acharner par ressentiment sur l'ère de Félix Houphouët-Boigny et du PDCI-RDA dont il rêve d'effacer jusqu'au souvenir parce qu'il ne peut faire mieux ! Cette attitude contradictoire est ridicule.
Chers Frères et Soeurs, Militants et Militantes, nous sommes avec ce meeting aux termes de mes tournées dans le Grand Abidjan. Au cours de ces rencontres fraternelles, j'ai indiqué que le combat que je mène aujourd'hui est un combat pour demain, un combat pour la jeunesse, l'avenir de ce pays qui n'a plus d'école, plus de service de santé et d'hygiène publiques, plus d'emploi, bref, plus d'avenir à cause de l'incapacité des refondateurs à maîtriser les enjeux du troisième millénaire. J'ai affirmé avec l'insistance et la sincérité des hommes de parole, que je suis sans haine, sans rancune et sans rancœur. Un bâtisseur est un rassembleur. Il n'a pas d'énergie à consacrer en pure perte à la vengeance et aux ressentiments. Je veux mettre un terme à la régression de notre pays. Je veux rendre à nouveau possible, pour chacun et pour chacune, le rêve d'une vie réussie dans le mérite et dans la justice. Avec vous, avec le PDCI-RDA, je veux faire revenir la paix, la liberté, la prospérité, le progrès pour tous et le bonheur pour chacun et pour chacune. Je veux un partage équitable de la richesse dans ce pays de la fraternité et de l'hospitalité. Je veux extirper la misère insoutenable de ce pays qui a tout pour assurer le bien-être de ses populations. Le PDCI-RDA le peut et le PDCI-RDA l'a fait.
Je le dis et je le ferai !
A tous les déçus de la refondation, je lance un appel à rejoindre la dynamique de l'espoir. Rassemblons nos forces et nos intelligences. Donnons-nous la main pour relever la Côte d'Ivoire.
Chers Frères et Soeurs,
Les élections sont maintenant à notre portée. Evitons les pièges de ceux qui ne veulent pas des élections et qui veulent se maintenir au pouvoir par la violence en suscitant des affrontements meurtriers. Le jour de l'élection, allez massivement dans les urnes voter PDCI-RDA pour faire savoir au FPI que vous ne voulez pas de la Côte d'Ivoire de malheur et de misère qu'il impose aux Ivoiriens. Je compte sur chacun de vous, sur votre détermination à sauver la Côte d'Ivoire. Ensemble, en avant pour la paix, le progrès et la prospérité pour tous !
Vive Attécoubé, Adjamé et le Plateau !
Vive le PDCI-RDA !
Vive la Côte d'Ivoire !
Henri Konan BEDIE
Président du PDCI-RDA
