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Politique Publié le mercredi 13 janvier 2010 | Le Patriote

Programme économique de développement : Bédié présente ses recettes au Patronat

“Elu, je ferai du secteur privé, le moteur de la croissance économique et de la Côte d’Ivoire, un nouveau pays industrialisé en l’espace d’une génération ». Ces propos, tenus hier à l’hôtel Pullman par Henri Konan Bédié, président du Pdci (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), résument le programme du candidat à la prochaine élection présidentielle. Le candidat du PDCI a indiqué qu’il entend réaliser ‘‘l’Eléphant d’Afrique’’. Et cela, dans l’esprit de la bonne gouvernance. Car ‘‘la bonne gouvernance serait un vain mot sans des hommes intègres et compétents pour assurer le bon fonctionnement des institutions’’. Selon lui, l’Etat doit s’attacher à ses missions régaliennes en garantissant la sécurité et la paix. A travers une nouvelle politique de sécurité nationale avec une armée républicaine. L’accent sera également mis sur la lutte contre la fraude et la contrefaçon (brigade spéciale et la réactivation de Codinorm), une garantie de la démocratie et de la stabilité politique, la lutte contre la corruption en mettant fin à l’impunité. Pour le candidat Bédié, il faudra revoir l’inspection générale d’Etat et l’inspection générale des Finances tout en n’omettant pas la Cour des comptes qu’il faudra doter de moyens. « Il faut également une justice crédible, efficace et équitable. Une justice qui juge avec célérité », a-t-il ajouté. Dans son intervention, Henri Konan Bédié a souligné qu’il faut garantir l’accès de tout citoyen à un service public de qualité (ni corruption ni racket). Pour aider les entreprises, le président du PDCI a évoqué la réduction de la pression fiscale à travers une réforme fiscale en profondeur mais à un niveau approprié. Aussi, entend-t-il collaborer étroitement avec le secteur privé par le biais de la réanimation du comité de liaison. Cependant, pour une croissance forte et durable, Bédié argue une stabilité macro-économique (lutte contre l’inflation), une gestion de la dette publique intérieure et extérieure, l’accroissement significatif de l’épargne nationale, la mise sur pied d’un fonds de pension, la séparation du Trésor public de la Direction générale de la comptabilité publique. Par ailleurs, il a annoncé la promotion des investissements privés, l’émergence de nouveaux pôles économiques, la construction de grands centres spécialisés (Santé), le développement des Mines et de l’Energie, des hydrocarbures, la transformation des produits agricoles et miniers. Pour Bédié, une fois au pouvoir, il s’agira de relancer véritablement les investissements publics, réhabiliter les infrastructures économiques, instaurer l’amnistie fiscale pour les entreprises affectées par la crise, apurer la totalité de la dette intérieure, soutenir les Pme (Petites et moyennes entreprises). Le candidat du PDCI veut aussi impulser une nouvelle dynamique au Cepici (Centre d’investissement et de promotion des affaires), une réactivation de certains guichets uniques, la construction de logements sociaux et ruraux. Au sujet du racket, de la corruption, de la violence à l’université, de la gabegie, Bédié a été très clair : « Il faut frapper fort ! Il faut des exemples assez forts pour dissuader. Notre école est tombée en ruine. Connaissant l’origine du mouvement à l’université, nous savons que c’est la connivence entre ce mouvement et un certain parti politique qui occasionne cette tolérance. Réélu, nous prendrons en main le campus ». En outre, dans le cadre de la politique économique du pays, il a relevé que ‘‘quand on a plus de 100 milliards de Fcfa de souveraineté, il est possible de faire autre chose avec cette somme’’. Mieux, il a prôné la réduction du train de vie de l’Etat. Mais avant l’intervention du président Bédié, Jean Kacou Diagou a rappelé le tableau non reluisant de la Côte d’Ivoire depuis quelques années et accentué par la crise de 2002. Raison pour laquelle le patronat ivoirien attend avec impatience la sortie de crise matérialisée par l’élection présidentielle et ce que fera le candidat élu pour le secteur privé, une fois au pouvoir.

Jean Eric ADINGRA
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