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Politique Publié le lundi 11 janvier 2010 | L’expression

Bédié samedi à Attécoubé : "Je suis sans haine, sans rancune et sans rancœur"

Le président du Pdci-Rda a animé ce week-end un meeting dans la commune d’Attécoubé. Au cours de cette rencontre avec les militants, N’Zuéba a réaffirmé sa volonté de faire renaître la Côte d’Ivoire.

Henri Konan Bédié, président du Pdci et candidat déclaré à la présidentielle, a animé un meeting ce samedi à Locodjoro, dans la commune d’Attécoubé où il a décliné les grandes lignes de ses ambitions pour son pays. Dans un langage de vérité, N’Zuéba, été éjecté du pouvoir le 24 décembre 1999, a juré la main sur le cœur qu’il n’a pas de mauvais ressentiments pour ceux qui lui ont porté ce coup. Il a au contraire affirmé que sa seule priorité, c’est son pays et le bien-être de ses habitants. « Nous sommes avec ce meeting aux termes de mes tournées dans le grand Abidjan. Au cours de ces rencontres fraternelles, j’ai indiqué que le combat que je mène aujourd’hui est un combat pour demain, un combat pour la jeunesse, l’avenir de ce pays qui n’a plus d’école, plus de service d’hygiène publique, plus d’emplois, bref, plus d’avenir à cause de l’incapacité des refondateurs à maîtriser les enjeux du troisième millénaire. J’ai affirmé avec instance et la sincérité des hommes de parole, que je suis sans haine, sans rancune et sans rancœur. Un bâtisseur est un rassembleur. Il n’a pas d’énergie à consacrer en pure perte à la vengeance et aux ressentiments », a indiqué le président Bédié. Dans une verve qu’on lui reconnaît désormais, N’Zuéba a été une fois de plus sans pitié pour Laurent Gbagbo et son régime de la refondation. Pour le leader du Pdci-Rda, le Fpi n’est pas à la hauteur de la gestion des affaires d’Etat. « Installé dans l’arrogance, le mépris et l’indifférence qui caractérisent les régimes dictatoriaux gagnés par le vertige de la toute puissance, le pouvoir guerrier et barbare du Fpi ne veut offrir aux Ivoiriens que des perspectives d’affrontements meurtriers avec l’opposition, avec la communauté internationale et avec nos partenaires au développement. Ce pouvoir incompétent, obnubilé par son désir de se maintenir illégalement et illégitimement, a provoqué la régression de notre pays en semant la mort et la pauvreté », a regretté l’ancien chef d’Etat. A ce tableau sombre de la gestion des refondateurs, le Sphinx de Daoukro s’est attaqué aux espaces d’expression publics acquis à la solde du Fpi qui, pour lui, sont des « espaces de perdition et de marginalité sociales ». N’Zuéba s’est également apitoyé sur le sort des jeunes qui, selon lui, ont connu leur descente aux enfers sous le pouvoir des refondateurs. « Je ne cesserai jamais de répéter que ce régime n’aime pas notre jeunesse dont il fait son bouclier dans sa quête insensée du pouvoir par la rue, le mensonge, la duplicité, la violence et les armes. Ce n’est pas le sort qui doit être réservé à nos jeunes. C’est honteux ! Ils méritent mieux », s’est écrié Bédié. Devant cet état de fait, le président du Pdci-Rda a lancé un appel à « tous les déçus de la refondation » à rejoindre les rangs du parti doyen pour insuffler une nouvelle dynamique à la Côte d’Ivoire pour son redécollage. Bien avant le président du Pdci, Danho Paulin Claude, maire de la commune d’Attécoubé, Coulibaly Mam, porte-parole des militants de base et le maire du Plateau, Noël Akossi Bendjo, président du comité d’organisation, se sont succédé au pupitre où ils ont indiqué en chœur que 2010 doit être l’année qui doit marquer la fin de la décennie perdue pour la Côte d’Ivoire avec la victoire de Bédié à la présidentielle.

Kra Bernard
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