Traduit en conseil de discipline de la Fonction Publique, Guéi Ernest, secrétaire général du Syndicat National des Techniciens Vétérinaires, a écopé d’une exclusion temporaire de quatre (4) mois. La décision confirmée par l’arrêté n°18073/MFPE/CD du 31 décembre 2009, a été notifiée au concerné le jeudi 21 janvier 2010.
Les déboires du leader du syndicat des agents des techniciens vétérinaires se poursuivent. Après la suspension de son salaire ordonnée par le ministre de la Production Animale et des Ressources Halieutiques, il vient d’écoper d’une exclusion temporaire de la Fonction Publique. Et ce, pour une période de quatre mois. La sanction disciplinaire qui vient de lui être infligée, fait suite à son refus de se rendre à Bondoukou où il avait été muté par une note administrative de la direction des ressources humaines du ministère de la Production Animale. Cette décision d’affectation a été prise par le ministre Douati peu après la grève des agents vétérinaires qui a paralysée les services de contrôle des ressources animales et halieutiques du 23 au 29 décembre 2009. Les grévistes exigeaient des « indemnités particulières » en leur faveur et avaient même accusé leur ministre de tutelle d’empêcher l’aboutissement de leur doléance. Mis en cause, le ministre Douati avait jugé cette grève inopportune car intervenant au moment où, selon lui, des dispositions ont été prises pour apporter une solution à la doléance, et elle a été déclenchée en période de fêtes de fin d’année. Une période où la vigilance des techniciens vétérinaires est sollicitée pour le contrôle des denrées aliments d’origine animale. D’où la mesure de mutation qui a frappée, outre Guéi Ernest, quatre de ses camarades du bureau national du syndicat. Sur la liste des syndicalistes sanctionnés, seul, à ce jour, Guéi Ernest n’a pas rejoint son nouveau poste. A savoir le service vétérinaire de Bondoukou. Aussi, n’a-t-il pas échappé à cette sanction que la Centrale syndicale Dignité qualifie de violation du droit de grève et de la liberté syndicale.
M.T.T
Les déboires du leader du syndicat des agents des techniciens vétérinaires se poursuivent. Après la suspension de son salaire ordonnée par le ministre de la Production Animale et des Ressources Halieutiques, il vient d’écoper d’une exclusion temporaire de la Fonction Publique. Et ce, pour une période de quatre mois. La sanction disciplinaire qui vient de lui être infligée, fait suite à son refus de se rendre à Bondoukou où il avait été muté par une note administrative de la direction des ressources humaines du ministère de la Production Animale. Cette décision d’affectation a été prise par le ministre Douati peu après la grève des agents vétérinaires qui a paralysée les services de contrôle des ressources animales et halieutiques du 23 au 29 décembre 2009. Les grévistes exigeaient des « indemnités particulières » en leur faveur et avaient même accusé leur ministre de tutelle d’empêcher l’aboutissement de leur doléance. Mis en cause, le ministre Douati avait jugé cette grève inopportune car intervenant au moment où, selon lui, des dispositions ont été prises pour apporter une solution à la doléance, et elle a été déclenchée en période de fêtes de fin d’année. Une période où la vigilance des techniciens vétérinaires est sollicitée pour le contrôle des denrées aliments d’origine animale. D’où la mesure de mutation qui a frappée, outre Guéi Ernest, quatre de ses camarades du bureau national du syndicat. Sur la liste des syndicalistes sanctionnés, seul, à ce jour, Guéi Ernest n’a pas rejoint son nouveau poste. A savoir le service vétérinaire de Bondoukou. Aussi, n’a-t-il pas échappé à cette sanction que la Centrale syndicale Dignité qualifie de violation du droit de grève et de la liberté syndicale.
M.T.T
