La grève à l'Académie régionale des sciences et techniques de la mer (Arstm) est loin de finir. Depuis lundi 18 dernier, les étudiants de cette école sont entrés dans la danse. En effet, nous l'annoncions dans nos colonnes que la reprise des cours le lundi 18 dernier a été annoncée le jeudi 14 janvier dernier, à travers une note de service (invitant enseignants et étudiants) par le directeur général, Karim Coulibaly. Mais que non, depuis lundi dernier, les élèves, après le regroupement à la place d'armes, ont rejoint leurs différentes classes. Pendant une trentaine de minutes, constatant qu'il n'y avait aucun professeur, ils ont commencé à grogner. Ils ont ainsi tenu à croiser vaille que vaille leur directeur général pour lui faire part de l'absence des professeurs. Rencontre faite après pression et coup de force. Karim Coulibaly les a invités au calme en leur promettant qu’une reprise se fera progressivement. Serge Armel Dedi, président par intérim du comité Vie-école et ses camarades nous ont exposé leurs difficultés. "Nous réclamons l'effectivité des cours. Nous payons cher pour être ici, la scolarité la moins élevée est de 900 mille. Si donc en plus de la subvention de l'Etat et des frais d'écolage que nous payons, nous n'arrivons pas à prendre les cours alors qu'en sera-t-il de notre avenir ?", ont-ils fait remarquer. Ils n'ont pas manqué de souligner ce fait, "Nous nous soignons à nos propres frais quand nous avons déjà payé l'assurance qui est de 30mille pour les nationaux et 300 mille pour les non-nationaux". Les difficultés rencontrées par les apprenants sont nombreuses. Il n'y a qu'à voir l'aspect de cette école internationale plongée. Dans la haute broussaille qui laisse ses pensionnaires à la merci des reptiles de toutes sortes. L'Arstm se meurt petit-à-petit alors vivement que le ministère dont il est sous tutelle se penche véritablement sur ce dossier.
Mahi Mikeumeuné (Stagiaire)
Mahi Mikeumeuné (Stagiaire)