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Économie Publié le vendredi 22 janvier 2010 | Le Nouveau Réveil

Lutte contre la corruption - Le député Edjampan Thiémélé : “10 ans d`anormalité ça suffit ! ”

Le rideau s`est fermé hier jeudi 21 janvier 2010 à l`hôtel président de Yamoussoukro, sur l`atelier de validation du Plan national de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption (PNBGLC). Au terme de cet atelier qui a vu l`engagement des uns et des autres à s`approprier les résolutions dudit plan le vice-président du Pdci-Rda, le député Edjampan Tiémélé a craché sa part de vérité quant à la non tenue des élections en Côte d`Ivoire. Participant à l`atelier de validation du PNBGLC, il s`est réjoui de la tenue de ces assises. Puis, il s`est prononcé face à la presse, sur la situation politique qui prévaut actuellement dans notre pays et qui ne favorise pas la bonne gouvernance. Ainsi sur la question de la tenue des élections, il a déclaré ceci : "Il y aura les élections. C`est la première phase de la bonne gouvernance. La démocratie repose sur des élections. S`il n`y a pas d`élection, il n`y a pas de démocratie. La date des élections on va l`arrêter. On sort d`une crise et moi personnellement je pense que nous sommes à quelques semaines des élections malgré les échauffourées actuelles. Je suis convaincu que dans les semaines à venir nous aurons les élections. Et c`est à partir de ces élections que tout va se dérouler. Et d`ailleurs on en tient compte parce qu`il y a des éléments qui permettront l`élection et que nous règlerons plus tard. Il y a d`autres aussi que nous mettrons de côté pour les reprendre plus tard. Les élections doivent avoir lieu et nous ferons tout pour qu`elles aient lieu. Dans ce cadre-là, je crois que la Côte d`Ivoire repartira. Il faut normaliser la Côte d`Ivoire. Dix (10) ans d`anormalité ça suffit !" a-t-il martelé. Puis, il s`est prononcé sur la marche projetée par la jeunesse du Rhdp en ces termes. "C`est une marche comme une autre. Il faut que chacun s`exprime. On ne peut pas aller à la démocratie, à des élections en bâillonnant le peuple. Et on connaît les limites. C`est ceux qui réagissent violemment contre les manifestations qui ne connaissent pas les limites. A ce séminaire, nous avons mis l`accent sur le rôle important que doivent jouer les parties politiques. Car les partis politiques doivent aider à conforter la démocratie, à conforter l`Etat. L`Etat de droit repose sur cela. Et je ne pense que cette marche vise à l`écarter ou à renvoyer quelqu`un. La marche permet à chacun de s`exprimer. Et c`est en s`exprimant qu`on avance. Je pense qu`il ne faut pas s`inquiéter. La communauté internationale qui ne vient pas mais qui est là voit ce qui se passe et nous aide à sortir de là. Elle dépense beaucoup d`argent, il nous appartient d`aller à ces élections.

Laissons les gens s`exprimer et posons les actes pour aller aux élections."

Jean Paul Loukou à Yamoussoukro
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