Bien peu d'analystes auraient parié sur une telle issue du rendez-vous de Ouaga. Tant le président du Faso avait habitué les Ivoiriens à décanter les situations les plus complexes. En répondant négativement à Compaoré, Beugré Mambé fait entrer véritablement le pays dans une zone de turbulences. Et dans cette aventure, il bénéficie du soutien de l'opposition. Pourtant, la crise politique est là, avec son corollaire d'incertitudes. Au-delà des passions, il aurait été plus sage de tirer les conséquences du blocage de la Cei. Les acteurs politiques auraient alors démontré leur volonté d'aller vite aux élections en permettant le respect du chronogramme fixé. Mais, en restant arc-boutés chacun sur sa position dans l'affaire Mambé, les politiques transforment un problème personnel en question nationale.
Que faire maintenant dans ce face-à-face dangereux entre pro et anti Mambé? Tous les regards sont désormais tournés vers le Palais présidentiel et la Primature. Selon un observateur, l'on devrait s'acheminer vers une réponse de l'Etat face à cette crise qui menace la stabilité politique. Si Mambé ne veut pas démissionner, il pourrait tout simplement être remercié au nom de l'intérêt supérieur de la nation.
Kesy B. Jacob
Que faire maintenant dans ce face-à-face dangereux entre pro et anti Mambé? Tous les regards sont désormais tournés vers le Palais présidentiel et la Primature. Selon un observateur, l'on devrait s'acheminer vers une réponse de l'Etat face à cette crise qui menace la stabilité politique. Si Mambé ne veut pas démissionner, il pourrait tout simplement être remercié au nom de l'intérêt supérieur de la nation.
Kesy B. Jacob