Après 13 ans de musique traditionnelle bien enlevée, Elvis Guédé revient avec son quatrième album intitulé ‘’Vaccin’’ à la grande joie de ses fans. ‘’Notre Défi’’ vous propose son entretien.
Bien que connu des mélomanes ivoiriens, peut-on néanmoins savoir quand est-ce que vous avez embrassé la musique ?
Je fais la musique depuis 1976 et j’ai a mon actif à ce jour trois (3) albums dont le quatrième est en voie d’achèvement. Si Dieu le veut, les mélomanes le découvriront avant les vacances scolaires.
Comment es-tu arrivé dans ce milieu artistique ?
J’étais au départ danseur et chorégraphe dans le groupe, de Séry Béhi Noël qui vit aujourd’hui à Paris. A la mort de mon père, j’ai été obligé d’animer moi-même les funérailles de mon géniteur parce que Sebeno, empêché à Paris, n’a pu être présent. Confronté à ce problème, j’ai du jouer seul pour rendre hommage à mon père. C’est là qu’est parti mon envol. Jusqu’à devenir ce que je suis aujourd’hui. Je rend gloire à Dieu.
Qui est-ce qui vous a produit pour la première fois?
J’ai eu la chance de tomber sur un homme au cœur d’or en la personne de votre DG, Monsieur Baté qui a voulu me donner une chance. Car au départ personne ne voulait prendre de risques d’aider un novice comme moi qui faisait ses premiers pas dans la musique tradi-moderne. Il a fallu cet ange pour me sortir d’affaires.
Peut-on avoir les thèmes que vous développez dans vos chansons ?
Comme tout chanteur traditionnel, j’évoque les sujets d’ordre général tels que la solidarité et surtout la bonne conduite pour assoir une société paisible en faisant appel à la tolérance et au respect mutuel des valeurs humaines.
De quand date votre denier album?
Il date de 2007. Il a été produit par Dogbo Gougbo Georges, l’actuel Dren de Daloa que je remercie au passage pour son sens élevé et son soutien aux œuvres des artistes tradi-modernes. C’est d’ailleurs avec lui que je signe mon retour. Pour ce quatrième album je préfère garder le secret du titre.
Pourquoi ?
Pour la simple raison qu’il faut être prudent avec les opportunistes. Car dans notre milieu il en existe assez. A peine vous donnez les initiales, que vous êtes étonné de voir le lendemain votre titre figuré sur l’un des leurs. Après quoi, ce sont des palabres insoupçonnées auxquelles vous devrez faire face. Déjà que nous avons de sérieux problèmes avec la piraterie, il vaut mieux s’abstenir de certaines déclarations.
Justement, faites-nous un commentaire sur ce fléau.
Difficile de s’y aventurer, surtout que toutes les propositions et formules élaborées pour la combattre n’ont jamais abouti. Mais j’espère que la nouvelle équipe du Burida dirigée par Gadji réussira à vaincre cette gangrène si bien sûr, les autorités compétentes les aident dans leur tâche de répression.
Revenons à votre dernier album que vous semblez tant protéger mais dont les mélomanes veulent avoir la primeur de la nouvelle danse que vous comptez leur proposer ?
Comme vous insistez, elle va se nommer ‘’Vaccin’’ dont le morceau fétiche sera ‘’Kodjougou’’. Souffrez que je n’en dise pas plus.
Avez-vous un message pour ce nombreux public qui s’impatiente de vous entendre ?
Je leur souhaite d’abord une bonne et heureuse année tout en leur promettant que, je reviendrai avec de nouvelles dispositions qu’ils n’ont jamais imaginées. Que la paix revienne dans ce pays, historiquement havre de paix.
Réralisée par St Norbert Kouadio
Bien que connu des mélomanes ivoiriens, peut-on néanmoins savoir quand est-ce que vous avez embrassé la musique ?
Je fais la musique depuis 1976 et j’ai a mon actif à ce jour trois (3) albums dont le quatrième est en voie d’achèvement. Si Dieu le veut, les mélomanes le découvriront avant les vacances scolaires.
Comment es-tu arrivé dans ce milieu artistique ?
J’étais au départ danseur et chorégraphe dans le groupe, de Séry Béhi Noël qui vit aujourd’hui à Paris. A la mort de mon père, j’ai été obligé d’animer moi-même les funérailles de mon géniteur parce que Sebeno, empêché à Paris, n’a pu être présent. Confronté à ce problème, j’ai du jouer seul pour rendre hommage à mon père. C’est là qu’est parti mon envol. Jusqu’à devenir ce que je suis aujourd’hui. Je rend gloire à Dieu.
Qui est-ce qui vous a produit pour la première fois?
J’ai eu la chance de tomber sur un homme au cœur d’or en la personne de votre DG, Monsieur Baté qui a voulu me donner une chance. Car au départ personne ne voulait prendre de risques d’aider un novice comme moi qui faisait ses premiers pas dans la musique tradi-moderne. Il a fallu cet ange pour me sortir d’affaires.
Peut-on avoir les thèmes que vous développez dans vos chansons ?
Comme tout chanteur traditionnel, j’évoque les sujets d’ordre général tels que la solidarité et surtout la bonne conduite pour assoir une société paisible en faisant appel à la tolérance et au respect mutuel des valeurs humaines.
De quand date votre denier album?
Il date de 2007. Il a été produit par Dogbo Gougbo Georges, l’actuel Dren de Daloa que je remercie au passage pour son sens élevé et son soutien aux œuvres des artistes tradi-modernes. C’est d’ailleurs avec lui que je signe mon retour. Pour ce quatrième album je préfère garder le secret du titre.
Pourquoi ?
Pour la simple raison qu’il faut être prudent avec les opportunistes. Car dans notre milieu il en existe assez. A peine vous donnez les initiales, que vous êtes étonné de voir le lendemain votre titre figuré sur l’un des leurs. Après quoi, ce sont des palabres insoupçonnées auxquelles vous devrez faire face. Déjà que nous avons de sérieux problèmes avec la piraterie, il vaut mieux s’abstenir de certaines déclarations.
Justement, faites-nous un commentaire sur ce fléau.
Difficile de s’y aventurer, surtout que toutes les propositions et formules élaborées pour la combattre n’ont jamais abouti. Mais j’espère que la nouvelle équipe du Burida dirigée par Gadji réussira à vaincre cette gangrène si bien sûr, les autorités compétentes les aident dans leur tâche de répression.
Revenons à votre dernier album que vous semblez tant protéger mais dont les mélomanes veulent avoir la primeur de la nouvelle danse que vous comptez leur proposer ?
Comme vous insistez, elle va se nommer ‘’Vaccin’’ dont le morceau fétiche sera ‘’Kodjougou’’. Souffrez que je n’en dise pas plus.
Avez-vous un message pour ce nombreux public qui s’impatiente de vous entendre ?
Je leur souhaite d’abord une bonne et heureuse année tout en leur promettant que, je reviendrai avec de nouvelles dispositions qu’ils n’ont jamais imaginées. Que la paix revienne dans ce pays, historiquement havre de paix.
Réralisée par St Norbert Kouadio