Avec l'harmattan - vent sec, froid chargé de particules poussiéreuses venant du Sahara soufflant sur toute la zone soudano-sahélienne - qui vient à grand pas dans nord de la Côte d’Ivoire, la population est menacée par les maladies respiratoires. Mais surtout par la méningite.
L'harmattan s'étend de la mi-novembre à la fin mars. Pendant cette période de l'année, il sévit un climat particulier favorable à la survenue d'un grand nombre d'affections, les unes plus graves que les autres. Cette poussière se compose de particules végétales (herbes, fleurs sèches, pollen) animales (plumes d'oiseaux, déchets de toute sorte), de microbes, de virus, de parasites, de champignons microscopiques.
Chez l’homme, il est donné de constater que la peau se craquelle, les muqueuses buccales se fendillent et les narines se dessèchent. Les efforts de toux et pour se moucher traumatisent les vaisseaux et les font saigner. Il est courant de voir des traces de sang dans les crachats et dans la morve. Les vaisseaux sanguins sont les principales voies pour le cheminement des germes de toutes sortes à distance: dans les sinus, les oreilles, le cerveau, le liquide rachidien.
Dans le nord ivoirien, ce sont généralement les districts sanitaires de Bondoukou, Boundiali, Ferkéssédougou, Odiénné, Bouna, Korogho et Tingréla qui sont très touchés par les maladies provoquées par l’harmattan. En ce qui concerne la méningite, l’infection touche durement chaque année le Burkina –Faso. Ces dernières années des milliers de personnes sont décédées à la suite de cette maladie.
Théodore Kouadio
koudore@fratmat.info
L'harmattan s'étend de la mi-novembre à la fin mars. Pendant cette période de l'année, il sévit un climat particulier favorable à la survenue d'un grand nombre d'affections, les unes plus graves que les autres. Cette poussière se compose de particules végétales (herbes, fleurs sèches, pollen) animales (plumes d'oiseaux, déchets de toute sorte), de microbes, de virus, de parasites, de champignons microscopiques.
Chez l’homme, il est donné de constater que la peau se craquelle, les muqueuses buccales se fendillent et les narines se dessèchent. Les efforts de toux et pour se moucher traumatisent les vaisseaux et les font saigner. Il est courant de voir des traces de sang dans les crachats et dans la morve. Les vaisseaux sanguins sont les principales voies pour le cheminement des germes de toutes sortes à distance: dans les sinus, les oreilles, le cerveau, le liquide rachidien.
Dans le nord ivoirien, ce sont généralement les districts sanitaires de Bondoukou, Boundiali, Ferkéssédougou, Odiénné, Bouna, Korogho et Tingréla qui sont très touchés par les maladies provoquées par l’harmattan. En ce qui concerne la méningite, l’infection touche durement chaque année le Burkina –Faso. Ces dernières années des milliers de personnes sont décédées à la suite de cette maladie.
Théodore Kouadio
koudore@fratmat.info