Le Cheick Aboubacar Fofana, président du Conseil supérieur des imams (Cosim), a rendu une visite de courtoisie hier, au Nonce apostolique, Mgr Ambroise Madtha. A cette occasion, il a demandé au représentant du Saint-père de l’aider à avoir une réunion avec la conférence épiscopale ; pour ensemble élaborer un cadre de travail. Il a souhaité que les relations entre le Cosim et la conférence épiscopale entrent dans le cadre d’un partenariat formel afin que les deux organisations puissent travailler ensemble. « Il faut que l’on sache quels sont les objectifs vers lesquels nous voulons aller, et les valeurs que nous voulons ensemble défendre. Et quelle sera notre méthode de travail, les mécanismes à mettre en place pour concrétiser ce partenariat. Nous voulons qu’on sorte de l’informel. Parce que le plus souvent, c’est lors d’une rencontre à la Présidence que nous commençons à faire des tractations, jamais avant.», a-t-il indiqué.
Et cela, dans le cadre d’une rencontre autour des problèmes du pays, afin de coordonner leurs idées et pensées. « Nous n’avons pas eu l’occasion de nous asseoir et discuter des vrais problèmes. C’est le moment de commencer. Afin d’avoir de nouvelles relations basées sur le respect mutuel, la considération ». Le Cheick Aboubacar Fofana dit s’être rendu chez le Nonce pour lui signifier la volonté de la communauté musulmane d’établir de bons rapports avec les catholiques en particulier, et les chrétiens en général.
« Nous avons été parmi les premiers membres des relations islamo-chrétiens depuis les années 73-74. Et depuis lors, nous sommes restés proches de nos frères chrétiens. Nous sommes venus réitérer et renforcer cette position, d’autant que nous sommes dans une période difficile et sensible de notre pays ». Pour le Cheick, les deux communautés doivent jouer un rôle important dans la résolution des problèmes que le pays connaît. Parce qu’il sera difficile aux politiques de les résoudre, si les religieux n’agissent pas sur la population, y compris les acteurs politiques qui prient dans leurs lieux de culte. « Nous pensons qu’aujourd’hui plus que jamais, la religion peut jouer un rôle sans se substituer aux hommes politiques ». Le Cheick a exprimé la volonté du Cosim de collaborer avec les catholiques pour éviter que ces communautés se laissent entraîner par des articles de presse qui ne reflètent nullement les réalités de leurs rapports.
Le Nonce apostolique a promis de transmettre le message aux évêques. Il s’est dit heureux parce que les leaders chrétiens et musulmans, ont déjà beaucoup fait concernant les questions liées au dialogue et à la médiation. Il a fait allusion à la grève du corps médical, et tout récemment concernant la question politique qui préoccupe les Ivoiriens. « Vous étiez présent avec notre archevêque, pour maintenir la paix, apaiser les esprits. Et appeler tout le monde au dialogue ». Le Nonce a souligné l’importance que l’Eglise catholique accorde au dialogue, en donnant l’exemple du Pape Jean Paul II qui, avant la guerre en Irak, avait appelé au dialogue, et même envoyé un émissaire à Bush. Son appel n’a malheureusement pas été entendu. Et le monde continue de souffrir de la guerre qui a éclaté dans ce pays.
Marie-Adèle Djidjé
Et cela, dans le cadre d’une rencontre autour des problèmes du pays, afin de coordonner leurs idées et pensées. « Nous n’avons pas eu l’occasion de nous asseoir et discuter des vrais problèmes. C’est le moment de commencer. Afin d’avoir de nouvelles relations basées sur le respect mutuel, la considération ». Le Cheick Aboubacar Fofana dit s’être rendu chez le Nonce pour lui signifier la volonté de la communauté musulmane d’établir de bons rapports avec les catholiques en particulier, et les chrétiens en général.
« Nous avons été parmi les premiers membres des relations islamo-chrétiens depuis les années 73-74. Et depuis lors, nous sommes restés proches de nos frères chrétiens. Nous sommes venus réitérer et renforcer cette position, d’autant que nous sommes dans une période difficile et sensible de notre pays ». Pour le Cheick, les deux communautés doivent jouer un rôle important dans la résolution des problèmes que le pays connaît. Parce qu’il sera difficile aux politiques de les résoudre, si les religieux n’agissent pas sur la population, y compris les acteurs politiques qui prient dans leurs lieux de culte. « Nous pensons qu’aujourd’hui plus que jamais, la religion peut jouer un rôle sans se substituer aux hommes politiques ». Le Cheick a exprimé la volonté du Cosim de collaborer avec les catholiques pour éviter que ces communautés se laissent entraîner par des articles de presse qui ne reflètent nullement les réalités de leurs rapports.
Le Nonce apostolique a promis de transmettre le message aux évêques. Il s’est dit heureux parce que les leaders chrétiens et musulmans, ont déjà beaucoup fait concernant les questions liées au dialogue et à la médiation. Il a fait allusion à la grève du corps médical, et tout récemment concernant la question politique qui préoccupe les Ivoiriens. « Vous étiez présent avec notre archevêque, pour maintenir la paix, apaiser les esprits. Et appeler tout le monde au dialogue ». Le Nonce a souligné l’importance que l’Eglise catholique accorde au dialogue, en donnant l’exemple du Pape Jean Paul II qui, avant la guerre en Irak, avait appelé au dialogue, et même envoyé un émissaire à Bush. Son appel n’a malheureusement pas été entendu. Et le monde continue de souffrir de la guerre qui a éclaté dans ce pays.
Marie-Adèle Djidjé
