L’affichage de la quantité de goudron sur les paquets de cigarettes ? Un artifice pour en vendre encore plus. C’est la conclusion d’une équipe de cancérologues britanniques, qui publie cette semaine dans le British Medical Journal une étude révélatrice.
« Ces pratiques sont trompeuses. Il est donc essentiel qu’elles prennent fin, car elles sont tout simplement dangereuses pour la santé ». C’est en ces termes que les auteurs « chargent » les professionnels du tabac.
Et pour cause ! Les quantités de goudron, de nicotine et de monoxyde de carbone mentionnées sur les paquets ne correspondraient à rien, puisqu’elles sont évaluées par une... machine. Laquelle ne reproduit en aucun cas les habitudes très variées des fumeurs. Dans la réalité, ces derniers inhalent beaucoup plus de goudron que lors d’une taffe mécanique. Les plus exposés sont celles et ceux qui « tirent » de grandes bouffées ou qui fument trop vite.
Pis, « l’affichage systématique sur les paquets de la teneur en goudron et en nicotine sert l’industrie du tabac » concluent les auteurs. Par ailleurs, en faisant ressortir une baisse de ces toxiques dans la composition des cigarettes légères – d’ailleurs plus agressives encore que les cigarettes classique-, les producteurs rassurent les fumeurs... qui continuent donc à fumer. C’est aussi simple que cela.
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« Ces pratiques sont trompeuses. Il est donc essentiel qu’elles prennent fin, car elles sont tout simplement dangereuses pour la santé ». C’est en ces termes que les auteurs « chargent » les professionnels du tabac.
Et pour cause ! Les quantités de goudron, de nicotine et de monoxyde de carbone mentionnées sur les paquets ne correspondraient à rien, puisqu’elles sont évaluées par une... machine. Laquelle ne reproduit en aucun cas les habitudes très variées des fumeurs. Dans la réalité, ces derniers inhalent beaucoup plus de goudron que lors d’une taffe mécanique. Les plus exposés sont celles et ceux qui « tirent » de grandes bouffées ou qui fument trop vite.
Pis, « l’affichage systématique sur les paquets de la teneur en goudron et en nicotine sert l’industrie du tabac » concluent les auteurs. Par ailleurs, en faisant ressortir une baisse de ces toxiques dans la composition des cigarettes légères – d’ailleurs plus agressives encore que les cigarettes classique-, les producteurs rassurent les fumeurs... qui continuent donc à fumer. C’est aussi simple que cela.
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