De tous les candidats qui sont passés devant le patronat, Bédié le candidat du Pdci a eu un traitement de faveur. Hier, à voir les débats, on se rendait aisément compte que le candidat du Pdci savait d'avance les questions qu'on allait lui poser. Le modérateur citait chaque fois le nom de ceux qui allait poser les questions. Au point qu'il les nommait sans même que les concernés ont levé la main. Ce qui n'a pas été le cas par le passé avec les autres candidats à qui on posait les questions spontanément. Et qui répondaient spontanément aussi. Mais mieux, le public sera encore plus conforté, par Bédié qui tantôt répondait laconiquement à certaines préoccupations où par moments lisait de longs textes pour répondre à d'autres préoccupations. Mais mieux, cette rencontre ressemblait à une tribune de campagne du Pdci. Jean Kacou Diagou le Pca de la Cgeci a été trahi par ses opinions. Il a d'une certaine manière mis de côté le discours qu'il a lu devant les autres candidats pour faire l'éloge de Bédié. Par le passé, il a fait un diagnostic de la situation générale de la Côte d'Ivoire. Mais devant Bédié, le président de son parti, le pays a arrêté sa marche vers le progrès à partir de 1999, l'année où N'Zuéba est tombée. A la fin de son discours il n'a pas manqué de faire tomber le masque. "L'Etat est trop faible aujourd'hui". Ça veut tout dire.
G.B
G.B