L'évènement majeur de l'actualité ces derniers temps, est le reproche fait à la CEI pour avoir réalisé en interne des recherches, afin d'aider à élucider la situation d'omission de certaines personnes sur la liste électorale provisoire .Faisant suite à la vague de désinformation relative aux radiations, relatée par le porte-parole du Président de la République candidat à la prochaine élection présidentielle le 10 janvier 2010 au journal télévisé de 20H. Nous Commissaires locaux indignés par ces contrevérités, avons le devoir d'informer les Ivoiriens sur ce qui s'est réellement passé, dans nos Commissions Electorales Locales (CEL)
De quoi s'agit-il ?
Lors de la réception des réclamations, des tiers ont présenté aux Commissions Electorales Locales, des dossiers en radiation qui ne remplissaient pas les conditions cumulatives de recevabilité. En effet, l'article 15 du décret N° 2008-136 du 14 Avril 2008, fixant les modalités d'établissement de la nouvelle liste électorale stipule que:
La requête visant à saisir la CEI d'une réclamation sur la liste électorale doit préciser sous peine d'irrecevabilité, les éléments suivants :
l-Les noms, prénoms, date, lieu de naissance et filiation du demandeur,
2-Le motif de la réclamation
3-La nature des pièces justificatives.
NB. Les mentions qui doivent figurer dans la réclamation sont exhaustivement énumérées. L'absence d'une seule des mentions prévues est sanctionnée par l'irrecevabilité. La CEI apprécie la régularité formelle de l'acte de saisine. La requête se fait par écrit sous la forme d'un imprimé mis à la disposition des demandeurs.
Contrairement à la volonté de désinformation manifeste qui fuse de part et d'autre, il est judicieux de noter que les CEL n'ont pas refusé de recevoir ces dites demandes de radiation, mais elles ont simplement rejeté ces réclamations en radiation, qui présentaient des irrégularités formelles.
Par ailleurs, il est bon de souligner que dans le fonctionnement quotidien de la CEI en général et des CEL en particulier, nous nous sommes toujours basé sur les textes consensuels, issus des différents accords. Il est aussi bon de savoir que tous les commissaires locaux (représentant tous les Partis et mouvements Politiques signataires de l'accord de Marcoussis et les représentants du Président de la République et de l'Assemblée Nationale) participent aux différentes étapes de la gestion du contentieux à savoir; la réception des réclamations, la délibération en plénière et l'affichage des résultats des délibérations
Nous sommes donc surpris de ce virulent acharnement, de la part de certains de nos concitoyens, tendant à discréditer la CEI malgré tous les gros efforts jonchés de difficultés que nous avons fournis 50 jours durant sans répit.
Il est de bon aloi de relever que nous n'avons reçu aucune instruction, émanant de qui que ce soit, visant à inscrire 429000 nouvelles personnes sur le fichier électoral.
Nous sommes donc forts indignés du procès qui est fait à la CEI et à son Président M. BEUGRE MAMBE.
C'est le lieu de rappeler à la Communauté Nationale et Internationale que nous Commissaires Locaux (cheville ouvrière de l'exécution des taches et des textes du Processus Electoral) soutenons avec véhémence le Président BEUGRE MAMBE, qui fait actuellement l'objet d'une cabale politique notoire. De ce fait, nous interpellons la Communauté Nationale, Internationale, le Facilitateur, le Premier Ministre, l'ONU-CI, le PNUD, la Fondation Jimmy Carter et la société civile, à tout mettre en œuvre pour que de telles cabales politiques n'aboutissent pas à la remise en cause des efforts fournis au prix de mille sacrifices. Et ce, dans l'intérêt supérieur de la Nation Ivoirienne qui n'a que trop souffert.
Fait à Abidjan, le 16 Janvier 2010.
La Coordination Nationale des Commissions Electorales Locales 498790 14
De quoi s'agit-il ?
Lors de la réception des réclamations, des tiers ont présenté aux Commissions Electorales Locales, des dossiers en radiation qui ne remplissaient pas les conditions cumulatives de recevabilité. En effet, l'article 15 du décret N° 2008-136 du 14 Avril 2008, fixant les modalités d'établissement de la nouvelle liste électorale stipule que:
La requête visant à saisir la CEI d'une réclamation sur la liste électorale doit préciser sous peine d'irrecevabilité, les éléments suivants :
l-Les noms, prénoms, date, lieu de naissance et filiation du demandeur,
2-Le motif de la réclamation
3-La nature des pièces justificatives.
NB. Les mentions qui doivent figurer dans la réclamation sont exhaustivement énumérées. L'absence d'une seule des mentions prévues est sanctionnée par l'irrecevabilité. La CEI apprécie la régularité formelle de l'acte de saisine. La requête se fait par écrit sous la forme d'un imprimé mis à la disposition des demandeurs.
Contrairement à la volonté de désinformation manifeste qui fuse de part et d'autre, il est judicieux de noter que les CEL n'ont pas refusé de recevoir ces dites demandes de radiation, mais elles ont simplement rejeté ces réclamations en radiation, qui présentaient des irrégularités formelles.
Par ailleurs, il est bon de souligner que dans le fonctionnement quotidien de la CEI en général et des CEL en particulier, nous nous sommes toujours basé sur les textes consensuels, issus des différents accords. Il est aussi bon de savoir que tous les commissaires locaux (représentant tous les Partis et mouvements Politiques signataires de l'accord de Marcoussis et les représentants du Président de la République et de l'Assemblée Nationale) participent aux différentes étapes de la gestion du contentieux à savoir; la réception des réclamations, la délibération en plénière et l'affichage des résultats des délibérations
Nous sommes donc surpris de ce virulent acharnement, de la part de certains de nos concitoyens, tendant à discréditer la CEI malgré tous les gros efforts jonchés de difficultés que nous avons fournis 50 jours durant sans répit.
Il est de bon aloi de relever que nous n'avons reçu aucune instruction, émanant de qui que ce soit, visant à inscrire 429000 nouvelles personnes sur le fichier électoral.
Nous sommes donc forts indignés du procès qui est fait à la CEI et à son Président M. BEUGRE MAMBE.
C'est le lieu de rappeler à la Communauté Nationale et Internationale que nous Commissaires Locaux (cheville ouvrière de l'exécution des taches et des textes du Processus Electoral) soutenons avec véhémence le Président BEUGRE MAMBE, qui fait actuellement l'objet d'une cabale politique notoire. De ce fait, nous interpellons la Communauté Nationale, Internationale, le Facilitateur, le Premier Ministre, l'ONU-CI, le PNUD, la Fondation Jimmy Carter et la société civile, à tout mettre en œuvre pour que de telles cabales politiques n'aboutissent pas à la remise en cause des efforts fournis au prix de mille sacrifices. Et ce, dans l'intérêt supérieur de la Nation Ivoirienne qui n'a que trop souffert.
Fait à Abidjan, le 16 Janvier 2010.
La Coordination Nationale des Commissions Electorales Locales 498790 14