Le secteur de la téléphonie mobile aura été l’un des axes sur lequel, Hamed Bakayoko ministre des NTICS s’est prononcé au cours de la rencontre du 20 janvier 2010, avec la presse. Il a également établi le bilan de la santé financière de la poste de Côte d’Ivoire.
« Quand nous retrouvons dans les réunions internationales, nos collègues nous le disent. Nous avons l’un des secteurs les plus dynamiques de notre pays. Aujourd’hui, nous avons 12 millions de personnes qui ont le téléphone portable », a révélé le ministre des NTIC (Nouvelles technologies de l’information et de la communication). Selon lui, ce secteur a aujourd’hui, le plus fort taux de croissance dans le PIB ivoirien, avec un chiffre d’affaires de plus de 700 milliards de FCFA par an pour près de 1000 milliards de FCFA d’investissements réalisés. Mais pour le ministre Hamed Bakayoko son bilan des six années passées à la tête de ce ministère, est entaché par la santé financière mitigée de la poste de Côte d’Ivoire et le retard accusé dans le lancement effectif des activités du sixième opérateur de téléphonie mobile attendu. A ce propos, il a fait cette révélation : « Warid a la licence, mais je crois qu’elle a des difficultés depuis la maison mère. Cela joue sur cet opérateur. Mais, je pense que le régulateur qui suit cette question l’interpelle sur la nécessité de la mise en valeur dans certains délais requis de cette exploitation ». Poursuivant, il a indiqué que la poste est confrontée à deux problèmes majeurs. « Aujourd’hui, dans le monde, la poste structurellement est déficitaire. Parce que c’est un service public. Il faut mettre la poste dans toutes les régions, même là où ce n’est pas rentable, il faut la mettre. A côté de ce problème, la poste a connu des crises qui lui ont coûté cher financièrement », a-t-il avancé. Face à ses tentatives d’équilibrer le déficit structurel, le ministre Hamed Bakayoko a dit déplorer que la caisse d’épargne qui fait des bénéfices n’apporte rien à ce service, alors même qu’elle utilise ses installations ; d’évoquer la menace que constitue le courrier électronique. «Il faut que la poste s’adapte. Il faut qu’elle utilise son réseau qui est un atout majeur pour voir comment elle peut être plus dynamique sur le plan commercial pour avoir des ressorts économiques. Elle doit faire de la plus value, elle doit avoir des nouveaux produits qui lui permettent de renforcer son chiffre d’affaires », a-t-il conseillé.
K.H
« Quand nous retrouvons dans les réunions internationales, nos collègues nous le disent. Nous avons l’un des secteurs les plus dynamiques de notre pays. Aujourd’hui, nous avons 12 millions de personnes qui ont le téléphone portable », a révélé le ministre des NTIC (Nouvelles technologies de l’information et de la communication). Selon lui, ce secteur a aujourd’hui, le plus fort taux de croissance dans le PIB ivoirien, avec un chiffre d’affaires de plus de 700 milliards de FCFA par an pour près de 1000 milliards de FCFA d’investissements réalisés. Mais pour le ministre Hamed Bakayoko son bilan des six années passées à la tête de ce ministère, est entaché par la santé financière mitigée de la poste de Côte d’Ivoire et le retard accusé dans le lancement effectif des activités du sixième opérateur de téléphonie mobile attendu. A ce propos, il a fait cette révélation : « Warid a la licence, mais je crois qu’elle a des difficultés depuis la maison mère. Cela joue sur cet opérateur. Mais, je pense que le régulateur qui suit cette question l’interpelle sur la nécessité de la mise en valeur dans certains délais requis de cette exploitation ». Poursuivant, il a indiqué que la poste est confrontée à deux problèmes majeurs. « Aujourd’hui, dans le monde, la poste structurellement est déficitaire. Parce que c’est un service public. Il faut mettre la poste dans toutes les régions, même là où ce n’est pas rentable, il faut la mettre. A côté de ce problème, la poste a connu des crises qui lui ont coûté cher financièrement », a-t-il avancé. Face à ses tentatives d’équilibrer le déficit structurel, le ministre Hamed Bakayoko a dit déplorer que la caisse d’épargne qui fait des bénéfices n’apporte rien à ce service, alors même qu’elle utilise ses installations ; d’évoquer la menace que constitue le courrier électronique. «Il faut que la poste s’adapte. Il faut qu’elle utilise son réseau qui est un atout majeur pour voir comment elle peut être plus dynamique sur le plan commercial pour avoir des ressorts économiques. Elle doit faire de la plus value, elle doit avoir des nouveaux produits qui lui permettent de renforcer son chiffre d’affaires », a-t-il conseillé.
K.H