Le président en exercice du Rjdp, Karamoko Yayoro, par ailleurs président du Rjr en compagnie de ses camarades présidents des trois autres mouvements de jeunes des partis du Rhdp, à savoir Kouadio Konan Bertin dit KKB (Jpdci), Noël Diomandé (Jmfa) et Fologo, secrétaire général de la Judpci, (le président Yao Séraphin étant en mission), co-organisateurs de la marche de protestation contre la caporalisation de la Rti par le camp présidentiel, en date du 26 janvier dernier, ont rendu visite hier aux responsables des Fds (Gendarmerie et Police). Le but de cette visite, les féliciter et leur rendre hommage pour avoir rempli et bien rempli leur mission d`encadrement de cette marche. A 16h, ils ont été d`abord accueillis par le Général de Division Edourad Tiapé Kassaraté, commandant Supérieur de la gendarmerie qui avait à ses cotés son chef de cabinet, le colonel Adou. C`était dans la salle d`honneur (salle de conférence) Général de Division Oumar N`Daw Badara (qui a commandé notre gendarmerie nationale du 27 juillet 1974 au 18 novembre 83). Donnant les nouvelles, Karamoko Yayoro a dit "Nous avons fait la marche.
Nous avons été infiltrés et cela vous l`avez appris par la presse. Mais nous sommes là surtout pour vous remercier pour l`encadrement dont nous avons bénéficié de la part de vos services.
Nous voulons que notre collaboration soit renforcée, ceci pour la bonne marche de notre pays.
C`est cette image de bonne collaboration que nous voulons donner à la communauté internationale. Notre volonté en tant que jeunes houphouétistes, c`est que la démocratie soit une réalité…" en réponse à ces hôtes qui l`ont aussi tenu informé verbalement de ce que des étudiants se réclamant de la Fesci ont séquestré un autre étudiant militant de l`Udpci puis séquestré sa mère à qui ils ont pris de l`argent, le Général Kassaraté dira. "Il faut créer la confiance entre nous. A partir du moment où une marche est légale et autorisée, il n`y a pas de raison que nous ne l`encadrions pas. Il peut y avoir des erreurs de part et d`autre, mais celles-ci ne sont toujours pas le fait des responsables que nous sommes. On se connaît tous dans ce pays. Qu`on ne s`occupe surtout pas des rumeurs qui peuvent envenimer l`atmosphère. On peut travailler ensemble sans qu`on ait à ramasser un matin les cadavres ou qu`on voit des boutiques saccagées. Cela n`est pas bon pour le pays…" s`agissant des éléments infiltrés, le Général évacuera cette question en ces termes : "Je me demande bien ce que ceux qui étaient en arme cherchaient à démontrer ce jour là à une marche pacifique et autorisée". Quant à la question du jeune étudiant séquestré ainsi que sa mère, le patron des gendarmes de Côte d`Ivoire fera la précision suivante "Tenez nous informés par courrier officiel." Avant d`ajouter : "Je convoquerai le Secrétaire général de la Fesci pour en savoir davantage, mais saisissez nous d`abord par courrier officiel". Après donc le commandement supérieur de la gendarmerie, Karamoko Yayoro et ses camarades se sont retrouvés dans la salle de conférence de la Direction générale de la Police nationale où ils ont été reçus par le Directeur général de la police, le Général Brindou M`bia qui avait à ses cotés, son adjoint le commissaire divisionnaire Samé Bi et plusieurs commissaires, chefs de services d`Abidjan. Juste après les mots de remerciements de Karamoko qui a une fois de plus déploré le fait que des infiltrés aient été pris avec des armes à feu, KKB est intervenu pour asséner lui aussi ses vérités. "Quand vous ne faites pas bien votre travail, on le dit. Mais quand vous le faites bien, nous devons aussi vous le dire. Ce que nous déplorons, c`est que le soir de la marche, après que vous avez bien fait votre travail, en l`absence des organisateurs de la marche que nous sommes, c`est la police qu`on voit sur le plateau du journal télévisé de 20h sur la première pour faire un bilan chiffré où vous parlez de 5000 marcheurs. Cela veut dire que, comme le chien, les responsables de la télévision ne changeront pas leur manière de s`asseoir.
Mais croyez-nous, nous n`allons pas pour autant baisser les bras. Nous tenons aussi à attirer votre attention sur le fait qu`après notre marche, la Fesci a séquestré un étudiant militant de l`Udpci. Il faut que définitivement, la violence quitte l`esprit de la jeunesse et que tout le monde soit traité de la même manière…" En réponse, le Dg de la police dira "La police n`est pas partisane. La preuve, nous avons encadré votre marche. Vous avez pris cinq personnes comme vous le dites.
Mais vous avez dû constater aussi que ces cinq personnes ne sont pas des policiers". Quant au chiffre de 5000 marcheurs tendant à minimiser la portée de la marche, il s`est expliqué en ces termes. "Nous avons seulement fait une estimation. Avant nous, une chaîne de radio étrangère a donné le chiffre de 3000. Vous, en tant qu`organisateurs de la marche, vous pouvez aussi passer à la télé donner le chiffre que vous voulez. Notre devoir était de vous encadrer. Cela, nous l`avons promis aux populations et à vous-mêmes. A la fin donc de notre mission, il nous appartenait d`aller à la télé faire le point de notre mission aux populations". Il finira par remercier Karamoko Yayoro et ses camarades en ces termes. "C`est pour la première fois en Côte d`Ivoire que des organisateurs d`une marche viennent féliciter la police après ladite marche. Je vous en remercie. Sinon, très souvent, nos éléments sont blessés, on casse leur tête, mais personne ne va leur rendre visite sur leur lit d`hospitalisation…"
LIAH IGNACE
Nous avons été infiltrés et cela vous l`avez appris par la presse. Mais nous sommes là surtout pour vous remercier pour l`encadrement dont nous avons bénéficié de la part de vos services.
Nous voulons que notre collaboration soit renforcée, ceci pour la bonne marche de notre pays.
C`est cette image de bonne collaboration que nous voulons donner à la communauté internationale. Notre volonté en tant que jeunes houphouétistes, c`est que la démocratie soit une réalité…" en réponse à ces hôtes qui l`ont aussi tenu informé verbalement de ce que des étudiants se réclamant de la Fesci ont séquestré un autre étudiant militant de l`Udpci puis séquestré sa mère à qui ils ont pris de l`argent, le Général Kassaraté dira. "Il faut créer la confiance entre nous. A partir du moment où une marche est légale et autorisée, il n`y a pas de raison que nous ne l`encadrions pas. Il peut y avoir des erreurs de part et d`autre, mais celles-ci ne sont toujours pas le fait des responsables que nous sommes. On se connaît tous dans ce pays. Qu`on ne s`occupe surtout pas des rumeurs qui peuvent envenimer l`atmosphère. On peut travailler ensemble sans qu`on ait à ramasser un matin les cadavres ou qu`on voit des boutiques saccagées. Cela n`est pas bon pour le pays…" s`agissant des éléments infiltrés, le Général évacuera cette question en ces termes : "Je me demande bien ce que ceux qui étaient en arme cherchaient à démontrer ce jour là à une marche pacifique et autorisée". Quant à la question du jeune étudiant séquestré ainsi que sa mère, le patron des gendarmes de Côte d`Ivoire fera la précision suivante "Tenez nous informés par courrier officiel." Avant d`ajouter : "Je convoquerai le Secrétaire général de la Fesci pour en savoir davantage, mais saisissez nous d`abord par courrier officiel". Après donc le commandement supérieur de la gendarmerie, Karamoko Yayoro et ses camarades se sont retrouvés dans la salle de conférence de la Direction générale de la Police nationale où ils ont été reçus par le Directeur général de la police, le Général Brindou M`bia qui avait à ses cotés, son adjoint le commissaire divisionnaire Samé Bi et plusieurs commissaires, chefs de services d`Abidjan. Juste après les mots de remerciements de Karamoko qui a une fois de plus déploré le fait que des infiltrés aient été pris avec des armes à feu, KKB est intervenu pour asséner lui aussi ses vérités. "Quand vous ne faites pas bien votre travail, on le dit. Mais quand vous le faites bien, nous devons aussi vous le dire. Ce que nous déplorons, c`est que le soir de la marche, après que vous avez bien fait votre travail, en l`absence des organisateurs de la marche que nous sommes, c`est la police qu`on voit sur le plateau du journal télévisé de 20h sur la première pour faire un bilan chiffré où vous parlez de 5000 marcheurs. Cela veut dire que, comme le chien, les responsables de la télévision ne changeront pas leur manière de s`asseoir.
Mais croyez-nous, nous n`allons pas pour autant baisser les bras. Nous tenons aussi à attirer votre attention sur le fait qu`après notre marche, la Fesci a séquestré un étudiant militant de l`Udpci. Il faut que définitivement, la violence quitte l`esprit de la jeunesse et que tout le monde soit traité de la même manière…" En réponse, le Dg de la police dira "La police n`est pas partisane. La preuve, nous avons encadré votre marche. Vous avez pris cinq personnes comme vous le dites.
Mais vous avez dû constater aussi que ces cinq personnes ne sont pas des policiers". Quant au chiffre de 5000 marcheurs tendant à minimiser la portée de la marche, il s`est expliqué en ces termes. "Nous avons seulement fait une estimation. Avant nous, une chaîne de radio étrangère a donné le chiffre de 3000. Vous, en tant qu`organisateurs de la marche, vous pouvez aussi passer à la télé donner le chiffre que vous voulez. Notre devoir était de vous encadrer. Cela, nous l`avons promis aux populations et à vous-mêmes. A la fin donc de notre mission, il nous appartenait d`aller à la télé faire le point de notre mission aux populations". Il finira par remercier Karamoko Yayoro et ses camarades en ces termes. "C`est pour la première fois en Côte d`Ivoire que des organisateurs d`une marche viennent féliciter la police après ladite marche. Je vous en remercie. Sinon, très souvent, nos éléments sont blessés, on casse leur tête, mais personne ne va leur rendre visite sur leur lit d`hospitalisation…"
LIAH IGNACE