Ils ont ameuté tout le monde entier pour une simple marche, qui n'est autre que la matérialisation d'un environnement de démocratie dans un pays. Pendant des dizaines de jours, les ivoiriens ont été réveillés par le même refrain : " Nous allons marcher le 26 janvier". Hier, les jeunes du Rhdp ont marché. L'Etat, pour éviter tout débordement, a mis en place un dispositif sécuritaire en place. A tous les coins de rue, environnant le lieu de la marche, les forces de l'ordre ivoiriennes étaient postées, soutenues par la police onusienne. Les Fds ont encadré les marcheurs depuis le siège du Pdci jusqu'à quelques pas de la Rti, où s'est tenu le meeting éclair des leaders du Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (Rjdp). Les convoyés du Rdr en majorité, certainement assoiffés de chienlit et de désordre, ont passé tout leur temps à provoquer les Fds. Injures, provocations, obscénités, et même crachats au visage de certains corps habillés. Tout y est passé. Mais à toutes ces provocations, les Fds ont répondu par un silence plat ou un sourire qu'elles adressaient aux manifestants surexcités. Aux abords du podium dressé par les organisateurs, les Forces de l'ordre avaient érigé un corridor sécuritaire, pour éviter que certains militants, déçus par la marche pacifique ne s'empennent à leurs leaders. En guise de récompense, ces policiers et gendarmes recevaient des sachets d'eau au visage, sans broncher ni lever le petit doigt pour réagir à ces provocations. Policiers, gendarmes, Cecos, militaires ont travaillé en parfaite symbiose à la sécurisation des lieux. Les mercenaires du Rjdp, fondus dans la masse et attendant le moment propice, n'ont pas eu gain de cause, face à la sérénité et à l'esprit républicain qu'affichaient les Fds. Ce n'est que dans un état démocratique qu'on peut voir ce comportement républicain des Forces de l'ordre.
Frank Toti
Frank Toti
