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Art et Culture Publié le lundi 11 janvier 2010 | Fraternité Matin

Livre : La crise ivoirienne décrite dans un recueil de poèmes.

Les écrivains Henri N’Koumo, auteur de «Morsures d’Eburnie» et Azo Vauguy «Zakwato» ont publié ensemble, il y a quelques mois, un recueil de poèmes publié chez Vallesse éditions. Vendredi, dans le cadre de la 12e édition de Arkadi et à l’initiative de Arte’ Lettres, les deux écrivains ont dédicacé leur œuvre, au Centre culturel français (Ccf). Il s’agissait pour ces deux auteurs, en effet, d’utiliser le verbe pour dépeindre les durs moments de la guerre que la Côte d’ Ivoire a traversée. «Mon poème est une sorte d’autopsie de la Côte d’Ivoire gagnée par des pulsions et des crimes. Mots synthétisent les maux que le pays a vécus», a-t-il révélé.

Avant de dire que le thème de Arkadi «D’ombre et lumière» se retrouve bien dans ses vers. Parlant de l’hermétisme de la poésie, Henri N’Koumo dira qu’il faut la rendre plus accessible au public. Quant à Azo Vauguy, il a affirmé que «Zakwato» est une expression de la vie.

Il a expliqué qu’il y a une série de métamorphoses qui s’opèrent. A ce titre, il a indiqué que son poème est une exhortation à surmonter les difficultés de tous ordres. «C’est un hymne aux hommes de courage», a-t-il déclaré. Le professeur Logbo Gnézé, commis pour présenter les deux poèmes, a, de par la lecture de certains passages, démontré que le recueil cadre bien avec le thème de Arkadi.

Car, a-t-il dit, que ce soit chez Henri N’Koumo ou Azo Vauguy, on découvre l’antithèse dans les vers. S’agissant de l’hermétisme de la poésie, Mme Jacqueline Siréra, directrice de Arte’Lettres, a dit pour sa part qu’elle n’est pas inaccessible pour le commun des mortels. A cet effet, elle a vivement recommandé qu’elle soit popularisée. Une vision qui n’est pas partagée par le professeur Logbo Gnézé qui estime que la poésie n’est réservée qu’aux initiés. Il est suivi en cela par l’écrivain Maurice Bandama. «La poésie demande une initiation», a-t-il fait observer.

Issa T. Yéo
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