Deux syndicats de la Radio télévision ivoirienne sont montés au créneau pour dénoncer des pratiques internes jugées partisanes.
Le mode gestion de la Radio télévision ivoirienne (Rti) n'est pas du goût de tous ses travailleurs. Le premier conseil intersyndical de l'année qui s'est tenu le 5 janvier a largement planché sur la question. Sous le thème : « la question éditoriale », les secrétaires généraux du Syndicat national des agents de la communication de Côte d'Ivoire (Synacom-ci) et ceux du Syndicat du personnel de la Rti (Syperti), dirigés respectivement par Julien N'Guessan et Koné Lanciné, ont réclamé que les médias d'Etat « restent à équidistance des chapelles politiques, religieuses et autres ». Parmi ses résolutions, le conseil intersyndical a ressorti le rôle défini à la Rti dans un cahier de charge. A savoir : « Contribuer à l'expression plurielle des opinions en donnant la parole aux différents courants politiques, religieux, économiques, sans pour autant mettre en péril l'unité nationale et l'intégrité territoriale du pays ». Le conseil a signifié que ces dispositions sont rappelées par l'article 3 de la loi n°2004-644 du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la communication audiovisuelle. Les résultats des travaux de la commission d'avancement indiciaire ont été jugés comme source de profondes frustrations, de mécontentement et de détérioration du climat social au sein de la maison bleue. Car selon les secrétaires, les évaluations ont été faites sur « des bases subjectives, donc discriminatoires ». Ils notent que sur 381 travailleurs, seulement 90 ont été déclarés aptes à l'avancement indiciaire. Les autres thèmes de la rencontre ont porté sur les relations Rti-institutions sociales, la discipline au sein de la société, la mauvaise gouvernance et le passage des chaînes au système numérique.
Sanou Amadou (stagiaire)
Le mode gestion de la Radio télévision ivoirienne (Rti) n'est pas du goût de tous ses travailleurs. Le premier conseil intersyndical de l'année qui s'est tenu le 5 janvier a largement planché sur la question. Sous le thème : « la question éditoriale », les secrétaires généraux du Syndicat national des agents de la communication de Côte d'Ivoire (Synacom-ci) et ceux du Syndicat du personnel de la Rti (Syperti), dirigés respectivement par Julien N'Guessan et Koné Lanciné, ont réclamé que les médias d'Etat « restent à équidistance des chapelles politiques, religieuses et autres ». Parmi ses résolutions, le conseil intersyndical a ressorti le rôle défini à la Rti dans un cahier de charge. A savoir : « Contribuer à l'expression plurielle des opinions en donnant la parole aux différents courants politiques, religieux, économiques, sans pour autant mettre en péril l'unité nationale et l'intégrité territoriale du pays ». Le conseil a signifié que ces dispositions sont rappelées par l'article 3 de la loi n°2004-644 du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la communication audiovisuelle. Les résultats des travaux de la commission d'avancement indiciaire ont été jugés comme source de profondes frustrations, de mécontentement et de détérioration du climat social au sein de la maison bleue. Car selon les secrétaires, les évaluations ont été faites sur « des bases subjectives, donc discriminatoires ». Ils notent que sur 381 travailleurs, seulement 90 ont été déclarés aptes à l'avancement indiciaire. Les autres thèmes de la rencontre ont porté sur les relations Rti-institutions sociales, la discipline au sein de la société, la mauvaise gouvernance et le passage des chaînes au système numérique.
Sanou Amadou (stagiaire)