Le secteur de l’urbanisme, de l’assainissement et de l’habitat a bénéficié de très peu d’investissements ces dernières années, à cause de la faiblesse des dotations de l’Etat, du retrait des partenaires bailleurs de fonds provoqué par la crise. A cela se greffe l’absence d’une véritable politique sectorielle. Hier, à l’ouverture, à l’hôtel du Golf, des journées de restitution et de validation du document de synthèse sur la revue du secteur urbain, les participants ont mis en lumière les maux qui minent le secteur urbain ivoirien. Cette revue initiée par le ministère de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat en collaboration avec la Mission d’appui à la conduite des opérations municipales (Macom), a permis d’identifier comme problèmes majeurs, les désordres qui caractérisent la gestion urbaine du fait de la multiplicité des acteurs, l’insuffisance des infrastructures et équipements de base dans les quartiers, le manque d’entretien des équipements et infrastructures existants, la faiblesse dans la production de logement, la prolifération des quartiers précaires et sous-équipés, le déséquilibre de l’armature urbaine et la forte spéculation foncière dans les grandes villes comme Abidjan.
Au cours de ces deux journées, les experts vont disséquer et valider le diagnostic ci-dessus posé relativement à l’évolution de la politique du secteur urbain, tout en ayant à l’esprit de proposer des voies et moyens susceptibles de contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations tel que projeté dans le document de stratégie de réduction de la pauvreté, de s’accorder sur les actions prioritaires dans chaque sous-secteur de la politique d’urbanisation et les besoins de financement. C’est donc une rencontre très importante pour le devenir de la Côte d’Ivoire, parce que « toutes nos villes connaissent un développement sauvage et incontrôlé, avec son lot de désordre urbanistique et architecturale, mais aussi son tribut de dysfonctionnements socioéconomiques et culturels », a dit hier, le directeur de cabinet du ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat, Beugré Joachim, présidant la cérémonie d’ouverture des travaux.
Pour lui, la ville est en effet au cœur du développement durable, et les enjeux qui président à sa destinée sont au carrefour de toutes les activités urbaines ; qu’elles soient du secteur primaire, secondaire ou tertiaire. Elle doit être synonyme de progrès, de modernité et de confort. Mais il reconnaît que de 1960 à1980, la forte croissance économique (environ 7% l’an) a permis à la Côte d’Ivoire de créer des structures opérationnelles qui, en plus des habitations, ont donné lieu à la réalisation des infrastructures nécessaires à l’équipement de nos villes. Avec la crise que connaît le pays depuis les années 1980, et surtout le retrait de l’Etat du secteur, alors que la croissance démographique reste forte et continue, le pays se retrouve aujourd’hui dans une urbanisation peu enviable telle que décrite plus haut.
Aussi, le ministère de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat attend-il beaucoup des fruits des réflexions qui s’achèvent ce jour afin qu’ils servent de catalyseurs et de repères au gouvernement ivoirien en vue d’offrir aux populations des villes aux dimensions sociales, et qui assurent aux citadins protection et bien-être.
Gooré Bi Hué
Au cours de ces deux journées, les experts vont disséquer et valider le diagnostic ci-dessus posé relativement à l’évolution de la politique du secteur urbain, tout en ayant à l’esprit de proposer des voies et moyens susceptibles de contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations tel que projeté dans le document de stratégie de réduction de la pauvreté, de s’accorder sur les actions prioritaires dans chaque sous-secteur de la politique d’urbanisation et les besoins de financement. C’est donc une rencontre très importante pour le devenir de la Côte d’Ivoire, parce que « toutes nos villes connaissent un développement sauvage et incontrôlé, avec son lot de désordre urbanistique et architecturale, mais aussi son tribut de dysfonctionnements socioéconomiques et culturels », a dit hier, le directeur de cabinet du ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat, Beugré Joachim, présidant la cérémonie d’ouverture des travaux.
Pour lui, la ville est en effet au cœur du développement durable, et les enjeux qui président à sa destinée sont au carrefour de toutes les activités urbaines ; qu’elles soient du secteur primaire, secondaire ou tertiaire. Elle doit être synonyme de progrès, de modernité et de confort. Mais il reconnaît que de 1960 à1980, la forte croissance économique (environ 7% l’an) a permis à la Côte d’Ivoire de créer des structures opérationnelles qui, en plus des habitations, ont donné lieu à la réalisation des infrastructures nécessaires à l’équipement de nos villes. Avec la crise que connaît le pays depuis les années 1980, et surtout le retrait de l’Etat du secteur, alors que la croissance démographique reste forte et continue, le pays se retrouve aujourd’hui dans une urbanisation peu enviable telle que décrite plus haut.
Aussi, le ministère de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat attend-il beaucoup des fruits des réflexions qui s’achèvent ce jour afin qu’ils servent de catalyseurs et de repères au gouvernement ivoirien en vue d’offrir aux populations des villes aux dimensions sociales, et qui assurent aux citadins protection et bien-être.
Gooré Bi Hué
