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Économie Publié le samedi 23 janvier 2010 | Le Nouveau Réveil

Perspectives économiques mondiales en 2010 : Afrique, un taux de pauvreté alarmant

La Banque mondiale a présenté, le jeudi 21 janvier dernier, le rapport "Perspectives économiques mondiales 2010" à son siège à Cocody-Ambassades à travers une vidéoconférence présentée par Andrew Burns, co-auteur et économiste principal au département de la Recherche à la Banque mondiale. Pendant deux heures, le conférencier a exploré le rapport de cette année qui analyse les conséquences de la crise, à court et à moyen termes, sur la croissance économique des pays en développement. En Afrique subsaharienne, les secteurs les plus touchés ont été le commerce, l'investissement direct étranger (Ied), les transferts par les travailleurs migrants et l'aide au développement. Egalement les pays exportateurs de pétrole ont été durement touchés. Selon le conférencier, à l'exception de l'Asie du Sud, "le continent devrait enregistrer une faible croissance, avec un tassement de la croissance de la production, à 3,8% en 2010 et 4,6% en 2011, par rapport aux tendances passées". Concernant la Côte d'Ivoire, une légère croissance a été révélée à savoir de 3,2% en 2009 à 4% en 2010 et 4,1% en 2011. Qui s'explique, selon Andrew Burns, par l'amélioration de la situation politique cette année. Ainsi, le Pib de l'Afrique subsaharienne n'augmentera que de 1,1% pour se chiffrer en moyenne à 4,8%. La croissance attendue pour les pays fragiles est de 3%, tandis que la projection est de 4% pour les pays à revenu faible. Néanmoins, sur la base des dernières prévisions, le montant total des besoins de financement extérieur des pays d'Afrique subsaharienne restera élévé en 2011, à hauteur de 11,7% du Pib, la dette exigible représentant 6,5% du Pib. Les pays Ida, dont la plupart se trouvent en Afrique subsaharienne, pourraient avoir besoin de 35 à 50 milliards de dollars de ressources supplémentaires pour répondre aux besoins des nouveaux pauvres. "La perspective économique pour l'ensemble du continent reste incertaine et la relance dépendra en grande partie de la demande pour les principaux produits d'exportation" a conclu Andrew Burns.

Morgan Ekra
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