Vagues de reconnaissance, hier, sur le parcours de Mme Dao. A Odienné-Sienso, le vieux Bamba, chef du village, a rassuré la fille de Mamadou Coulibaly dont il fut un proche collaborateur sur l'adhésion totale de la population au Pdci Rda. "Nous sommes contents de Bédié pour avoir acheté nos produits à de bon prix. Nous sommes là à votre disposition et nous avons saisi votre message qui nous va droit au cœur" a indiqué Diarrassouba Vakaramoko, chef de Nafana-sienso. Très remonté, pour les nombreuses pertes subies depuis l'éviction du président Bédié du pouvoir, Matchè Diarrassouba, chef de Massadougou, a déclaré : "Depuis le départ de Bédié, il n'y a que maladie et décès. Quand j'ai appris qu'une délégation du Pdci arrivait, toute ma colère s'est estompée. Ne doutez pas un seul instant. Ici, on est Pdci, on m'appelle Bédié partout dans la région et celui qui ne veut pas du Pdci ici est libre de quitter mon village. Celui qui a eu pitié des planteurs et qui a fait que nos produits étaient bien achetés, c'est lui que nous voulons. Aujourd'hui, figurez-vous que notre anacarde est acheté parfois à 10 f le Kg. Avec ça, comment peut-on nourrir sa famille ? Celui qui a payé à 400f, 500f, c'est lui que je suis. Je suis avec celui qui m'aide. Nous avons goûté à toutes les sauces et nous savons que c'est celle de Bédié et du Pdci Rda qui est douce. Nous sommes avec Bédié, nous ne tergiversons pas, on ne peut pas m'empêcher de parler aussi" a-t-il martelé. A Tiékorodougou, le chef Diarrassouba Drissa a également déploré la mévente de l'anacarde. Source de la grande pauvreté qui sévit dans toute la région.
Diarrassouba Sory
Envoyé spécial
Diarrassouba Sory
Envoyé spécial