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Société Publié le jeudi 28 janvier 2010 | L’expression

Incendie à la Société africaine de cacao : Des tonnes de cacao partent en fumée

Les habitants de la Rue Mercedes en zone 4 ont eu une grosse frayeur hier. Un incendie s’est déclaré dans l’un des magasins de stockage de la Société africaine de cacao (Saco) réduisant en centre une importante quantité de cacao transformé en produits finis. A notre arrivée sur les lieux du sinistre vers 12 heures, ce sont des employés désemparés, que nous avons trouvés.

Certains n’étant pas de service étaient arrivés précipitamment après avoir été informés.

Dépourvus de toute information sur les origines de l’incendie, ils formaient de petits groupes à l’entrée de l’usine et les spéculations allaient bon train. De l’intérieur de l’usine s’échappait une épaisse fumée. Les pompiers encore à l’œuvre tentaient d’éteindre les derniers foyers de braises. Nos tentatives auprès d’eux pour savoir l’origine du drame sont restées vaines. Mais, selon le directeur des opérations de la Saco, Pierre Aka Djé, qui sortait d’une réunion de crise avec l’administration de la société, c’est à 5 heures du matin que les premières flammes ont été constatées par les employés en poste. Ces derniers, explique-t-il, ont aussitôt fait appel au groupement des sapeurs de pompiers de Marcory qui ont pu empêcher la propagation du feu aux autres magasins. Mais il a tenu à rassurer que l’incendie s’est déclaré dans un magasin qui ne contenait que du produit transformé en poudre de cacao, en beurre et en tourteau. Le matériel de travail n’a, selon lui, pas subi de dommages et aucun blessé ou de perte en vie humaine n’a été enregistré. Sur l’origine du drame, le directeur des opérations a dit attendre le rapport des sapeurs pompiers. Mais, il a tout de même émis l’hypothèse d’un court circuit qui serait à la base du drame. Il a ensuite laissé entendre que le travail allait probablement reprendre 48 heures après. « Nous venons de sortir d’une réunion. Nous allons commencer à faire fonctionner l’électricité. Dans des cas pareils, le travail reprend dans 48 heures », a-t-il souligné.

K. Anderson
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