Le Groupement des sapeurs pompiers militaires (Gspm) de l’Indénié est aujourd’hui un modèle en matière de salubrité à Abidjan. Selon le Colonel Coulibaly Adama, commandant de cette structure, l’opération pour aboutir à ce que l’on voit aujourd’hui n’a pas été facile. «Mais comme nous sommes des militaires, nous y sommes arrivés très vite», soutient-il. Cela s’explique par le fait qu’au lieu de trois étapes (sensibilisation, éducation et répression), le gradé semble avoir pris le raccourci (sensibilisation et répression) car, selon lui, sans la répression, ‘’on n’aboutit à rien’’.
Selon le commandant, personne n’a la panacée de la propreté. Pour ce faire, lorsque l’on décide de faire des réaménagements, il faut commencer par la sensibilisation. « J’ai donc pendant quelques mois, sensibilisé les agents sur la nécessité de lutter contre l’insalubrité, je leur ai parlé des avantages de la propreté. Et donc demandé de ne plus jeter les ordures par terre, de ne plus uriner n’importe où. Ensuite, j’ai fait mettre des poubelles à tous les deux mètres, des toilettes dans le bar climatisé, à chaque étage et dans la cour pour que les agents puisse s’y habituer. Et quelques mois plus tard, je suis passé à la phase de la répression. Lorsque je prenais quelqu’un en train d’uriner, on lui apportait une bassine d’eau et il était chargé de laver toute la caserne. S’il avait plus tôt uriné dans les gazons, il devait couper toutes les herbes à la machette. Quand c’est un papier de lotus qu’il avait jeté dans la cour de la caserne, il était sévèrement réprimandé, chicoté et quelquefois mis au cagibi», explique le commandant. Toujours selon lui, il a par la suite fait venir des femmes qui ballaient quotidiennement l’entrée de la caserne, qu’il paie de sa poche. «Comprenez qu’avec de tels sacrifices, on ne peut pas permettre aux gens de venir salir cette caserne », soutient le commandant qui précise que la phase de la répression est plus productive que celle de la sensibilisation.
T.Y
Selon le commandant, personne n’a la panacée de la propreté. Pour ce faire, lorsque l’on décide de faire des réaménagements, il faut commencer par la sensibilisation. « J’ai donc pendant quelques mois, sensibilisé les agents sur la nécessité de lutter contre l’insalubrité, je leur ai parlé des avantages de la propreté. Et donc demandé de ne plus jeter les ordures par terre, de ne plus uriner n’importe où. Ensuite, j’ai fait mettre des poubelles à tous les deux mètres, des toilettes dans le bar climatisé, à chaque étage et dans la cour pour que les agents puisse s’y habituer. Et quelques mois plus tard, je suis passé à la phase de la répression. Lorsque je prenais quelqu’un en train d’uriner, on lui apportait une bassine d’eau et il était chargé de laver toute la caserne. S’il avait plus tôt uriné dans les gazons, il devait couper toutes les herbes à la machette. Quand c’est un papier de lotus qu’il avait jeté dans la cour de la caserne, il était sévèrement réprimandé, chicoté et quelquefois mis au cagibi», explique le commandant. Toujours selon lui, il a par la suite fait venir des femmes qui ballaient quotidiennement l’entrée de la caserne, qu’il paie de sa poche. «Comprenez qu’avec de tels sacrifices, on ne peut pas permettre aux gens de venir salir cette caserne », soutient le commandant qui précise que la phase de la répression est plus productive que celle de la sensibilisation.
T.Y