“Honorables chefs coutumiers, c'est à mon tour de vous remercier pour le grand honneur que vous m'avez fait ce matin à travers l'organisation de l'accueil que vous m'avez réservé ainsi qu'à la délégation de la direction du Pdci-Rda. J'ai été frappé par la bonne organisation de la cérémonie. C'est pour cela que je vous félicite pour le succès de cette manifestation. Cela est dû certainement à l'ordonnancement même de la société Atchan. Votre organisation qui procède par mandat de cinq ans sur les trois zones géographiques est un modèle d'organisation que bien de communautés auraient intérêt à adopter. J'ai retenu les propos de votre porte-parole qui a su situer aussi les limites du rôle social, politique que vous jouez pour vos administrés, vous-mêmes étant des auxiliaires de l'administration. La neutralité affichée qui est la vôtre est un principe que nous, au Pdci, nous respectons même si nous savons que chacun de vous est un citoyen, qu'il a une opinion et qu'il vote selon sa sensibilité. Je ne suis pas étonné que vous réaffirmiez ce principe de neutralité. Par contre hier, toute la Côte s'était étonnée de voir que selon une certaine presse, les Atchan se seraient réunis pour cotiser 20 millions pour payer la caution d'un candidat. Bien sûr, nous ne sommes pas laissé tromper puisque pour le même candidat, nous avons vu, selon la même presse, qu'un planteur d'Aboisso, seul payait également 20 millions pour son compte. Alors pour cela, je voudrais qu'il n'y ait pas de malentendu entre nous. Nous savons que cela fait partie des artifices et des mensonges pour diviser les Ivoiriens. Le meeting que nous avons eu nous a permis d'échanger utilement. J'ai tenu surtout en ce qui me concerne, à donner des conseils à notre jeunesse qui continue d'être trompée, qui se fourvoie. Mais avec le temps qui passe, ces jeunes eux-mêmes commencent à sortir de leur désillusion. Si la Fesci, dans un premier temps, a été instrumentalisée et voulue comme un ensemble monolithique pour parler au nom du monde étudiant, depuis que la violence s'est glissée dans ses rangs, les choses sont plus difficiles pour nos jeunes. Aujourd'hui, à travers des congrès par-ci à Yamoussoukro, des congrès par-là à Abidjan, on se trouve devant deux ou trois Fesci. C'est dire que pour ces jeunes-là, même dans la violence, la voie choisie n'offre aucune facilité. C'est la raison pour laquelle j'ai appelé notre jeunesse à rejoindre les rangs de ceux qui sont les partisans de la paix en Côte d'Ivoire, à rejoindre les rangs du Pdci qui a fondé l'école ivoirienne. Et à rejoindre les rangs du Pdci qui maintient un programme, une vision de la jeunesse dans sa mission essentielle à savoir l'éducation, la formation, l'instruction et la formation qualifiante et non pas le maniement des machettes. Voilà mes chers frères, ce que je dirai en complément ou en commentaire du discours de ce matin. Encore une fois, je voudrais vous remercier au nom du parti pour ce grand accueil que nous n'oublierons pas de sitôt et même que nous n'oublierons jamais.
Merci de votre attention. "
Propos recueillis par Paul Koffi
Merci de votre attention. "
Propos recueillis par Paul Koffi
