Chers compatriotes
Je vous invite à partager avec moi cette conviction qui se nourrit de l’ambition du Pdci-rda, mon ambition de toujours, faire de la Côte d’Ivoire, un pays industrialisé en l’espace d’une génération. Comme vous le savez, nous avons hérité en 1960 d’un pays que le Pdci-rda et Félix Houphouët-Boigny ont transformé en un Etat fort et respecté dans la sous-région et dans le monde.
Le Pdci-rda a opté, dès l’indépendance de notre pays en 1960, pour le libéralisme économique, la libre entreprise, l’ouverture sur l’extérieur et la coopération internationale sans exclusive, alors que la plupart des leaders africains prenaient le parti des aventures socialo-communistes, aventures qui devaient se solder par des dictatures sanglantes et des échecs retentissants. D’ailleurs, l’histoire a définitivement condamné ces voies de l’utopie.
La justesse de nos choix fondateurs a permis à notre pays d’accomplir des avancées remarquables sur la voie du développement économique et social, en particulier au cours de la période dite du « miracle ivoirien », dont les effets multiplicateurs, avec un taux moyen de croissance économique de 7% l’an en termes réels, ont induit une stabilité politique et une cohésion sociale dans les années 1970.
En dépit des inflexions économiques survenues dans la période 1970-1990, du fait des chocs pétroliers successifs, des sécheresses, de la chute drastique des cours du cacao et du café qui ont entraîné une importante détérioration des termes de l’échange et des revenus de la nation, la Côte d’Ivoire a toujours poursuivi sa marche vers le progrès.
A la disparition du Père-fondateur, j’ai accédé au pouvoir dans une ambiance politique délétère, et dans un contexte économique difficile qui a inévitablement conduit à la dévaluation de 50% de notre monnaie commune, le Franc CFA, le 12 janvier 1994. La maîtrise de cette dévaluation, ainsi que les réformes structurelles et sectorielles profondes entreprises par mon gouvernement ont permis de relancer l’économie ivoirienne sur des bases solides.
Cette amélioration de l’environnement économique a été soutenue et prolongée par les grandes orientations de politique économique et sociale définies dans mon discours-programme du 26 août 1995 à Yamoussoukro. Nous y mettions en perspective, « le progrès pour tous, le bonheur pour chacun » dans une nouvelle société aux frontières nouvelles du développement ».
Ces orientations ont été traduites en programmes de gouvernement avec pour objectif majeur de faire de la Côte d’ivoire « un nouveau pays industrialisé en l’espace d’une génération ». Aussi notre stratégie reposait-elle sur 4 bases essentielles :
•La modernisation de l’agriculture pour satisfaire notre consommation intérieure et faire de notre pays le grenier de la sous-région et un grand exportateur de produits agricoles ;
•Le développement soutenu du secteur des mines, de l’énergie et de l’industrie pour hisser notre pays au rang de grand pays minier, pétrolier et industriel et relever le défi du plein emploi ;
•Le développement du secteur des services pour faire de notre pays la plaque tournante des services en Afrique de l’Ouest ;
•L’extension des échanges extérieurs par l’expansion des exportations pour une participation forte et réussie de notre pays à la mondialisation.
Dans cette approche, un train de reformes structurelles a permis :
•L’amélioration de l’environnement économique par un programme de privatisation judicieux, grâce à l’amélioration du cadre légal, judiciaire et réglementaire et aussi grâce à la création du CEPICI ;
•La promotion de l’investissement privé national et international ;
•La concession au secteur privé des « 12 travaux de l’Eléphant d’Afrique » qui a permis de réaliser l’extension de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, d’amorcer les travaux du 3ème pont Riviera-Marcory et les attributions des marchés de l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro, de la voie expresse Abidjan-Bassam et de l’abattoir d’Anyama.
•Le traitement adéquat de la dette extérieure dont le service était d’environ 600 milliards de FCFA par an et qui a permis la réduction de 80% de notre dette commerciale et de notre dette bilatérale respectivement en mai 1997 et en avril 1998. Le stock de la dette extérieure, à fin 1999, s’évaluait à plus de 6000 milliards de FCFA après remboursement de plus de 2400 milliards de FCFA.
•Le traitement par paiement, titrisation et compensation, de la dette intérieure qui s’élevait, à fin 1993, à 1200 milliards de FCFA, accompagné des dispositions pour empêcher la reconstitution des cumuls d’arriérés ultérieurs.
Bien que pays à revenu intermédiaire, la Côte d’ivoire est devenue éligible à l’initiative de réduction de la dette des pays pauvres très endettés (PPTE) ouverte, jusqu’alors, exclusivement aux pays les moins avancés (PMA). Et ce, grâce à la compétence et à l’expertise de mon gouvernement qui est parvenu à faire admettre des critères plus équitables aux Institutions financières internationales.
Le point d’achèvement était fixé au 30 mars 2001, conformément aux accords passés avec la Banque Mondiale en novembre 1999.Le coup d’Etat de décembre 1999 est venu remettre en cause ce programme particulièrement favorable à notre pays.
Il ne faut pas oublier que l’effet d’entraînement des succès enregistrés jusqu’en décembre 1999, nous avait permis de réaliser notre rêve d’une croissance à deux chiffres dans deux principaux secteurs de notre économie. Ainsi, l’on notait un taux de croissance de 12,5% pour le secteur agricole avec une augmentation substantielle des revenus distribués aux paysans et un taux de 13,7% en 1997, pour le secteur industriel. Ce taux était déjà, dans ce dernier secteur, de 10% en 1995 et 12% en 1996.
Parce que le développement industriel constitue et constituera pour nous, la grande priorité, des efforts particuliers étaient consentis dans ce secteur. L’ambition de faire de la Côte d’Ivoire, un pays industriel, producteur et exportateur d’énergie, de produits semi-finis et informatiques, avait conduit à la mise en œuvre d’un nouveau Code des investissements ainsi qu’un Code minier et un Code pétrolier plus incitatifs adoptés en 1995.
Les taux de réalisation de la transformation des produits de base qui étaient de 13% en 1993, sont portés à 29% en 1999 pour le cacao avec pour objectif 50% en 2000. Pour le café, le taux de réalisation qui se situait à 9% en 1993 est passé à 15% en 1999, avec pour objectif 33% en 2000.
Dans le domaine des mines et de l’énergie, grâce à nos efforts, des investissements privés de l’ordre de 85 milliards de FCFA ont permis de démarrer la production de pétrole et de gaz, notamment sur les gisements Lion et Panthère en 1995, après les gisement Bélier et Espoir.
Par ailleurs, la réalisation de la centrale thermique d’Azito, opérationnelle depuis 1999, a permis d’accroître substantiellement la production et l’exportation de l’énergie ainsi que la baisse du coût de l’énergie domestique, entamées avec les centrales CIPREL I et II.
Ces différentes actions avaient porté la capacité totale de production électrique de 2.200 gigawatts en 1993 à 4.000 gigawatts en 1997.
En outre, pour accroître la production de gaz butane, l’usine de gaz de pétrole liquéfié, (GPL) extrait du champ LION, avait été inaugurée en décembre 1998. Cet effort était entrepris dans le cadre de notre politique et promotion de l’usage du gaz butane.
Cette politique devait, par ailleurs, être soutenue par le projet de pipe-line Abidjan-Bouaké, ainsi que par le projet de distribution sous canalisations du gaz naturel, produit localement. Comme vous le voyez, toute la politique énergétique de la Côte d’Ivoire est essentiellement l’œuvre du Pdci-rda.
Les résultats de cette politique avaient abouti à l’amélioration des conditions de vie et à la réduction significative du taux de pauvreté de 36,8% en 1995 à 33,6% en 1998.
Ces avancées remarquables résultaient des dix engagements traduits en dix chantiers de réformes et d’actions que vous avez soutenus en 1995 et dont la mise en œuvre chargée de promesses a été interrompue par les jaloux et les ennemis de notre réussite.
La vanité de leur prétention est aujourd’hui patente. Ils ont provoqué la régression de notre pays en bloquant sa marche en avant.
C’est pourquoi, mes chers compatriotes, au regard des succès enregistrés par notre action gouvernementale, je vous demande de renouveler le pacte de fidélité à nos choix fondateurs, en passant avec moi un nouveau contrat de confiance pour renouer avec la réussite économique qui conditionne tous nos succès à venir. Nous devons bâtir la démocratie et la prospérité de notre pays à partir de la paix, préalable à tout développement. Faire le contraire, c’est mettre le monde la tête en bas.
HKB
Je vous invite à partager avec moi cette conviction qui se nourrit de l’ambition du Pdci-rda, mon ambition de toujours, faire de la Côte d’Ivoire, un pays industrialisé en l’espace d’une génération. Comme vous le savez, nous avons hérité en 1960 d’un pays que le Pdci-rda et Félix Houphouët-Boigny ont transformé en un Etat fort et respecté dans la sous-région et dans le monde.
Le Pdci-rda a opté, dès l’indépendance de notre pays en 1960, pour le libéralisme économique, la libre entreprise, l’ouverture sur l’extérieur et la coopération internationale sans exclusive, alors que la plupart des leaders africains prenaient le parti des aventures socialo-communistes, aventures qui devaient se solder par des dictatures sanglantes et des échecs retentissants. D’ailleurs, l’histoire a définitivement condamné ces voies de l’utopie.
La justesse de nos choix fondateurs a permis à notre pays d’accomplir des avancées remarquables sur la voie du développement économique et social, en particulier au cours de la période dite du « miracle ivoirien », dont les effets multiplicateurs, avec un taux moyen de croissance économique de 7% l’an en termes réels, ont induit une stabilité politique et une cohésion sociale dans les années 1970.
En dépit des inflexions économiques survenues dans la période 1970-1990, du fait des chocs pétroliers successifs, des sécheresses, de la chute drastique des cours du cacao et du café qui ont entraîné une importante détérioration des termes de l’échange et des revenus de la nation, la Côte d’Ivoire a toujours poursuivi sa marche vers le progrès.
A la disparition du Père-fondateur, j’ai accédé au pouvoir dans une ambiance politique délétère, et dans un contexte économique difficile qui a inévitablement conduit à la dévaluation de 50% de notre monnaie commune, le Franc CFA, le 12 janvier 1994. La maîtrise de cette dévaluation, ainsi que les réformes structurelles et sectorielles profondes entreprises par mon gouvernement ont permis de relancer l’économie ivoirienne sur des bases solides.
Cette amélioration de l’environnement économique a été soutenue et prolongée par les grandes orientations de politique économique et sociale définies dans mon discours-programme du 26 août 1995 à Yamoussoukro. Nous y mettions en perspective, « le progrès pour tous, le bonheur pour chacun » dans une nouvelle société aux frontières nouvelles du développement ».
Ces orientations ont été traduites en programmes de gouvernement avec pour objectif majeur de faire de la Côte d’ivoire « un nouveau pays industrialisé en l’espace d’une génération ». Aussi notre stratégie reposait-elle sur 4 bases essentielles :
•La modernisation de l’agriculture pour satisfaire notre consommation intérieure et faire de notre pays le grenier de la sous-région et un grand exportateur de produits agricoles ;
•Le développement soutenu du secteur des mines, de l’énergie et de l’industrie pour hisser notre pays au rang de grand pays minier, pétrolier et industriel et relever le défi du plein emploi ;
•Le développement du secteur des services pour faire de notre pays la plaque tournante des services en Afrique de l’Ouest ;
•L’extension des échanges extérieurs par l’expansion des exportations pour une participation forte et réussie de notre pays à la mondialisation.
Dans cette approche, un train de reformes structurelles a permis :
•L’amélioration de l’environnement économique par un programme de privatisation judicieux, grâce à l’amélioration du cadre légal, judiciaire et réglementaire et aussi grâce à la création du CEPICI ;
•La promotion de l’investissement privé national et international ;
•La concession au secteur privé des « 12 travaux de l’Eléphant d’Afrique » qui a permis de réaliser l’extension de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, d’amorcer les travaux du 3ème pont Riviera-Marcory et les attributions des marchés de l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro, de la voie expresse Abidjan-Bassam et de l’abattoir d’Anyama.
•Le traitement adéquat de la dette extérieure dont le service était d’environ 600 milliards de FCFA par an et qui a permis la réduction de 80% de notre dette commerciale et de notre dette bilatérale respectivement en mai 1997 et en avril 1998. Le stock de la dette extérieure, à fin 1999, s’évaluait à plus de 6000 milliards de FCFA après remboursement de plus de 2400 milliards de FCFA.
•Le traitement par paiement, titrisation et compensation, de la dette intérieure qui s’élevait, à fin 1993, à 1200 milliards de FCFA, accompagné des dispositions pour empêcher la reconstitution des cumuls d’arriérés ultérieurs.
Bien que pays à revenu intermédiaire, la Côte d’ivoire est devenue éligible à l’initiative de réduction de la dette des pays pauvres très endettés (PPTE) ouverte, jusqu’alors, exclusivement aux pays les moins avancés (PMA). Et ce, grâce à la compétence et à l’expertise de mon gouvernement qui est parvenu à faire admettre des critères plus équitables aux Institutions financières internationales.
Le point d’achèvement était fixé au 30 mars 2001, conformément aux accords passés avec la Banque Mondiale en novembre 1999.Le coup d’Etat de décembre 1999 est venu remettre en cause ce programme particulièrement favorable à notre pays.
Il ne faut pas oublier que l’effet d’entraînement des succès enregistrés jusqu’en décembre 1999, nous avait permis de réaliser notre rêve d’une croissance à deux chiffres dans deux principaux secteurs de notre économie. Ainsi, l’on notait un taux de croissance de 12,5% pour le secteur agricole avec une augmentation substantielle des revenus distribués aux paysans et un taux de 13,7% en 1997, pour le secteur industriel. Ce taux était déjà, dans ce dernier secteur, de 10% en 1995 et 12% en 1996.
Parce que le développement industriel constitue et constituera pour nous, la grande priorité, des efforts particuliers étaient consentis dans ce secteur. L’ambition de faire de la Côte d’Ivoire, un pays industriel, producteur et exportateur d’énergie, de produits semi-finis et informatiques, avait conduit à la mise en œuvre d’un nouveau Code des investissements ainsi qu’un Code minier et un Code pétrolier plus incitatifs adoptés en 1995.
Les taux de réalisation de la transformation des produits de base qui étaient de 13% en 1993, sont portés à 29% en 1999 pour le cacao avec pour objectif 50% en 2000. Pour le café, le taux de réalisation qui se situait à 9% en 1993 est passé à 15% en 1999, avec pour objectif 33% en 2000.
Dans le domaine des mines et de l’énergie, grâce à nos efforts, des investissements privés de l’ordre de 85 milliards de FCFA ont permis de démarrer la production de pétrole et de gaz, notamment sur les gisements Lion et Panthère en 1995, après les gisement Bélier et Espoir.
Par ailleurs, la réalisation de la centrale thermique d’Azito, opérationnelle depuis 1999, a permis d’accroître substantiellement la production et l’exportation de l’énergie ainsi que la baisse du coût de l’énergie domestique, entamées avec les centrales CIPREL I et II.
Ces différentes actions avaient porté la capacité totale de production électrique de 2.200 gigawatts en 1993 à 4.000 gigawatts en 1997.
En outre, pour accroître la production de gaz butane, l’usine de gaz de pétrole liquéfié, (GPL) extrait du champ LION, avait été inaugurée en décembre 1998. Cet effort était entrepris dans le cadre de notre politique et promotion de l’usage du gaz butane.
Cette politique devait, par ailleurs, être soutenue par le projet de pipe-line Abidjan-Bouaké, ainsi que par le projet de distribution sous canalisations du gaz naturel, produit localement. Comme vous le voyez, toute la politique énergétique de la Côte d’Ivoire est essentiellement l’œuvre du Pdci-rda.
Les résultats de cette politique avaient abouti à l’amélioration des conditions de vie et à la réduction significative du taux de pauvreté de 36,8% en 1995 à 33,6% en 1998.
Ces avancées remarquables résultaient des dix engagements traduits en dix chantiers de réformes et d’actions que vous avez soutenus en 1995 et dont la mise en œuvre chargée de promesses a été interrompue par les jaloux et les ennemis de notre réussite.
La vanité de leur prétention est aujourd’hui patente. Ils ont provoqué la régression de notre pays en bloquant sa marche en avant.
C’est pourquoi, mes chers compatriotes, au regard des succès enregistrés par notre action gouvernementale, je vous demande de renouveler le pacte de fidélité à nos choix fondateurs, en passant avec moi un nouveau contrat de confiance pour renouer avec la réussite économique qui conditionne tous nos succès à venir. Nous devons bâtir la démocratie et la prospérité de notre pays à partir de la paix, préalable à tout développement. Faire le contraire, c’est mettre le monde la tête en bas.
HKB