“Le Premier ministre ne comprend pas tous ces agissements qui entourent cette affaire de fraude sur la liste électorale. Les partis politiques de l’opposition auraient pu attendre les résultats des enquêtes judiciaires pour apporter leur soutien à Mambé. Parce qu’après, s’il est avéré que Mambé est fautif, quelle attitude adopteront-ils ?”. Ces propos sont d’une source proche de la Primature. Qui a, par ailleurs, indiqué que “ce que Mambé a fait n’est pas bien. (...) Il met le Premier ministre à mal”. Cette source révèle que “le Premier ministre se pose des questions qui n’ont pas encore trouvé de réponses. Et il veut bien comprendre à quelle fin Beugré Mambé a procédé en catimini à un croisement alors que la Commission centrale s’était déjà opposée. Pourquoi et comment les disquettes se sont-elles retrouvées dans les centres à l’intérieur ? A quoi cela allait-il servir ? Si tant est que Mambé soutient que le croisement opéré par ses soins était fait pour sa propre gouverne, pourquoi n’a-t-il pas caché les disquettes dans ses tiroirs ? Qui a financé le croisement?”. Et, selon notre source, le Premier ministre, qui conduit le processus de sortie de crise, a, à chaque occasion, dit son désaccord avec Beugré Mambé. De plus, Guillaume Soro n’apprécie pas que le patron de la CEI ne puisse pas faire confiance aux institutions ivoiriennes. “Pourquoi Mambé fait-il appel à l’ONU pour une enquête que nous pouvons faire ici?
Pourquoi ne pas s’en remettre au Premier ministre qui a en charge la conduite de sortie de crise ?
Vous comprenez que Mambé même ne fait pas confiance à Soro. Alors comment voulez-vous que Soro lui fasse confiance ?”. Le Premier ministre Guillaume Soro, qui veut respecter son engagement vis-à-vis des Ivoiriens et de la communauté internationale, c’est-à-dire garantir des élections transparentes, justes, propres et démocratiques, a déjà arrêté des mesures urgentes.
Par la création de 70 comités de suivi regroupant la CEI, l’INS, l’ONI, la CNSI et Sagem sécurité. La deuxième mesure sera prise à l’issue des rencontres que le Premier ministre aura avec les partis politiques. “Quand le Premier ministre aura fini de rencontrer les leaders politiques, il va prendre une décision allant dans le sens souhaité par la majorité des Ivoiriens. Ce qui est certain, le patron n’est pas content. Il va frapper fort les jours à venir. Parce qu’il veut prendre toutes les dispositions pour des élections transparentes qui garantissent la paix sociale”, a conclu la source. En clair, le feuilleton Mambé ne fait que commencer.
Délon’s Zadé
Pourquoi ne pas s’en remettre au Premier ministre qui a en charge la conduite de sortie de crise ?
Vous comprenez que Mambé même ne fait pas confiance à Soro. Alors comment voulez-vous que Soro lui fasse confiance ?”. Le Premier ministre Guillaume Soro, qui veut respecter son engagement vis-à-vis des Ivoiriens et de la communauté internationale, c’est-à-dire garantir des élections transparentes, justes, propres et démocratiques, a déjà arrêté des mesures urgentes.
Par la création de 70 comités de suivi regroupant la CEI, l’INS, l’ONI, la CNSI et Sagem sécurité. La deuxième mesure sera prise à l’issue des rencontres que le Premier ministre aura avec les partis politiques. “Quand le Premier ministre aura fini de rencontrer les leaders politiques, il va prendre une décision allant dans le sens souhaité par la majorité des Ivoiriens. Ce qui est certain, le patron n’est pas content. Il va frapper fort les jours à venir. Parce qu’il veut prendre toutes les dispositions pour des élections transparentes qui garantissent la paix sociale”, a conclu la source. En clair, le feuilleton Mambé ne fait que commencer.
Délon’s Zadé