Bonne nouvelle en ce début d'année pour les agriculteurs et les éleveurs ivoiriens. Ils pourront désormais compter avec le Cajanus Cajan, une plante fourragère qui renferme d'énormes potentialités pour leurs activités. Le professeur Bodji N'guessan Clément, coordonnateur du Projet d'appui au développement fourrager (Padef) qui a introduit cette légumineuse depuis trois ans, dans le village de Kossou-Bouafla dans la région de Bouaflé, a expliqué au monde rural, tous les avantages liés à son adoption.
C'était mardi dernier, à l'occasion d'une journée portes ouvertes qu'il a organisés dans ledit village, en vue de présenter aux éleveurs et agro-éléveurs, les acquis du projet.
Comme l'a expliqué le professeur Bodji Clément aux nombreux éleveurs et agriculteurs ainsi qu'aux chercheurs et étudiants venus des universités et des grandes écoles de Côte d'Ivoire, le Cajanus Cajan, semé sur une superficie épuisée par les mises en valeur successives, permet au monde agricole de réduire considérablement le temps des jachères, en passant de 6 à 3ans.
Mais en plus, il accroît la fertilité du sol et donc les rendements à l'hectare. A ce titre donc, le Cajanus Cajan constitue un engrais naturel qui évite aux paysans les dépenses en intrants, tandis qu'il favorise l'éclosion de l'agriculture biologique qui devient une exigence mondiale, eu égard à l'usage abusive des produits phytosanitaires et à leurs conséquences incalculables sur les sols et la santé des populations. Mais mieux, les graines de cette plante qui sont similaires à celles du haricot sont comestibles et même très riches en protéine. Sur le marché, le kg se vend entre 200 et 500Fcfa.
Dès lors, cette légumineuse devient non seulement un important complément alimentaire, mais surtout une belle source de revenu pour les agriculteurs. Car on a pu le constater, toute la production des paysans pour cette phase expérimentale a été entièrement achetée par les visiteurs.
Au niveau de l'élevage, le Cajanus Cajan offre également de nombreux atouts . Elle permet non seulement de bien nourrir les bêtes.
N'Dri Célestin
C'était mardi dernier, à l'occasion d'une journée portes ouvertes qu'il a organisés dans ledit village, en vue de présenter aux éleveurs et agro-éléveurs, les acquis du projet.
Comme l'a expliqué le professeur Bodji Clément aux nombreux éleveurs et agriculteurs ainsi qu'aux chercheurs et étudiants venus des universités et des grandes écoles de Côte d'Ivoire, le Cajanus Cajan, semé sur une superficie épuisée par les mises en valeur successives, permet au monde agricole de réduire considérablement le temps des jachères, en passant de 6 à 3ans.
Mais en plus, il accroît la fertilité du sol et donc les rendements à l'hectare. A ce titre donc, le Cajanus Cajan constitue un engrais naturel qui évite aux paysans les dépenses en intrants, tandis qu'il favorise l'éclosion de l'agriculture biologique qui devient une exigence mondiale, eu égard à l'usage abusive des produits phytosanitaires et à leurs conséquences incalculables sur les sols et la santé des populations. Mais mieux, les graines de cette plante qui sont similaires à celles du haricot sont comestibles et même très riches en protéine. Sur le marché, le kg se vend entre 200 et 500Fcfa.
Dès lors, cette légumineuse devient non seulement un important complément alimentaire, mais surtout une belle source de revenu pour les agriculteurs. Car on a pu le constater, toute la production des paysans pour cette phase expérimentale a été entièrement achetée par les visiteurs.
Au niveau de l'élevage, le Cajanus Cajan offre également de nombreux atouts . Elle permet non seulement de bien nourrir les bêtes.
N'Dri Célestin
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