Un incendie s'est déclenché, avant hier tard dans la nuit, dans un des compartiments de l'usine Saco sise à Marcory zone 4. Au moment où nous arrivions sur le lieu du sinistre, hier à 11h, les pompiers s'affairaient encore pour circonscrire définitivement le feu. Les nombreux camions des soldats du feu et la quantité de l'eau qui ruisselait en disait long sur l'ampleur de l'incendie. La tristesse se lisait sur le visage des employés qui regardaient impuissants les va-et-vient des pompiers venus circonscrire le feu dont de grandes fumées continuaient d'être visibles d'un grand bâtiment situé dans l'axe central de l'usine. Les journalistes, apparemment, n'étaient pas la bienvenue car plusieurs fois, un vigile les a invités à attendre dehors. Interdiction leur a été faite de ne pas prendre d'images. Etait-ce pour cacher quelque chose ? Finalement, M Pierre Akandjé, directeur des opérations à Saco a situé la presse sur la situation qui a nécessité l'intervention de plusieurs groupements de sapeurs pompiers. " J'ai été appelé à 6 heures pour un incendie dans un des magasins. A l'heure où je vous parle, l'incendie est presque maitrisé et ce qui est réjouissant, c'est que l'outil de production n'a pas été touché. Le magasin contenait nos produits finis qui sont la poudre de cacao, le beurre de cacao et le tourteau de cacao. Honnêtement, je ne saurai vous répondre quant au montant des pertes. Pour le moment, nous nous attelons à éteindre le feu. C'est ce que nous avons aussi dit aux experts qui ont besoin de ces chiffres pour travailler. Le moment venu, nous ferons le point avec eux et on pourra vous communiquer l'ampleur du dégât. Lorsque j'ai été appelé, l'on m'a informé qu'il y a eu un court-circuit. J'ai trouvé à mon arrivée que l'ampleur du feu était très importante. Très prochainement, sur ce point également, une communication sera faite. Heureusement, il n'y a pas à déplorer des blessés, ce ne sont que des produits et des équipements de bureaux qui ont été détruits par l'incendie. Notre bataille reste que nous puissions poursuivre le travail surtout que l'outil de production est intact ". La Saco, a fait savoir enfin M Pierre Akandjé, est une usine qui traite 150 tonnes de fèves de cacao par jour.
Diarrassouba Sory
Diarrassouba Sory
