A l'appel de leurs chefs, les jeunes du Pdci-Rda, du Rdr, du Mfa et de l'Udpci se sont d'abord rassemblés au « Carrefour Bazar Zouzou » pour un échauffement au son de mélodie de Tiken Jah Fakoly et Billy Billy. Une occasion pour les leaders d'expliquer le sens de la marche et surtout les consignes à respecter. « Nous insistons sur le caractère légal et pacifique de notre mouvement. Evitons tout débordement et ne cédons pas aux provocations. Les policiers que vous voyez ne sont là que pour encadrer la marche… », explique le maître de cérémonie. A 10h20, la marche de près de 500 militants des partis houphouétistes s'ébranle. Avec, à leur tête, Mme Tamini Adjoua N'Goh Louise (déléguée départementale du Rdr) et M. Gnangoin Frédéric (délégué permanent du Pdci-Rda) suivis par les responsables des jeunes. « Libérez la Rti ! » « Nous voulons des élections !» « On veut Mambé ! », tels sont les slogans entonnés par un mégaphone et repris à gorge déployée par les marcheurs qui ont parcouru les 1.500 m qui les conduisent à la préfecture du département. Là, les marcheurs sont accueillis par le préfet Epkonon André Assoumou à qui Assa Kouamé Edouard, premier vice-président de la JPdci remet la « Motion de protestation contre la caporalisation des médias d'Etat et l'aliénation du droit du peuple à l'information ». Après avoir condamné la main-mise du camp présidentiel sur les médias d'Etat, « le Rjdp invite le gouvernement à plus d'équité, de justice et de démocratie » dans l'utilisation des antennes de la Rti. Si cet appel n'est pas entendu, il se réserve le droit d'inviter ses militants « à ne plus payer la redevance Rti intégrée aux factures d'électricité… »
En réponse, le préfet Epkonon André Assoumou a loué le calme dans lequel s'est déroulée la marche et a souhaité qu'il en soit de même à leur retour à domicile. Il a ensuite promis de faire suivre le message à sa hiérarchie. Le seul bémol de la manifestation est venu de deux éléments de la Fesci qui se trouvaient au milieu des marcheurs. Démasqués, ils n'ont eu leur salut que par l'intervention d'un gendarme qui les a conduits en lieu sûr avant le mot du préfet.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
En réponse, le préfet Epkonon André Assoumou a loué le calme dans lequel s'est déroulée la marche et a souhaité qu'il en soit de même à leur retour à domicile. Il a ensuite promis de faire suivre le message à sa hiérarchie. Le seul bémol de la manifestation est venu de deux éléments de la Fesci qui se trouvaient au milieu des marcheurs. Démasqués, ils n'ont eu leur salut que par l'intervention d'un gendarme qui les a conduits en lieu sûr avant le mot du préfet.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
