Le président de la Commission électorale indépendante de Côte d’Ivoire (CEI), Robert Beugré Mambé, rejette en bloc les accusations de fraude portées contre lui par le camp du président ivoirien Laurent Gbagbo et réclame une enquête internationale.
"Moi je suis prêt à demander que les Nations unies se saisissent de ce dossier, qu’elles viennent voir si 429 000 personnes ont été introduites dans la liste définitive pour éclairer l’opinion nationale et internationale", a souhaité M. Robert Beugré Mambé, selon un communiqué de la CEI publié samedi.
"Nous sommes prêts à collaborer avec les Nations unies », a-t- il ajouté tout en reconnaissant que son institution a procédé « en interne" à un croisement pour tenter de récupérer quelque 429 000 personnes parmi les cas litigieux estimés à 1,03 million de personnes.
Jeudi, le ministère ivoirien de l’Intérieur a saisi le tribunal d’Abidjan aux fins de diligenter une enquête pour établir la vérité sur le présumé cas de fraude.
Le président de la CEI est accusé d’avoir tenté de faire inscrire frauduleusement 429 000 personnes sur la liste électorale au profit de l’opposition dont il est issu.
"Nous avons fait un travail pour notre usage interne", a-t-il expliqué indiquant qu’il est impossible d’inscrire des personnes sur la liste électorale en dehors des structures techniques Sagem et l’Institut national de la statistique (INS).
"Nous ne pouvons pas le faire", a-t-il insisté non sans ajouter que "tous les problèmes créés autour des 429 000 personnes ne sont que des incompréhensions".
Le Front populaire ivoirien (FPI, parti présidentiel) et les mouvements et associations proches du camp présidentiel réclament la démission de Robert Beugré Mambé et la réorganisation de la CEI.
"Je ne démissionnerai pas ! Je vous le dis", a martelé le président de la CEI, selon le communiqué.
"J’ai été élu et mon travail c’est de faire une liste électorale propre et nous allons vous donner une liste électorale propre et des élections propres", a déclaré M. Mambé.
Un peu plus de 550 000 réclamations ont été satisfaites à l’issue du contentieux électoral clos le 9 janvier et devrait s’ajouter aux 5,3 millions d’Ivoiriens dont l’inscription a été déjà validée sur la liste électorale provisoire pour l’élection présidentielle prévue fin février-début mars. (Xinhua)
"Moi je suis prêt à demander que les Nations unies se saisissent de ce dossier, qu’elles viennent voir si 429 000 personnes ont été introduites dans la liste définitive pour éclairer l’opinion nationale et internationale", a souhaité M. Robert Beugré Mambé, selon un communiqué de la CEI publié samedi.
"Nous sommes prêts à collaborer avec les Nations unies », a-t- il ajouté tout en reconnaissant que son institution a procédé « en interne" à un croisement pour tenter de récupérer quelque 429 000 personnes parmi les cas litigieux estimés à 1,03 million de personnes.
Jeudi, le ministère ivoirien de l’Intérieur a saisi le tribunal d’Abidjan aux fins de diligenter une enquête pour établir la vérité sur le présumé cas de fraude.
Le président de la CEI est accusé d’avoir tenté de faire inscrire frauduleusement 429 000 personnes sur la liste électorale au profit de l’opposition dont il est issu.
"Nous avons fait un travail pour notre usage interne", a-t-il expliqué indiquant qu’il est impossible d’inscrire des personnes sur la liste électorale en dehors des structures techniques Sagem et l’Institut national de la statistique (INS).
"Nous ne pouvons pas le faire", a-t-il insisté non sans ajouter que "tous les problèmes créés autour des 429 000 personnes ne sont que des incompréhensions".
Le Front populaire ivoirien (FPI, parti présidentiel) et les mouvements et associations proches du camp présidentiel réclament la démission de Robert Beugré Mambé et la réorganisation de la CEI.
"Je ne démissionnerai pas ! Je vous le dis", a martelé le président de la CEI, selon le communiqué.
"J’ai été élu et mon travail c’est de faire une liste électorale propre et nous allons vous donner une liste électorale propre et des élections propres", a déclaré M. Mambé.
Un peu plus de 550 000 réclamations ont été satisfaites à l’issue du contentieux électoral clos le 9 janvier et devrait s’ajouter aux 5,3 millions d’Ivoiriens dont l’inscription a été déjà validée sur la liste électorale provisoire pour l’élection présidentielle prévue fin février-début mars. (Xinhua)