La marche de la libération de la télévision projetée par l’ensemble des jeunes du Rhdp avait été annoncée par le camp présidentiel comme celle de tous les dangers. Pour certains, cette marche devrait se muer en coup d’Etat derrière lequel se cacherait la grande France. Et la télévision prise devait permettre à l’opposition de s’adresser à la nation. Pour d’autres encore, KKB et ses amis prétexteraient de cette marche pour se livrer à des actes de vandalisme et mettre Abidjan à feu et à sang. Bref ! Abidjan devait brûler ce mardi 26 janvier 2010 avec la marche des jeunes de l’opposition.
Le courage des militants
Avant cette marche des jeunes du Rhdp, des rumeurs les plus folles et les plus dissuasives circulaient. A la veille de la marche, des informations faisant état de ce que des éléments de la Fesci armés de machettes attendraient les marcheurs dans les environs de la Rti. D’autres encore, annonçaient l’infiltration des marcheurs par des éléments armés envoyés par le camp présidentiel dont la mission consisterait à ouvrir de feu sur les Fds. Ce, dans le but de les énerver et les pousser à ouvrir à leur tour, le feu sur les marcheurs etc… Malgré tout, les militants, hommes, femmes et jeunes ont répondu massivement à l’appel de leurs leaders. Seules les personnes dont la cécité est certainement incurable y ont vu un échec. Cette marche du 26 janvier a été un succès. Les militants ont vaincu la peur et minimisé les menaces et les intimidations. Ils n’ont point tremblé devant un dispositif sécuritaire comme on n’en a jamais vu pour toutes les autres marches sous la refondation. Les jeunes du Rhdp ont fait un pari devant l’histoire, celui de réinstaurer dans le pays de Aimé Henri Konan Bédié la démocratie vraie. Ensemble, ils se sont dit que dans la vie, toute victoire a un prix. Et que si on devait les fusiller ou les mettre en prison, ce serait le prix à payer et ils étaient prêts à le payer. C’est ce qui a expliqué le déferlement des jeunes du Rhdp qui a étonné les gens d’en face qui ont encore du mal à admettre la belle vérité. Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître.
Tentatives d’empêchement de la marche
« Le chien ne change jamais sa manière de s’asseoir ». Cet adage sied bien au régime au pouvoir en Côte d’Ivoire. Après avoir réussi à empêcher les élections en Eburnie, le Front populaire ivoirien entendait museler l’opposition. Après avoir tenté vainement d’interdire la marche des jeunes du Rhdp, c’est à des méthodes peu orthodoxes que le camp présidentiel s’est livré ce mardi. En effet, ayant vu l’engouement dans les autres communes et les déplacements massifs vers Cocody, les Fds dans les communes de Port-Bouët, Bingerville, Treichville, Abobo et Anyama ont reçu l’ordre d’empêcher les militants de descendre sur Cocody. Ainsi, les grandes voies de ces communes ont été carrément obstruées par des barrages des Fds pour empêcher les militants de ces communes=là de participer à la marche. Du côté du clan présidentiel, puisqu’on aime bien la guerre des chiffres, on cherche alors à faire échec pour avancer des chiffres dérisoires. Là où tout le monde a vu une mobilisation extraordinaire, les frontistes eux, voient moins de 3 000 personnes. Mais la vérité, elle est belle et ne se cache point.
Des anges et non des démons
Ils étaient présentés comme des démons. Et leur marche considérée comme celle de tous les dangers. La république était devenue frileuse et tremblante. L’on voulait assimiler la marche pacifique des jeunes du Rhdp à celles violentes des troupes à Blé Goudé. Les frontistes espéraient voir des magasins et autres commerces voler en éclats après le passage des marcheurs. Mais rien de tout cela n’a été constaté. Là où le camp présidentiel attendait des démons, ce sont des anges qui se sont présentés. KKB, Yayoro et leurs amis ont livré à la Côte d’Ivoire, une marche pacifique telle que savent le faire les grands hommes. Plusieurs milliers de personnes ont marché à Abidjan et aucun incident majeur n’a été constaté. A travers cette démonstration, l’opposition enseigne aux Ivoiriens et à tous ceux que ce pays intéresse, ce que sera la nouvelle Côte d’Ivoire et le nouvel ivoirien. C’est-à-dire une Côte d’Ivoire où la préservation de la paix sociale sera une réalité, même dans la diversité de penser. La Rjdp a montré aux yeux de tous qu’on peut protester par des marches sans forcement mettre l’ordre public en danger. Ces jeunes-là, ont certainement reçu une solide éducation de leurs différents leaders, éducation basée sur la culture de la paix et le respect du bien public. C’est cette grande leçon de respect du patrimoine commun que les pseudo-patriotes ont du mal à admettre. Désormais en Côte d’Ivoire, l’on sait désormais qui est dangereux pour la paix sociale en Eburnie. Même si le porte-parole de la police nationale que nous saluons pour son comportement républicain, n’a pas daigné saluer les organisateurs de la marche qui s’est passée dans un bel esprit républicain, nous leur disons bravo.
Rodolphe Flaha
Le courage des militants
Avant cette marche des jeunes du Rhdp, des rumeurs les plus folles et les plus dissuasives circulaient. A la veille de la marche, des informations faisant état de ce que des éléments de la Fesci armés de machettes attendraient les marcheurs dans les environs de la Rti. D’autres encore, annonçaient l’infiltration des marcheurs par des éléments armés envoyés par le camp présidentiel dont la mission consisterait à ouvrir de feu sur les Fds. Ce, dans le but de les énerver et les pousser à ouvrir à leur tour, le feu sur les marcheurs etc… Malgré tout, les militants, hommes, femmes et jeunes ont répondu massivement à l’appel de leurs leaders. Seules les personnes dont la cécité est certainement incurable y ont vu un échec. Cette marche du 26 janvier a été un succès. Les militants ont vaincu la peur et minimisé les menaces et les intimidations. Ils n’ont point tremblé devant un dispositif sécuritaire comme on n’en a jamais vu pour toutes les autres marches sous la refondation. Les jeunes du Rhdp ont fait un pari devant l’histoire, celui de réinstaurer dans le pays de Aimé Henri Konan Bédié la démocratie vraie. Ensemble, ils se sont dit que dans la vie, toute victoire a un prix. Et que si on devait les fusiller ou les mettre en prison, ce serait le prix à payer et ils étaient prêts à le payer. C’est ce qui a expliqué le déferlement des jeunes du Rhdp qui a étonné les gens d’en face qui ont encore du mal à admettre la belle vérité. Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître.
Tentatives d’empêchement de la marche
« Le chien ne change jamais sa manière de s’asseoir ». Cet adage sied bien au régime au pouvoir en Côte d’Ivoire. Après avoir réussi à empêcher les élections en Eburnie, le Front populaire ivoirien entendait museler l’opposition. Après avoir tenté vainement d’interdire la marche des jeunes du Rhdp, c’est à des méthodes peu orthodoxes que le camp présidentiel s’est livré ce mardi. En effet, ayant vu l’engouement dans les autres communes et les déplacements massifs vers Cocody, les Fds dans les communes de Port-Bouët, Bingerville, Treichville, Abobo et Anyama ont reçu l’ordre d’empêcher les militants de descendre sur Cocody. Ainsi, les grandes voies de ces communes ont été carrément obstruées par des barrages des Fds pour empêcher les militants de ces communes=là de participer à la marche. Du côté du clan présidentiel, puisqu’on aime bien la guerre des chiffres, on cherche alors à faire échec pour avancer des chiffres dérisoires. Là où tout le monde a vu une mobilisation extraordinaire, les frontistes eux, voient moins de 3 000 personnes. Mais la vérité, elle est belle et ne se cache point.
Des anges et non des démons
Ils étaient présentés comme des démons. Et leur marche considérée comme celle de tous les dangers. La république était devenue frileuse et tremblante. L’on voulait assimiler la marche pacifique des jeunes du Rhdp à celles violentes des troupes à Blé Goudé. Les frontistes espéraient voir des magasins et autres commerces voler en éclats après le passage des marcheurs. Mais rien de tout cela n’a été constaté. Là où le camp présidentiel attendait des démons, ce sont des anges qui se sont présentés. KKB, Yayoro et leurs amis ont livré à la Côte d’Ivoire, une marche pacifique telle que savent le faire les grands hommes. Plusieurs milliers de personnes ont marché à Abidjan et aucun incident majeur n’a été constaté. A travers cette démonstration, l’opposition enseigne aux Ivoiriens et à tous ceux que ce pays intéresse, ce que sera la nouvelle Côte d’Ivoire et le nouvel ivoirien. C’est-à-dire une Côte d’Ivoire où la préservation de la paix sociale sera une réalité, même dans la diversité de penser. La Rjdp a montré aux yeux de tous qu’on peut protester par des marches sans forcement mettre l’ordre public en danger. Ces jeunes-là, ont certainement reçu une solide éducation de leurs différents leaders, éducation basée sur la culture de la paix et le respect du bien public. C’est cette grande leçon de respect du patrimoine commun que les pseudo-patriotes ont du mal à admettre. Désormais en Côte d’Ivoire, l’on sait désormais qui est dangereux pour la paix sociale en Eburnie. Même si le porte-parole de la police nationale que nous saluons pour son comportement républicain, n’a pas daigné saluer les organisateurs de la marche qui s’est passée dans un bel esprit républicain, nous leur disons bravo.
Rodolphe Flaha