Annoncée à grande pompe comme la journée de la libération de la Rti, la marche des jeunes houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) a été un cuisant revers pour l'opposition ivoirienne. A peine les manifestants atteignaient le nombre mille. Péripéties d'une piètre manifestation.
"Mardi 26 janvier, le jour de la libération de la Rti". Peut-on lire sur une des rares pancartes devant le siège du Pdci, lieu de ralliement des jeunes du Rhdp pour la marche sur la Rti. 9 h, une foule clairsemée très excitée scandait des slogans très hostiles au Président Laurent Gbagbo et à tous ses proches. Les quelques rares ''Gbaka'' qui faisaient la liaison entre Adjamé, Abobo, Anyama et la maison du parti de Bédié revenaient à moitié vide à Cocody. Les militants ont-ils boudé les houphouëtistes ? A remarqué une riveraine. Les visages et les différentes communications interceptés laissent penser qu'on se trouvait à une foire de la Cedeao. Des maliens, guinéens et autres ressortissants des pays voisins se frottaient à une minorité d'Ivoiriens qui ont répondu à l'appel de Bédié et Ouattara. Par petits groupes, les ''Ado Girls '' déguisés en agents de sécurité pour la circonstance, croyaient si bien faire leur travail en détectant '' les virtuels infiltrés de Blé Goudé''. Sous l'effet des excitants et voire de la drogue, les manifestants ramassés dans les gares et autres ''grins'' ont transposé tous les vices de leur milieu à la marche. Et le grand retard qu'a connu cette manifestation n'a que fait monter l'adrénaline. Annoncée, en effet, pour 8 h, ce n'est qu'à 11 heures que les leaders des jeunes du Rhdp ont mis en route leurs ''soldats '' à l'assaut de la Rti. De la maison du Pdci jusqu'au feu de la Rti, lieu du meeting, tout y passe. Ceux qui étaient censés assurer la sécurité des manifestants et la presse ne sont rien d'autres que des ''debalousseurs', des pick-Pocket. Plusieurs personnes ont été dépouillées de leurs portables, argent et autres biens. Tout au long de la marche, des injures, des insanités à l'endroit des forces de l'ordre ont été les cris de guerre de ces jeunes. Karamoko Yayoro pour le Rjr, Kkb pour la Jpdci, Blé Guirao pour le compte de l'Udpci et autres étaient à la queue de la marche là où de nombreux jeunes réclamaient qu'ils soient à l'avant-garde du combat. Au rond-point de Saint Jean, des jeunes armés de couteaux et autres armes blanches tentaient de franchir le cordon de sécurité pour en découdre avec les policiers postés à certains points névralgiques dans tout le rayon de la Rti. Dans la foule, on entendait des propos insurrectionnels. " Gbagbo est venu par la rue et c'est par la rue qu'il va partir. C'est le jour de son départ ", lançait le mobilisateur à l'aide d'un mégaphone défaillant. Nous avons alors compris que cette marche sur la Rti n'était qu'une véritable orchestration d'un coup d'Etat. Des sachets d'alcool en poches, les étranges militants du Rhdp qui ont participé à la marche d'hier, n'avaient pas le comportement de simples protestataires. " Ils étaient venus pour faire un coup d'Etat ". A fait remarquer un voisin de la marche. Certains marcheurs s’en sont pris aux magasins et autres boutiques. Mais, ils ont été rappelés à l'ordre par les éléments de la police nationale. En tout cas, les rues de Cocody étaient remplies de petits braqueurs et autres caïds d'Adjamé et d'Abobo. Préoccupés à fouiller les poches des manifestants, certains jeunes n'ont pas su que leurs leaders ont animé un meeting. L'espace censé abriter le meeting ressemblait à un véritable black market. C'est devant une foule préoccupée à faire autre chose que d'écouter leurs leaders que sont Yayoro et Kkb, ont prêché. Rien n'a été saisi de ce qu'ils ont livré comme message, eu égard à la cacophonie. Un seul mot revenait dans toutes les interventions. “Chasser Laurent Gbagbo du pouvoir”. C'est pratiquement à 13 h que les responsables des jeunes du Rhdp ont franchi l'impressionnant dispositif sécuritaire des Fds pour aller remettre leur motion à la direction générale de la Rti. 32 minutes, c'est le temps que Yayoro et ses camarades ont passé dans la maison bleu. Et lorsqu'ils y ressortent, la moitié de leurs ''militants'' ont quitté les lieux après avoir commis des vols sur les manifestants. Ceux qui étaient là, ont repris désespérément le chemin du retour sans que leurs desseins inavoués ne se réalisent. Très excités le matin, le retour à la maison du Pdci a été pénible. Ce fut un retour sans gloire pour une jeunesse qui n'a pas su faire le bon choix. En pariant sur de vieux chevaux. Que sont Ouattara et Bédié. La grande démonstration de force annoncée par les jeunes de quatre grands partis à savoir le Pdci, le Rdr, l'Udpci et le Mfa, a accouché d'une souris. Ce cuisant échec devait, en principe, interpeller les jeunes qui croient encore aux mensonges de Bédié et d'Ouattara. Et montre également qu'il n'y a vraiment rien en face. Pour reprendre le slogan des jeunes de La majorité présidentielle.
Zéré de Mahi
"Mardi 26 janvier, le jour de la libération de la Rti". Peut-on lire sur une des rares pancartes devant le siège du Pdci, lieu de ralliement des jeunes du Rhdp pour la marche sur la Rti. 9 h, une foule clairsemée très excitée scandait des slogans très hostiles au Président Laurent Gbagbo et à tous ses proches. Les quelques rares ''Gbaka'' qui faisaient la liaison entre Adjamé, Abobo, Anyama et la maison du parti de Bédié revenaient à moitié vide à Cocody. Les militants ont-ils boudé les houphouëtistes ? A remarqué une riveraine. Les visages et les différentes communications interceptés laissent penser qu'on se trouvait à une foire de la Cedeao. Des maliens, guinéens et autres ressortissants des pays voisins se frottaient à une minorité d'Ivoiriens qui ont répondu à l'appel de Bédié et Ouattara. Par petits groupes, les ''Ado Girls '' déguisés en agents de sécurité pour la circonstance, croyaient si bien faire leur travail en détectant '' les virtuels infiltrés de Blé Goudé''. Sous l'effet des excitants et voire de la drogue, les manifestants ramassés dans les gares et autres ''grins'' ont transposé tous les vices de leur milieu à la marche. Et le grand retard qu'a connu cette manifestation n'a que fait monter l'adrénaline. Annoncée, en effet, pour 8 h, ce n'est qu'à 11 heures que les leaders des jeunes du Rhdp ont mis en route leurs ''soldats '' à l'assaut de la Rti. De la maison du Pdci jusqu'au feu de la Rti, lieu du meeting, tout y passe. Ceux qui étaient censés assurer la sécurité des manifestants et la presse ne sont rien d'autres que des ''debalousseurs', des pick-Pocket. Plusieurs personnes ont été dépouillées de leurs portables, argent et autres biens. Tout au long de la marche, des injures, des insanités à l'endroit des forces de l'ordre ont été les cris de guerre de ces jeunes. Karamoko Yayoro pour le Rjr, Kkb pour la Jpdci, Blé Guirao pour le compte de l'Udpci et autres étaient à la queue de la marche là où de nombreux jeunes réclamaient qu'ils soient à l'avant-garde du combat. Au rond-point de Saint Jean, des jeunes armés de couteaux et autres armes blanches tentaient de franchir le cordon de sécurité pour en découdre avec les policiers postés à certains points névralgiques dans tout le rayon de la Rti. Dans la foule, on entendait des propos insurrectionnels. " Gbagbo est venu par la rue et c'est par la rue qu'il va partir. C'est le jour de son départ ", lançait le mobilisateur à l'aide d'un mégaphone défaillant. Nous avons alors compris que cette marche sur la Rti n'était qu'une véritable orchestration d'un coup d'Etat. Des sachets d'alcool en poches, les étranges militants du Rhdp qui ont participé à la marche d'hier, n'avaient pas le comportement de simples protestataires. " Ils étaient venus pour faire un coup d'Etat ". A fait remarquer un voisin de la marche. Certains marcheurs s’en sont pris aux magasins et autres boutiques. Mais, ils ont été rappelés à l'ordre par les éléments de la police nationale. En tout cas, les rues de Cocody étaient remplies de petits braqueurs et autres caïds d'Adjamé et d'Abobo. Préoccupés à fouiller les poches des manifestants, certains jeunes n'ont pas su que leurs leaders ont animé un meeting. L'espace censé abriter le meeting ressemblait à un véritable black market. C'est devant une foule préoccupée à faire autre chose que d'écouter leurs leaders que sont Yayoro et Kkb, ont prêché. Rien n'a été saisi de ce qu'ils ont livré comme message, eu égard à la cacophonie. Un seul mot revenait dans toutes les interventions. “Chasser Laurent Gbagbo du pouvoir”. C'est pratiquement à 13 h que les responsables des jeunes du Rhdp ont franchi l'impressionnant dispositif sécuritaire des Fds pour aller remettre leur motion à la direction générale de la Rti. 32 minutes, c'est le temps que Yayoro et ses camarades ont passé dans la maison bleu. Et lorsqu'ils y ressortent, la moitié de leurs ''militants'' ont quitté les lieux après avoir commis des vols sur les manifestants. Ceux qui étaient là, ont repris désespérément le chemin du retour sans que leurs desseins inavoués ne se réalisent. Très excités le matin, le retour à la maison du Pdci a été pénible. Ce fut un retour sans gloire pour une jeunesse qui n'a pas su faire le bon choix. En pariant sur de vieux chevaux. Que sont Ouattara et Bédié. La grande démonstration de force annoncée par les jeunes de quatre grands partis à savoir le Pdci, le Rdr, l'Udpci et le Mfa, a accouché d'une souris. Ce cuisant échec devait, en principe, interpeller les jeunes qui croient encore aux mensonges de Bédié et d'Ouattara. Et montre également qu'il n'y a vraiment rien en face. Pour reprendre le slogan des jeunes de La majorité présidentielle.
Zéré de Mahi
